Un surnom passé à la postérité dit l'essentiel d'une œuvre, pour peu qu'on sache le comprendre. Le bon roi René (1409-1480) est tout, sauf un souverain aimable et débonnaire. Il est " bon " parce qu'il sait mettre en pratique l'idéal renaissant du " bon gouvernement ". Car René Ier d'Anjou est un roi européen par ses possessions - la Lorraine, l'Anjou, le Provence - et ses droits sur Naples. Il réussit à s'imposer comme troisième homme, entre le roi de France Charles VII et le duc de Bourgogne Philippe le Bon ; il est aussi médiateur à succès dans le conflit franco-anglais. Ce roi voyageur, pour les devoirs de sa charge et par curiosité intellectuelle, fait entrer la Renaissance économique et artistique en Provence, notamment à Aix. Son neveu et futur roi de France Louis XI se montre admirateur zélé du roi René, jusqu'à lui prendre - à sa mort - ces fleurons que sont devenus l'Anjou et la Provence.
Un surnom passé à la postérité dit l'essentiel d'une œuvre, pour peu qu'on sache le comprendre. Le bon roi René (1409-1480) est tout, sauf un souverain aimable et débonnaire. Il est " bon " parce qu'il sait mettre en pratique l'idéal renaissant du " bon gouvernement ". Car René Ier d'Anjou est un roi européen par ses possessions - la Lorraine, l'Anjou, le Provence - et ses droits sur Naples. Il réussit à s'imposer comme troisième homme, entre le roi de France Charles VII et le duc de Bourgogne Philippe le Bon ; il est aussi médiateur à succès dans le conflit franco-anglais. Ce roi voyageur, pour les devoirs de sa charge et par curiosité intellectuelle, fait entrer la Renaissance économique et artistique en Provence, notamment à Aix. Son neveu et futur roi de France Louis XI se montre admirateur zélé du roi René, jusqu'à lui prendre - à sa mort - ces fleurons que sont devenus l'Anjou et la Provence.