LE BETON A PARIS.. Exposition " Histoire d'un matériau : le béton à Paris " mars-mai 1999
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- Nombre de pages221
- PrésentationBroché
- Poids1.005 kg
- Dimensions19,1 cm × 30,1 cm × 2,3 cm
- ISBN2-7084-0559-4
- EAN9782708405592
- Date de parution20/03/1999
- ÉditeurCoédition Picard/Pavillon de l'A...
Résumé
C'est le plus jeune des matériaux de construction : à peine un siècle et demi. Mais il est davantage une technique qu'un matériau : ses caractéristiques mécaniques et son aspect n'ont cessé d'évoluer au point que certains bétons récents ressemblent davantage à la pierre qu'au béton traditionnel.
Perçu comme un matériau froid, rigide, voire oppressif, il a permis de libérer les bâtiments de la servitude des murs porteurs et de l'inévitable superposition qui s'en suivait. Arrondis, déhanchements, porte-à-faux, rien ne le rebutait, mais la crise économique aidant, il dut vite rentrer dans le rang : le matériau de tous les possibles, à peine né et déjà dévié, devint celui de la monotonie image de l'oppression urbaine. Par sa facilité d'emploi, il a permis n'importe quoi. C'est la responsabilité des constructeurs, architectes, entrepreneurs, fabricants, de définir le béton qui correspond à l'architecture qu'ils veulent et de le réaliser.
Depuis la maison des gardes du bois de Vincennes (1858) jusqu'aux réalisations les plus récentes, le livre retrace l'histoire, parfois hésitante et chaotique, de ce matériau jamais identique qui n'en finit pas de se perfectionner.
C'est le plus jeune des matériaux de construction : à peine un siècle et demi. Mais il est davantage une technique qu'un matériau : ses caractéristiques mécaniques et son aspect n'ont cessé d'évoluer au point que certains bétons récents ressemblent davantage à la pierre qu'au béton traditionnel.
Perçu comme un matériau froid, rigide, voire oppressif, il a permis de libérer les bâtiments de la servitude des murs porteurs et de l'inévitable superposition qui s'en suivait. Arrondis, déhanchements, porte-à-faux, rien ne le rebutait, mais la crise économique aidant, il dut vite rentrer dans le rang : le matériau de tous les possibles, à peine né et déjà dévié, devint celui de la monotonie image de l'oppression urbaine. Par sa facilité d'emploi, il a permis n'importe quoi. C'est la responsabilité des constructeurs, architectes, entrepreneurs, fabricants, de définir le béton qui correspond à l'architecture qu'ils veulent et de le réaliser.
Depuis la maison des gardes du bois de Vincennes (1858) jusqu'aux réalisations les plus récentes, le livre retrace l'histoire, parfois hésitante et chaotique, de ce matériau jamais identique qui n'en finit pas de se perfectionner.