La Voix Du Dragon. Tresors Archeologiques Et Art Campanaire De La Chine Ancienne
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages296
- PrésentationBroché
- Poids1.425 kg
- Dimensions22,5 cm × 28,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-914147-00-7
- EAN9782914147002
- Date de parution31/10/2000
- ÉditeurCité de La Musique
Résumé
Cette exposition, placée sous le signe du dragon, présente des chefs-d'œuvre de l'art campanaire mais aussi révèle pour la première fois au public européen de précieuses pièces archéologiques du salon de musique du marquis Yi de Zeng. La découverte en 1978 de cette tombe datant du Ve siècle avant J.-C. devait bouleverser fondamentalement les connaissances dans des domaines aussi variés que les rites funéraires, l'armement, les techniques métallurgiques, l'histoire de la musique chinoise ancienne et plus généralement l'étude de la culture du royaume de Chu (IX-IIIe siècle avant J.-C), ouvrant ainsi un vaste champ d'interrogations et d'explorations archéologiques et musicologiques. Dans l'au-delà de la Barrière couleur pourpre (la Grande Muraille), le dragon, gardien du trésor caché, symbole de bon augure, de fertilité et d'énergie vitale, appartient à l'inconscient collectif depuis des temps immémoriaux. Né dans le berceau des mythes et des légendes, le dragon apparaît au pays des immortels tout-puissant et magnanime. Fabuleuse et fantastique figure sortie du bestiaire chinois, cet animal mythologique occupe une place majeure dans les traditions populaires et savantes. Chargé de connotations historiques, philosophiques et spirituelles, cet être composite, à qui les peuples de l'Asie septentrionale vouent un véritable culte, inspire naturellement les artistes. Sous le souffle du dragon, cette exposition traverse, du Néolithique à la République populaire de Chine, les siècles d'une civilisation créatrice perpétuellement en mouvement. Carillons cérémoniels, cloches liturgiques, objets votifs et funéraires, l'art campanaire constitue une part fondamentale de l'héritage musical chinois et illustre avec éclat cette quête de l'harmonie. Autour du cercueil en bois laqué du marquis Yi - une pièce maîtresse pour l'intérêt de son décor peint sur lequel figurent des dragons aux corps de serpents - seront exposés divers instruments de musique, de la vaisselle, des bronzes, des bijoux de jade mais aussi des armes, tous objets exhumés de cette tombe, ainsi que d'autres provenant de sites différents. Cet ensemble de chefs-d'œuvre, authentique patrimoine de l'humanité, devrait permettre de porter un autre regard sur cette Chine, " fossile vivant " comme disait Kart Marx. "La voix du dragon" a pour ambition d'offrir aux visiteurs une nouvelle clé d'introduction à la culture chinoise. De révéler la richesse de cette pensée, intuitive et épicurienne, constante et lumineuse.
Cette exposition, placée sous le signe du dragon, présente des chefs-d'œuvre de l'art campanaire mais aussi révèle pour la première fois au public européen de précieuses pièces archéologiques du salon de musique du marquis Yi de Zeng. La découverte en 1978 de cette tombe datant du Ve siècle avant J.-C. devait bouleverser fondamentalement les connaissances dans des domaines aussi variés que les rites funéraires, l'armement, les techniques métallurgiques, l'histoire de la musique chinoise ancienne et plus généralement l'étude de la culture du royaume de Chu (IX-IIIe siècle avant J.-C), ouvrant ainsi un vaste champ d'interrogations et d'explorations archéologiques et musicologiques. Dans l'au-delà de la Barrière couleur pourpre (la Grande Muraille), le dragon, gardien du trésor caché, symbole de bon augure, de fertilité et d'énergie vitale, appartient à l'inconscient collectif depuis des temps immémoriaux. Né dans le berceau des mythes et des légendes, le dragon apparaît au pays des immortels tout-puissant et magnanime. Fabuleuse et fantastique figure sortie du bestiaire chinois, cet animal mythologique occupe une place majeure dans les traditions populaires et savantes. Chargé de connotations historiques, philosophiques et spirituelles, cet être composite, à qui les peuples de l'Asie septentrionale vouent un véritable culte, inspire naturellement les artistes. Sous le souffle du dragon, cette exposition traverse, du Néolithique à la République populaire de Chine, les siècles d'une civilisation créatrice perpétuellement en mouvement. Carillons cérémoniels, cloches liturgiques, objets votifs et funéraires, l'art campanaire constitue une part fondamentale de l'héritage musical chinois et illustre avec éclat cette quête de l'harmonie. Autour du cercueil en bois laqué du marquis Yi - une pièce maîtresse pour l'intérêt de son décor peint sur lequel figurent des dragons aux corps de serpents - seront exposés divers instruments de musique, de la vaisselle, des bronzes, des bijoux de jade mais aussi des armes, tous objets exhumés de cette tombe, ainsi que d'autres provenant de sites différents. Cet ensemble de chefs-d'œuvre, authentique patrimoine de l'humanité, devrait permettre de porter un autre regard sur cette Chine, " fossile vivant " comme disait Kart Marx. "La voix du dragon" a pour ambition d'offrir aux visiteurs une nouvelle clé d'introduction à la culture chinoise. De révéler la richesse de cette pensée, intuitive et épicurienne, constante et lumineuse.