La vie de Karl Marx. L'homme et le lutteur
édition revue et augmentée
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- Nombre de pages480
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.5 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 3,1 cm
- ISBN2-07-024089-4
- EAN9782070240890
- Date de parution15/04/1970
- CollectionLeurs figures
- ÉditeurGallimard
Résumé
Cette biographie de Marx n'est pas celle du savant, du philosophe, de l'économiste, mais celle du politique et du militant, de l'homme tout court. Parue avant la guerre de 1939, elle reste, dans sa nouvelle mise à jour, l'ouvrage le plus complet et le plus sûr que l'on possède sur le grand penseur socialiste. Elle porte la marque de la forte personnalité de son auteur. Boris Nicolaïevski (1888-1966) a participé dans sa prime jeunesse au mouvement socialiste russe.
Exilé en Sibérie, membre de la fraction menchévique du parti révolutionnaire, il demeure en Russie et y poursuit ses travaux jusqu'en 1921, époque de la N. E. P. , qui voit le nouveau régime assouplir sa politique économique, et dans le même temps, affermir sa suprématie polilique. Au début de 1921, Nicolaïevski est arrêté, et demeure en prison jusqu'à la fin de l'année, où une grève de la faim détermine les autorités bolcheviques à le libérer, avec une dizaine d'autres socialistes russes : c'est l'époque de "la main tendue aux socialistes".
Il est alors expulsé de Russie. A Berlin, Nicolaïevski rejoint en 1922 Martov et la direction du parti menchévique. II collabore au Courrier socialiste et correspond avec l'Institut Marx-Engels de Moscou et jusqu'à la déportation de son directeur Riazanov, en 1930. L'arrivée de Hitler au pouvoir contraint le groupe menchévique d'émigrer à Paris. A partir de 1933, le journal reparaît et Nicolaïevki devient le correspondant de l'Institut d'Histoire sociale d'Amsterdam.
L'invasion de la France va chasser à nouveau le groupe de Paris. C'est à New York que le Courrier socialiste reparaîtra. Ayant cédé ses archives à l'Institut Hoover, Nicolaïevski vit ses deux dernière années à Palo Alto (Californie). Outre cet ouvrage fondamental, auquel Otto Maenchen-Helfen apporta son concours, il laisse une étude sur Le travail forcé en U. R. S. S. (en collaboration avec D. Dallin), un ouvrage sur Azev, un recueil d'articles intitulé Power and the Soviet elite (Praeger, 1965), et un certain nombre d'analyses, comme celle du rapport Khrouchtchev.
Exilé en Sibérie, membre de la fraction menchévique du parti révolutionnaire, il demeure en Russie et y poursuit ses travaux jusqu'en 1921, époque de la N. E. P. , qui voit le nouveau régime assouplir sa politique économique, et dans le même temps, affermir sa suprématie polilique. Au début de 1921, Nicolaïevski est arrêté, et demeure en prison jusqu'à la fin de l'année, où une grève de la faim détermine les autorités bolcheviques à le libérer, avec une dizaine d'autres socialistes russes : c'est l'époque de "la main tendue aux socialistes".
Il est alors expulsé de Russie. A Berlin, Nicolaïevski rejoint en 1922 Martov et la direction du parti menchévique. II collabore au Courrier socialiste et correspond avec l'Institut Marx-Engels de Moscou et jusqu'à la déportation de son directeur Riazanov, en 1930. L'arrivée de Hitler au pouvoir contraint le groupe menchévique d'émigrer à Paris. A partir de 1933, le journal reparaît et Nicolaïevki devient le correspondant de l'Institut d'Histoire sociale d'Amsterdam.
L'invasion de la France va chasser à nouveau le groupe de Paris. C'est à New York que le Courrier socialiste reparaîtra. Ayant cédé ses archives à l'Institut Hoover, Nicolaïevski vit ses deux dernière années à Palo Alto (Californie). Outre cet ouvrage fondamental, auquel Otto Maenchen-Helfen apporta son concours, il laisse une étude sur Le travail forcé en U. R. S. S. (en collaboration avec D. Dallin), un ouvrage sur Azev, un recueil d'articles intitulé Power and the Soviet elite (Praeger, 1965), et un certain nombre d'analyses, comme celle du rapport Khrouchtchev.
Cette biographie de Marx n'est pas celle du savant, du philosophe, de l'économiste, mais celle du politique et du militant, de l'homme tout court. Parue avant la guerre de 1939, elle reste, dans sa nouvelle mise à jour, l'ouvrage le plus complet et le plus sûr que l'on possède sur le grand penseur socialiste. Elle porte la marque de la forte personnalité de son auteur. Boris Nicolaïevski (1888-1966) a participé dans sa prime jeunesse au mouvement socialiste russe.
Exilé en Sibérie, membre de la fraction menchévique du parti révolutionnaire, il demeure en Russie et y poursuit ses travaux jusqu'en 1921, époque de la N. E. P. , qui voit le nouveau régime assouplir sa politique économique, et dans le même temps, affermir sa suprématie polilique. Au début de 1921, Nicolaïevski est arrêté, et demeure en prison jusqu'à la fin de l'année, où une grève de la faim détermine les autorités bolcheviques à le libérer, avec une dizaine d'autres socialistes russes : c'est l'époque de "la main tendue aux socialistes".
Il est alors expulsé de Russie. A Berlin, Nicolaïevski rejoint en 1922 Martov et la direction du parti menchévique. II collabore au Courrier socialiste et correspond avec l'Institut Marx-Engels de Moscou et jusqu'à la déportation de son directeur Riazanov, en 1930. L'arrivée de Hitler au pouvoir contraint le groupe menchévique d'émigrer à Paris. A partir de 1933, le journal reparaît et Nicolaïevki devient le correspondant de l'Institut d'Histoire sociale d'Amsterdam.
L'invasion de la France va chasser à nouveau le groupe de Paris. C'est à New York que le Courrier socialiste reparaîtra. Ayant cédé ses archives à l'Institut Hoover, Nicolaïevski vit ses deux dernière années à Palo Alto (Californie). Outre cet ouvrage fondamental, auquel Otto Maenchen-Helfen apporta son concours, il laisse une étude sur Le travail forcé en U. R. S. S. (en collaboration avec D. Dallin), un ouvrage sur Azev, un recueil d'articles intitulé Power and the Soviet elite (Praeger, 1965), et un certain nombre d'analyses, comme celle du rapport Khrouchtchev.
Exilé en Sibérie, membre de la fraction menchévique du parti révolutionnaire, il demeure en Russie et y poursuit ses travaux jusqu'en 1921, époque de la N. E. P. , qui voit le nouveau régime assouplir sa politique économique, et dans le même temps, affermir sa suprématie polilique. Au début de 1921, Nicolaïevski est arrêté, et demeure en prison jusqu'à la fin de l'année, où une grève de la faim détermine les autorités bolcheviques à le libérer, avec une dizaine d'autres socialistes russes : c'est l'époque de "la main tendue aux socialistes".
Il est alors expulsé de Russie. A Berlin, Nicolaïevski rejoint en 1922 Martov et la direction du parti menchévique. II collabore au Courrier socialiste et correspond avec l'Institut Marx-Engels de Moscou et jusqu'à la déportation de son directeur Riazanov, en 1930. L'arrivée de Hitler au pouvoir contraint le groupe menchévique d'émigrer à Paris. A partir de 1933, le journal reparaît et Nicolaïevki devient le correspondant de l'Institut d'Histoire sociale d'Amsterdam.
L'invasion de la France va chasser à nouveau le groupe de Paris. C'est à New York que le Courrier socialiste reparaîtra. Ayant cédé ses archives à l'Institut Hoover, Nicolaïevski vit ses deux dernière années à Palo Alto (Californie). Outre cet ouvrage fondamental, auquel Otto Maenchen-Helfen apporta son concours, il laisse une étude sur Le travail forcé en U. R. S. S. (en collaboration avec D. Dallin), un ouvrage sur Azev, un recueil d'articles intitulé Power and the Soviet elite (Praeger, 1965), et un certain nombre d'analyses, comme celle du rapport Khrouchtchev.