La transcendante

Par : Patricia Reznikov

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  • Nombre de pages275
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.352 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-226-24971-5
  • EAN9782226249715
  • Date de parution21/08/2013
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

"Quelques semaines après le sinistre, enfouillant dans les décombres de ma chambre, j'ai retrouvé un ouvrage intact. Un seul. C'était La Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne... J'ai creusé ce livre dans tous les sens, pour y chercher une réponse, comme on remue une tombe". Pour tenter de renaître, Pauline part à Boston, en Nouvelle-Angleterre. Des rencontres étonnantes et baroques-un libraire-cyclope, un homme-oiseau, un professeur fantasque-la mènent sur les traces du grand écrivain romantique.
Ode au rêve américain, celui de Hawthorne, Thoreau et Melville, La Transcendante est l'émouvant parcours d'une rédemption par la littérature. On y retrouve l'univers poétique et envoûtant de l'auteur de La nuit n'éclaire pas tout, prix Cazes-Lipp 2011.
"Quelques semaines après le sinistre, enfouillant dans les décombres de ma chambre, j'ai retrouvé un ouvrage intact. Un seul. C'était La Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne... J'ai creusé ce livre dans tous les sens, pour y chercher une réponse, comme on remue une tombe". Pour tenter de renaître, Pauline part à Boston, en Nouvelle-Angleterre. Des rencontres étonnantes et baroques-un libraire-cyclope, un homme-oiseau, un professeur fantasque-la mènent sur les traces du grand écrivain romantique.
Ode au rêve américain, celui de Hawthorne, Thoreau et Melville, La Transcendante est l'émouvant parcours d'une rédemption par la littérature. On y retrouve l'univers poétique et envoûtant de l'auteur de La nuit n'éclaire pas tout, prix Cazes-Lipp 2011.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.4/5
sur 5 notes dont 4 avis lecteurs
Les marques du passé
Qu’il va m’être difficile de donner un avis sur ce roman ! Parce que je me suis vraiment laissée adoucir par certains aspects et quelques points m’ont laissée dubitative. Commençons par les points que j’aime le moins. L’auteur est mi américaine, mi française et comme son roman se passe à Boston, elle s’est crue obligée de faire parler certains personnages en anglais en traduisant mot pour mot aussitôt après par l’intermédiaire du personnage français. Et pourtant, lorsqu’elle ne le fait pas lors de la conversation entre Blake (américain) et Pauline (française), je me suis tellement mieux plongée dans le discours. Le second écueil est une tendance à frôler parfois le sentimentalisme et la facilité. Sentimentalisme dans la relation entre Blake et Pauline et facilité sur les explications philosophiques et le récit un peu long du roman de Nathaniel Hawthorne. Par contre, j’aime l’idée de départ qui nous mène sur un ensemble d’exemples de traces physiques de la douleur. Les plus évidentes sont celles d’ Hester Prynne, héroïne du roman de Nathaniel Hawthorne, La lettre écarlate puisque celle-ci, jugée pour adultère par l’Amérique puritaine a dû coudre un A rouge flamboyant pour stigmatiser sa faute, puis celles de Pauline, marquée dans sa chair par l’incendie de son appartement. Mais en lisant ce récit, vous trouverez d’autres marques de douleur qui explique les accoutrements bizarres de la fantasque Georgia. Auprès de Georgia, une vieille "professeur en littératures et en bizarrerie" et Blake, ex-professeur de philosophie, Pauline va au fil des visites sur les traces d’Hawthorne et des conversations pouvoir extérioriser sa douleur. Faut-il "pratiquer l’art de l’oubli", "utiliser le temps à bon escient, équilibrer la force du souvenir et la force de l’oubli" ou "justement rien oublier" ? Avec son âme d’artiste, l’auteur nous emmène sur les lieux historiques des Transcendantalistes ( courant littéraire américain de la Nouvelle-Angleterre du XIXe) rencontrer Hawthorne mais aussi Thoreau, Alcott, Emmerson …, visiter Salem, Arlington, Sleepy Hollow avec chaque fois des anecdotes du passé. Pour ne pas être en reste sur sa partie française, les évocations de Paris sont tout aussi magiques avec les bancs du parc Montsouris qui susurrent des phrases d’amour en 10 langues ( oeuvre de Boltanski en 2006 pour l’inaiguration du tramway) ou le Paris de Modiano, Dire que je me suis laissée convaincre par l’environnement littéraire des Transcendentalistes, par le charme ainsi évoqué de Boston et de Paris, par les marques ineffaçables des vies de Pauline, Georgia et Hester est une évidence. Alors, même si ce roman a quelques faiblesses, il me laisse le souvenir d’un charmant moment de lecture. " Je suis sûr que ce bon vieux Nathaniel est très content. Ce n’est pas tous les jours qu’un aussi bel hommage est rendu à son roman."
Qu’il va m’être difficile de donner un avis sur ce roman ! Parce que je me suis vraiment laissée adoucir par certains aspects et quelques points m’ont laissée dubitative. Commençons par les points que j’aime le moins. L’auteur est mi américaine, mi française et comme son roman se passe à Boston, elle s’est crue obligée de faire parler certains personnages en anglais en traduisant mot pour mot aussitôt après par l’intermédiaire du personnage français. Et pourtant, lorsqu’elle ne le fait pas lors de la conversation entre Blake (américain) et Pauline (française), je me suis tellement mieux plongée dans le discours. Le second écueil est une tendance à frôler parfois le sentimentalisme et la facilité. Sentimentalisme dans la relation entre Blake et Pauline et facilité sur les explications philosophiques et le récit un peu long du roman de Nathaniel Hawthorne. Par contre, j’aime l’idée de départ qui nous mène sur un ensemble d’exemples de traces physiques de la douleur. Les plus évidentes sont celles d’ Hester Prynne, héroïne du roman de Nathaniel Hawthorne, La lettre écarlate puisque celle-ci, jugée pour adultère par l’Amérique puritaine a dû coudre un A rouge flamboyant pour stigmatiser sa faute, puis celles de Pauline, marquée dans sa chair par l’incendie de son appartement. Mais en lisant ce récit, vous trouverez d’autres marques de douleur qui explique les accoutrements bizarres de la fantasque Georgia. Auprès de Georgia, une vieille "professeur en littératures et en bizarrerie" et Blake, ex-professeur de philosophie, Pauline va au fil des visites sur les traces d’Hawthorne et des conversations pouvoir extérioriser sa douleur. Faut-il "pratiquer l’art de l’oubli", "utiliser le temps à bon escient, équilibrer la force du souvenir et la force de l’oubli" ou "justement rien oublier" ? Avec son âme d’artiste, l’auteur nous emmène sur les lieux historiques des Transcendantalistes ( courant littéraire américain de la Nouvelle-Angleterre du XIXe) rencontrer Hawthorne mais aussi Thoreau, Alcott, Emmerson …, visiter Salem, Arlington, Sleepy Hollow avec chaque fois des anecdotes du passé. Pour ne pas être en reste sur sa partie française, les évocations de Paris sont tout aussi magiques avec les bancs du parc Montsouris qui susurrent des phrases d’amour en 10 langues ( oeuvre de Boltanski en 2006 pour l’inaiguration du tramway) ou le Paris de Modiano, Dire que je me suis laissée convaincre par l’environnement littéraire des Transcendentalistes, par le charme ainsi évoqué de Boston et de Paris, par les marques ineffaçables des vies de Pauline, Georgia et Hester est une évidence. Alors, même si ce roman a quelques faiblesses, il me laisse le souvenir d’un charmant moment de lecture. " Je suis sûr que ce bon vieux Nathaniel est très content. Ce n’est pas tous les jours qu’un aussi bel hommage est rendu à son roman."
  • Boston
  • Nathaniel Hawthorne
Quel intérêt?
Notre narratrice, Pauline, est une parisienne qui décide de partir à Boston sur les traces de Nathaniel Hawthorne. Elle a subi l'incident de son appartement, incendie qui a détruit tous ses livres sauf son exemplaire de La lettre écarlate. La voici donc à Boston, sans savoir vraiment ce qu'elle fait là. Elle va y rencontrer une drôle de femme qui se déguise. Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce roman. J'ai détesté ce mélange de phrases en français et en anglais, la plupart du temps, des phrases anglaises dites par un personnage ensuite traduites en français. What's the point, comme diraient les anglais? C'est terriblement lourd. Je n'ai pas vu l'intêret non plus de ces longs extraits du roman sauvé des flammes, car si je veux lire La lettre écarlate, je lis Hawthorne. Le pire fut sans doute atteint avec le résumé du roman par Pauline qui s'étend sur au moins cinq pages.
Notre narratrice, Pauline, est une parisienne qui décide de partir à Boston sur les traces de Nathaniel Hawthorne. Elle a subi l'incident de son appartement, incendie qui a détruit tous ses livres sauf son exemplaire de La lettre écarlate. La voici donc à Boston, sans savoir vraiment ce qu'elle fait là. Elle va y rencontrer une drôle de femme qui se déguise. Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce roman. J'ai détesté ce mélange de phrases en français et en anglais, la plupart du temps, des phrases anglaises dites par un personnage ensuite traduites en français. What's the point, comme diraient les anglais? C'est terriblement lourd. Je n'ai pas vu l'intêret non plus de ces longs extraits du roman sauvé des flammes, car si je veux lire La lettre écarlate, je lis Hawthorne. Le pire fut sans doute atteint avec le résumé du roman par Pauline qui s'étend sur au moins cinq pages.
belle découverte
Pauline, personnage principal de ce roman, décide de partir quelques jours aux États-Unis, sur les traces de Nathaniel Hawthorne, l'auteur de « La Lettre Ecarlate ». Dès les premières pages, j'ai été très intriguée par ce roman, l'histoire, les personnages...Pourquoi se lance-t-elle dans un tel périple? Nous le découvrons au fil des pages, attendant les informations distillées habillement par l'auteure. Rescapée d'un incendie dont il ne reste rien sauf un exemplaire de « La lettre Ecarlate », Pauline pense que si ce seul livre n'a pas brûlé dans l'incendie, c'est qu'il y a forcément une raison... Chapitres après chapitres, on découvre des personnages charismatiques, chacun ayant une importance particulière, un rôle à jouer dans les recherches de Pauline. Il y a un homme cyclope, une vieille femme étrange ainsi qu'un homme corbeau... Je n'en dirais pas plus, seulement que, sans eux, Pauline n'aurais sans doute pas trouvé ce qu'elle était venue chercher. Concernant l'histoire, je peux dire que j'ai énormément aimé les passages où l'auteure retranscrit des extraits de « la lettre Ecarlate », car c'est un texte que je ne connaissais pas. Le parallèle entre les deux histoires a été très bien traité, tout comme les multiples informations historiques et contextuelles concernant l'auteur de « la lettre Ecarlate », Nathaniel Hawthorne. Découvrir un auteur, sa vie, son œuvre, ainsi que le courant littéraire auquel il appartient m'a permis de découvrir une partie de la littérature américaine que je ne connaissais pas. Ce fut très plaisant de pouvoir découvrir une histoire dans l'histoire... L'auteure a aussi particulièrement bien décrit les lieux. Nullement rébarbatifs, ces passages étaient très intéressants. Il était facile de se retrouver aux côtés des personnages, se représenter leurs périples, comprendre le milieu dans lesquels l'auteure a voulu faire évoluer ses personnages, l'univers qu'elle a souhaité créé. Pour résumé, je dirais qu'avec « la transcendante », j'ai pu passé un excellent moment, ce fut une belle découverte!
Pauline, personnage principal de ce roman, décide de partir quelques jours aux États-Unis, sur les traces de Nathaniel Hawthorne, l'auteur de « La Lettre Ecarlate ». Dès les premières pages, j'ai été très intriguée par ce roman, l'histoire, les personnages...Pourquoi se lance-t-elle dans un tel périple? Nous le découvrons au fil des pages, attendant les informations distillées habillement par l'auteure. Rescapée d'un incendie dont il ne reste rien sauf un exemplaire de « La lettre Ecarlate », Pauline pense que si ce seul livre n'a pas brûlé dans l'incendie, c'est qu'il y a forcément une raison... Chapitres après chapitres, on découvre des personnages charismatiques, chacun ayant une importance particulière, un rôle à jouer dans les recherches de Pauline. Il y a un homme cyclope, une vieille femme étrange ainsi qu'un homme corbeau... Je n'en dirais pas plus, seulement que, sans eux, Pauline n'aurais sans doute pas trouvé ce qu'elle était venue chercher. Concernant l'histoire, je peux dire que j'ai énormément aimé les passages où l'auteure retranscrit des extraits de « la lettre Ecarlate », car c'est un texte que je ne connaissais pas. Le parallèle entre les deux histoires a été très bien traité, tout comme les multiples informations historiques et contextuelles concernant l'auteur de « la lettre Ecarlate », Nathaniel Hawthorne. Découvrir un auteur, sa vie, son œuvre, ainsi que le courant littéraire auquel il appartient m'a permis de découvrir une partie de la littérature américaine que je ne connaissais pas. Ce fut très plaisant de pouvoir découvrir une histoire dans l'histoire... L'auteure a aussi particulièrement bien décrit les lieux. Nullement rébarbatifs, ces passages étaient très intéressants. Il était facile de se retrouver aux côtés des personnages, se représenter leurs périples, comprendre le milieu dans lesquels l'auteure a voulu faire évoluer ses personnages, l'univers qu'elle a souhaité créé. Pour résumé, je dirais qu'avec « la transcendante », j'ai pu passé un excellent moment, ce fut une belle découverte!
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