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  • Nombre de pages251
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-84186-714-1
  • EAN9782841867141
  • Date de parution10/10/2013
  • ÉditeurMichalon

Résumé

Dans une école des années 70, à Morelange, petite ville frontière belge à deux pas de la France et du Luxembourg, l'enseignant Hervé Jaminet découvre un matin que la plaque commémorative en hommage à l'une de ses amies, a été profanée. En colère, profondément attristé, il décide de raconter à ses élèves l'histoire de cette femme extraordinaire, pour qu'on ne l'oublie pas, pour que sa mémoire ne soit pas salie.
Hervé Jaminet rencontre pour la première fois Suzanne Gasper en 1941. Cette jeune enseignante est une femme cultivée, curieuse, intelligente et surtout libre. Elle cherche à inculquer à ses élèves l'esprit critique, les pousse à analyser, remettre en question chaque affirmation, elle refuse toute forme de propagande, veut distinguer le nazi de l'Allemand… On lui reproche son manque de patriotisme.
Le 9 septembre 1944, tout le monde fête la Libération. Suzanne danse aussi la polka. Soudain, dans la foule, quelqu'un la pointe du doigt. La musique s'arrête. La fête tourne au cauchemar. Suzanne Gasper doit comparaître devant un jury populaire improvisé sur la place du village. Elle est tondue. En quelques minutes, le destin de la jeune femme bascule : le professeur plein d'idéal, qui luttait pour l'intégration des filles dans son école, devient l'ennemie de la patrie, la bannie, la pestiférée.
La "traîtresse".
Dans une école des années 70, à Morelange, petite ville frontière belge à deux pas de la France et du Luxembourg, l'enseignant Hervé Jaminet découvre un matin que la plaque commémorative en hommage à l'une de ses amies, a été profanée. En colère, profondément attristé, il décide de raconter à ses élèves l'histoire de cette femme extraordinaire, pour qu'on ne l'oublie pas, pour que sa mémoire ne soit pas salie.
Hervé Jaminet rencontre pour la première fois Suzanne Gasper en 1941. Cette jeune enseignante est une femme cultivée, curieuse, intelligente et surtout libre. Elle cherche à inculquer à ses élèves l'esprit critique, les pousse à analyser, remettre en question chaque affirmation, elle refuse toute forme de propagande, veut distinguer le nazi de l'Allemand… On lui reproche son manque de patriotisme.
Le 9 septembre 1944, tout le monde fête la Libération. Suzanne danse aussi la polka. Soudain, dans la foule, quelqu'un la pointe du doigt. La musique s'arrête. La fête tourne au cauchemar. Suzanne Gasper doit comparaître devant un jury populaire improvisé sur la place du village. Elle est tondue. En quelques minutes, le destin de la jeune femme bascule : le professeur plein d'idéal, qui luttait pour l'intégration des filles dans son école, devient l'ennemie de la patrie, la bannie, la pestiférée.
La "traîtresse".

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
J'ai adoré!
"La traîtresse" parle avec pudeur et sensibilité d'une époque souvent et sciemment oubliée dans les livres d'histoire ou dans la culture populaire, celle qui a suivi la seconde guerre mondiale. Comment vit-on après avoir vécu des années d'occupation? Pour ne pas oublier, on décide de juger... L'auteur dépeint avec force l'expérience d'une jeune femme qui subit la "justice" des siens, simplement parce qu'elle a fait preuve d'ouverture d'esprit et d'audace durant les années de guerre. On se sent proche de Suzanne qui ose, qui s'entête parfois mais qui continue de vivre selon ses convictions. "La traîtresse", c'est aussi une histoire d'amour forte entre deux jeunes gens qui n'imaginaient pas être séparés par leurs choix. J'ai également et particulièrement aimé le point de vue d'Hervé, ami, confident et témoin dépassé des événements. L'écriture est dynamique et sensible. Quelques passages auraient parfois pu être suggérés plutôt qu'écrits mais qu'importe, ils participent à l'émotion que l'on ressent à la lecture de ce premier bon roman de Dominique Zachary. Je conseille donc cette lecture à tous ceux qui veulent vibrer au fil des jours de l'existence de Suzanne et/ou aux autres qui souhaitent approcher des événements souvent peu connus de nos régions.
"La traîtresse" parle avec pudeur et sensibilité d'une époque souvent et sciemment oubliée dans les livres d'histoire ou dans la culture populaire, celle qui a suivi la seconde guerre mondiale. Comment vit-on après avoir vécu des années d'occupation? Pour ne pas oublier, on décide de juger... L'auteur dépeint avec force l'expérience d'une jeune femme qui subit la "justice" des siens, simplement parce qu'elle a fait preuve d'ouverture d'esprit et d'audace durant les années de guerre. On se sent proche de Suzanne qui ose, qui s'entête parfois mais qui continue de vivre selon ses convictions. "La traîtresse", c'est aussi une histoire d'amour forte entre deux jeunes gens qui n'imaginaient pas être séparés par leurs choix. J'ai également et particulièrement aimé le point de vue d'Hervé, ami, confident et témoin dépassé des événements. L'écriture est dynamique et sensible. Quelques passages auraient parfois pu être suggérés plutôt qu'écrits mais qu'importe, ils participent à l'émotion que l'on ressent à la lecture de ce premier bon roman de Dominique Zachary. Je conseille donc cette lecture à tous ceux qui veulent vibrer au fil des jours de l'existence de Suzanne et/ou aux autres qui souhaitent approcher des événements souvent peu connus de nos régions.
  • Passionnant
  • Emouvant
une belle découverte !
La guerre, encore la guerre, toujours la guerre ! Baignée toute mon enfance par les récits d'exode de mes grands-parents, noyée sous les lectures scolaires et innombrables reportages de 40-45, j'arrive doucement à saturation de la thématique ! C'est donc avec un léger soupir que j'ai ouvert ce roman, prête déjà à être confrontée à du "encore", à du "déjà lu"... Et pourtant, quelle surprise ! Dès les premières lignes, je suis emportée! Dominique Zachary offre un point de vue tout à fait inédit de l'événement : les dérapages judiciaires par le conseil de guerre d'Arlon au lendemain de 40-45. Ce roman s'inspire de faits réels; on sent la verve d'un journaliste, le souci d'exactitude historique avec, en filigrane, le contexte social de révolution en matière d'enseignement, de revendications sur le plan de l'égalité des sexes... Une plume engagée certes, mais jamais l'auteur ne tombe dans le ton didactique ou moralisateur. Pas tout à fait récit documentaire non plus, car romancé surtout : le lecteur suit le destin injuste d'une incroyable enseignante, Suzanne, de son ami et collègue Hervé (le narrateur) ainsi que de son mari avocat, Pierre. Narrant la (ou l'in)-justice, l’auteur échappe pourtant au mélodrame et au pathos. Un roman où la fiction ne vulgarise pas grossièrement les faits, mais aide à mieux comprendre une certaine réalité. "La traîtresse" est une jolie découverte de cette rentrée littéraire où le véritable actant de l’histoire reste, pour le lecteur comme pour les personnages, l’esprit critique. Poignant et cruel, j'en conseille la lecture à tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin au contexte de libération… et à tous ceux qui, comme moi, ne s'y intéressent pas.
La guerre, encore la guerre, toujours la guerre ! Baignée toute mon enfance par les récits d'exode de mes grands-parents, noyée sous les lectures scolaires et innombrables reportages de 40-45, j'arrive doucement à saturation de la thématique ! C'est donc avec un léger soupir que j'ai ouvert ce roman, prête déjà à être confrontée à du "encore", à du "déjà lu"... Et pourtant, quelle surprise ! Dès les premières lignes, je suis emportée! Dominique Zachary offre un point de vue tout à fait inédit de l'événement : les dérapages judiciaires par le conseil de guerre d'Arlon au lendemain de 40-45. Ce roman s'inspire de faits réels; on sent la verve d'un journaliste, le souci d'exactitude historique avec, en filigrane, le contexte social de révolution en matière d'enseignement, de revendications sur le plan de l'égalité des sexes... Une plume engagée certes, mais jamais l'auteur ne tombe dans le ton didactique ou moralisateur. Pas tout à fait récit documentaire non plus, car romancé surtout : le lecteur suit le destin injuste d'une incroyable enseignante, Suzanne, de son ami et collègue Hervé (le narrateur) ainsi que de son mari avocat, Pierre. Narrant la (ou l'in)-justice, l’auteur échappe pourtant au mélodrame et au pathos. Un roman où la fiction ne vulgarise pas grossièrement les faits, mais aide à mieux comprendre une certaine réalité. "La traîtresse" est une jolie découverte de cette rentrée littéraire où le véritable actant de l’histoire reste, pour le lecteur comme pour les personnages, l’esprit critique. Poignant et cruel, j'en conseille la lecture à tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin au contexte de libération… et à tous ceux qui, comme moi, ne s'y intéressent pas.
  • Inattendu
  • XXe siècle
  • Belgique
A lire !
J’ai eu la chance de pouvoir lire La Traîtresse de Dominique Zachary avant sa sortie, et j’ai été profondément émue. À l’aide de personnages attachants, il rend le lecteur témoin de l’injustice des procès de l'épuration. Il arrive à nous faire vivre un moment historique sombre à travers une belle histoire d’amour et d’amitié. Quant à la fin, elle est tout simplement sublime. Ce livre aura toute sa place dans ma bibliothèque !
J’ai eu la chance de pouvoir lire La Traîtresse de Dominique Zachary avant sa sortie, et j’ai été profondément émue. À l’aide de personnages attachants, il rend le lecteur témoin de l’injustice des procès de l'épuration. Il arrive à nous faire vivre un moment historique sombre à travers une belle histoire d’amour et d’amitié. Quant à la fin, elle est tout simplement sublime. Ce livre aura toute sa place dans ma bibliothèque !
  • Passionnant
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • Belgique
  • Bouleversant
  • Suzanne Gasper
  • Pierre Clarens
  • Hervé Jaminet
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