La torture judiciaire dans la France de l'Ancien Régime : Lumières sur la Question

Par : Eric Wenzel

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  • Nombre de pages137
  • PrésentationBroché
  • Poids0.218 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-915611-89-2
  • EAN9782915611892
  • Date de parution06/05/2011
  • CollectionSociétés
  • ÉditeurEU de Dijon
  • PréfacierBenoît Garnot

Résumé

La torture judiciaire, la Question, fait partie de la légende noire de la justice médiévale puis celle de l'époque moderne, de la Renaissance à la Révolution. Légion sont les romans et films historiques à faire de la torture, à l'instar d'autres "institutions" fantasmées (droit de cuissage, prima nocte...), l'un des symboles de la justice "du temps des rois". Si la Question fait partie de l'arsenal pénal de l'ancienne France, celle du "temps des supplices", il convient de l'éloigner de nombreux clichés : elle n'est pas un héritage de l'Inquisition médiévale, n'est pas systématiquement employée par des juges ou bourreaux sadiques à l'encontre de malheureux petits délinquants, est au contraire parfaitement réglée et encadrée, d'un usage limité, et doit se comprendre dans une véritable culture de l'aveu, alors considéré comme la "reine des preuves".
Les remontrances émises contre la torture judiciaire de Montaigne aux philosophes des Lumières, époque où elle n'est plus guère qu'un souvenir dans les pratiques judiciaires, n'ont à la vérité été que de peu d'influence sur sa disparition officielle sous Louis XVI. Si la Question finit par s'éteindre dans nombre de pays européens au cours du XVIIIe siècle, c'est surtout du fait des progrès de l'intime conviction, mode de preuve qui rend de moins en moins opératoire le recours à l'aveu forcé.
La torture judiciaire, la Question, fait partie de la légende noire de la justice médiévale puis celle de l'époque moderne, de la Renaissance à la Révolution. Légion sont les romans et films historiques à faire de la torture, à l'instar d'autres "institutions" fantasmées (droit de cuissage, prima nocte...), l'un des symboles de la justice "du temps des rois". Si la Question fait partie de l'arsenal pénal de l'ancienne France, celle du "temps des supplices", il convient de l'éloigner de nombreux clichés : elle n'est pas un héritage de l'Inquisition médiévale, n'est pas systématiquement employée par des juges ou bourreaux sadiques à l'encontre de malheureux petits délinquants, est au contraire parfaitement réglée et encadrée, d'un usage limité, et doit se comprendre dans une véritable culture de l'aveu, alors considéré comme la "reine des preuves".
Les remontrances émises contre la torture judiciaire de Montaigne aux philosophes des Lumières, époque où elle n'est plus guère qu'un souvenir dans les pratiques judiciaires, n'ont à la vérité été que de peu d'influence sur sa disparition officielle sous Louis XVI. Si la Question finit par s'éteindre dans nombre de pays européens au cours du XVIIIe siècle, c'est surtout du fait des progrès de l'intime conviction, mode de preuve qui rend de moins en moins opératoire le recours à l'aveu forcé.