" M. de Larnage, sauvez-nous, sauvez-nous ! " hurlaient les épileptiques de la Salpêtrière en s'accrochant à ses vêtements. Le fondateur de l'asile de La Teppe, pour sauver ceux qui étaient atteints du " haut mal ", n'avait pour seules armes que le " secret du gallium ", que l'on cueillait à la pleine lune de mai et de septembre sur les collines de Tain l'Hermitage, et une foi immense en la Charité et en l'action humaine. Il allait fonder le premier établissement connu au monde entièrement dédié au traitement de l'épilepsie. En 150 ans, La Teppe, d'asile inconnu, où l'on cachait la honte d'une maladie effrayante, se transforma en une sorte de famille, de phalanstère, pour devenir de nos jours un pôle de référence dans la prise en charge de l'épilepsie. Un concentré d'histoire, non seulement du développement surprenant d'un établissement unique en son genre, mais également de la société française, au point de vue médical, politique, sociologique et religieux, une réflexion sur le " mal ", une leçon sur le travail et le sens de l'humain de la part de femmes et d'hommes qui s'attachèrent à une œuvre à la fois singulière et universelle.
" M. de Larnage, sauvez-nous, sauvez-nous ! " hurlaient les épileptiques de la Salpêtrière en s'accrochant à ses vêtements. Le fondateur de l'asile de La Teppe, pour sauver ceux qui étaient atteints du " haut mal ", n'avait pour seules armes que le " secret du gallium ", que l'on cueillait à la pleine lune de mai et de septembre sur les collines de Tain l'Hermitage, et une foi immense en la Charité et en l'action humaine. Il allait fonder le premier établissement connu au monde entièrement dédié au traitement de l'épilepsie. En 150 ans, La Teppe, d'asile inconnu, où l'on cachait la honte d'une maladie effrayante, se transforma en une sorte de famille, de phalanstère, pour devenir de nos jours un pôle de référence dans la prise en charge de l'épilepsie. Un concentré d'histoire, non seulement du développement surprenant d'un établissement unique en son genre, mais également de la société française, au point de vue médical, politique, sociologique et religieux, une réflexion sur le " mal ", une leçon sur le travail et le sens de l'humain de la part de femmes et d'hommes qui s'attachèrent à une œuvre à la fois singulière et universelle.