La statuette équestre de Charlemagne
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- Nombre de pages48
- PrésentationBroché
- Poids0.125 kg
- Dimensions14,1 cm × 21,5 cm × 0,6 cm
- ISBN2-7118-3984-2
- EAN9782711839841
- Date de parution18/11/1999
- Collectionsolo
- ÉditeurRMN
Résumé
Chef-d'œuvre insigne du département des Objets d'art, la statuette équestre dite "de Charlemagne" appartient à cette catégorie d'œuvres, à la fois repères et symboles, qui jalonnent l'histoire autant que l'histoire de l'art. Portrait supposé de l'empereur "à la barbe fleurie", elle fait la liaison entre le monde antique et le monde médiéval. C'est un des rares exemples connus de l'art du bronze carolingien ; le bronzier a renoué ici avec la tradition de la fonte antique et créé son personnage pour l'adapter à un cheval, vraisemblablement du Bas-Empire.
Qu'il ait voulu évoquer Charlemagne ou Charles le Chauve, il a surtout composé une statue équestre, type de représentation officielle qui n'est pas habituelle pour les empereurs carolingiens, mais qui s'inscrit davantage dans ce courant de retour délibéré aux sources antiques, caractéristique de la "renaissance carolingienne". Le "Charlemagne" du Louvre, qui s'inspire de statues romaines comme celle de Marc Aurèle à Rome, offre ainsi une image du souverain carolingien, défenseur de l'Église, "nouveau César et nouveau Constantin".
Chef-d'œuvre insigne du département des Objets d'art, la statuette équestre dite "de Charlemagne" appartient à cette catégorie d'œuvres, à la fois repères et symboles, qui jalonnent l'histoire autant que l'histoire de l'art. Portrait supposé de l'empereur "à la barbe fleurie", elle fait la liaison entre le monde antique et le monde médiéval. C'est un des rares exemples connus de l'art du bronze carolingien ; le bronzier a renoué ici avec la tradition de la fonte antique et créé son personnage pour l'adapter à un cheval, vraisemblablement du Bas-Empire.
Qu'il ait voulu évoquer Charlemagne ou Charles le Chauve, il a surtout composé une statue équestre, type de représentation officielle qui n'est pas habituelle pour les empereurs carolingiens, mais qui s'inscrit davantage dans ce courant de retour délibéré aux sources antiques, caractéristique de la "renaissance carolingienne". Le "Charlemagne" du Louvre, qui s'inspire de statues romaines comme celle de Marc Aurèle à Rome, offre ainsi une image du souverain carolingien, défenseur de l'Église, "nouveau César et nouveau Constantin".