La "sprezzatura". De l'excellence à la grâce

Par : Roderick-Pascal Waters
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  • Nombre de pages400
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.534 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,0 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-251-45722-2
  • EAN9782251457222
  • Date de parution07/05/2025
  • CollectionLes Belles Lettres/essais
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

Dans son Livre du courtisan de 1528, Baldassare Castiglione baptisait sprezzatura une certaine désinvolture nonchalante "qui s'exprime par un mot, par un rire, par un geste, et qui montre que l'on n'attache pas d'importance à ce que l'on fait" , "pour faire croire à celui qui regarde que l'on ne saurait ni ne pourrait se tromper" . Il nommait ainsi, il y a cinq siècles, un comportement dont nous faisons fréquemment l'expérience mi-émerveillée, mi-médusée, dans l'enseignement, le sport, l'espace social, l'espace médiatique...
Mais que révèle l'invention de la sprezzatura ? Que sont vis-à-vis d'elle l' "affectation" , la dissimulation ou l'imagination ? Est-elle mépris, déprise, désinvolture, nonchalance ? Tient-elle de l'art ou du miracle ? Est-elle apparentée au "naturel" , à la beauté renaissante, au maniérisme, au génie ou au je-ne-sais-quoi ? Comment la société de cour lui donne-t-elle sens ? Surtout : pour nous, qu'est-elle et que peut-elle ? Répondre à ces questions, et à bien d'autres encore, c'est mettre en pleine lumière un phénomène captivant, au coeur de nos propres existences.
C'est promettre, au-delà de l'excellence, une possibilité de la grâce.
Dans son Livre du courtisan de 1528, Baldassare Castiglione baptisait sprezzatura une certaine désinvolture nonchalante "qui s'exprime par un mot, par un rire, par un geste, et qui montre que l'on n'attache pas d'importance à ce que l'on fait" , "pour faire croire à celui qui regarde que l'on ne saurait ni ne pourrait se tromper" . Il nommait ainsi, il y a cinq siècles, un comportement dont nous faisons fréquemment l'expérience mi-émerveillée, mi-médusée, dans l'enseignement, le sport, l'espace social, l'espace médiatique...
Mais que révèle l'invention de la sprezzatura ? Que sont vis-à-vis d'elle l' "affectation" , la dissimulation ou l'imagination ? Est-elle mépris, déprise, désinvolture, nonchalance ? Tient-elle de l'art ou du miracle ? Est-elle apparentée au "naturel" , à la beauté renaissante, au maniérisme, au génie ou au je-ne-sais-quoi ? Comment la société de cour lui donne-t-elle sens ? Surtout : pour nous, qu'est-elle et que peut-elle ? Répondre à ces questions, et à bien d'autres encore, c'est mettre en pleine lumière un phénomène captivant, au coeur de nos propres existences.
C'est promettre, au-delà de l'excellence, une possibilité de la grâce.