La Sortie De Guerre. Une Rupture Historique, Deux Reponses Strategiques : Les Etats-Unis Et La France Face A L'Apres-Guerre Froide
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- Nombre de pages240
- PrésentationBroché
- Poids0.445 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-7178-4554-2
- EAN9782717845549
- Date de parution03/12/2002
- CollectionBibliothèque stratégique
- ÉditeurEconomica
Résumé
1991 : la guerre est finie.
Les Te deum retentissent. Victoire et paix. Ce n'est malheureusement pas si simple. Aujourd'hui, les États-Unis prétendent vouloir terminer un conflit inachevé contre l'Irak. Cependant la victoire militaire était indiscutable. Ainsi se pose la complexité d'une sortie de guerre. Qui a véritablement gagné ? Pour combien de temps ? En comparant les États-Unis et la France dans les années qui entourèrent la fin présumée de la guerre froide, nous avons cherché à comprendre la situation de chacun de ces États : ce qu'ils ont gagné, ce qu'ils ont perdu sur l'échelle de la puissance internationale tout en recherchant, au niveau de la théorie stratégique, ce que signifie la notion de victoire. Une fin de guerre n'est rien d'autre que la préparation du rapport de puissance qui va suivre. C'est à cette aune que cet ouvrage évalue qui, des États-Unis ou de la France, a tiré le meilleur parti de la défaite de l'Union soviétique et qui a su s'adapter, au mieux de ses intérêts, à la situation bouleversante qui en résultait. Prenant en compte les évolutions technologiques majeures (le recul du nucléaire, le progrès de l'information militaire), considérant le retour des opérations dans la stratégie militaire jusqu'alors focalisée autour de la dissuasion nucléaire, cette analyse stratégique contribue à la compréhension des éléments structurels de l'évolution des rapports stratégiques actuels.
Les Te deum retentissent. Victoire et paix. Ce n'est malheureusement pas si simple. Aujourd'hui, les États-Unis prétendent vouloir terminer un conflit inachevé contre l'Irak. Cependant la victoire militaire était indiscutable. Ainsi se pose la complexité d'une sortie de guerre. Qui a véritablement gagné ? Pour combien de temps ? En comparant les États-Unis et la France dans les années qui entourèrent la fin présumée de la guerre froide, nous avons cherché à comprendre la situation de chacun de ces États : ce qu'ils ont gagné, ce qu'ils ont perdu sur l'échelle de la puissance internationale tout en recherchant, au niveau de la théorie stratégique, ce que signifie la notion de victoire. Une fin de guerre n'est rien d'autre que la préparation du rapport de puissance qui va suivre. C'est à cette aune que cet ouvrage évalue qui, des États-Unis ou de la France, a tiré le meilleur parti de la défaite de l'Union soviétique et qui a su s'adapter, au mieux de ses intérêts, à la situation bouleversante qui en résultait. Prenant en compte les évolutions technologiques majeures (le recul du nucléaire, le progrès de l'information militaire), considérant le retour des opérations dans la stratégie militaire jusqu'alors focalisée autour de la dissuasion nucléaire, cette analyse stratégique contribue à la compréhension des éléments structurels de l'évolution des rapports stratégiques actuels.
1991 : la guerre est finie.
Les Te deum retentissent. Victoire et paix. Ce n'est malheureusement pas si simple. Aujourd'hui, les États-Unis prétendent vouloir terminer un conflit inachevé contre l'Irak. Cependant la victoire militaire était indiscutable. Ainsi se pose la complexité d'une sortie de guerre. Qui a véritablement gagné ? Pour combien de temps ? En comparant les États-Unis et la France dans les années qui entourèrent la fin présumée de la guerre froide, nous avons cherché à comprendre la situation de chacun de ces États : ce qu'ils ont gagné, ce qu'ils ont perdu sur l'échelle de la puissance internationale tout en recherchant, au niveau de la théorie stratégique, ce que signifie la notion de victoire. Une fin de guerre n'est rien d'autre que la préparation du rapport de puissance qui va suivre. C'est à cette aune que cet ouvrage évalue qui, des États-Unis ou de la France, a tiré le meilleur parti de la défaite de l'Union soviétique et qui a su s'adapter, au mieux de ses intérêts, à la situation bouleversante qui en résultait. Prenant en compte les évolutions technologiques majeures (le recul du nucléaire, le progrès de l'information militaire), considérant le retour des opérations dans la stratégie militaire jusqu'alors focalisée autour de la dissuasion nucléaire, cette analyse stratégique contribue à la compréhension des éléments structurels de l'évolution des rapports stratégiques actuels.
Les Te deum retentissent. Victoire et paix. Ce n'est malheureusement pas si simple. Aujourd'hui, les États-Unis prétendent vouloir terminer un conflit inachevé contre l'Irak. Cependant la victoire militaire était indiscutable. Ainsi se pose la complexité d'une sortie de guerre. Qui a véritablement gagné ? Pour combien de temps ? En comparant les États-Unis et la France dans les années qui entourèrent la fin présumée de la guerre froide, nous avons cherché à comprendre la situation de chacun de ces États : ce qu'ils ont gagné, ce qu'ils ont perdu sur l'échelle de la puissance internationale tout en recherchant, au niveau de la théorie stratégique, ce que signifie la notion de victoire. Une fin de guerre n'est rien d'autre que la préparation du rapport de puissance qui va suivre. C'est à cette aune que cet ouvrage évalue qui, des États-Unis ou de la France, a tiré le meilleur parti de la défaite de l'Union soviétique et qui a su s'adapter, au mieux de ses intérêts, à la situation bouleversante qui en résultait. Prenant en compte les évolutions technologiques majeures (le recul du nucléaire, le progrès de l'information militaire), considérant le retour des opérations dans la stratégie militaire jusqu'alors focalisée autour de la dissuasion nucléaire, cette analyse stratégique contribue à la compréhension des éléments structurels de l'évolution des rapports stratégiques actuels.