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- Nombre de pages220
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.14 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-07-277940-4
- EAN9782072779404
- Date de parution15/10/2018
- CollectionFolio. Essais
- ÉditeurGallimard
Résumé
Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle : "Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier."
Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle : "Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier."
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
2 Coups de cœur
de nos libraires
Mathilde Le Guay— Decitre Part-Dieu
5/5
“ attention chef d'oeuvre ”
Bien plus puissantes que toutes les uchronies, dystopies, prospectives, analyses expertes, romans-monde et autres pavés fleuves, collapsologies et utopies incluses...., ces variations philosophiques et poétiques, artistiquement et logiquement orchestrées, sur le thème du désastre capitaliste en expansion depuis les années 50, accéléré dans les 70ies, intensifié dans les 80ies (irréversible en 2020?) sont juste géniales. Il n'est jamais trop tard pour aimer un texte majeur, ce serait triste de s'en passer.
Bien plus puissantes que toutes les uchronies, dystopies, prospectives, analyses expertes, romans-monde et autres pavés fleuves, collapsologies et utopies incluses...., ces variations philosophiques et poétiques, artistiquement et logiquement orchestrées, sur le thème du désastre capitaliste en expansion depuis les années 50, accéléré dans les 70ies, intensifié dans les 80ies (irréversible en 2020?) sont juste géniales. Il n'est jamais trop tard pour aimer un texte majeur, ce serait triste de s'en passer.

Mathilde Le Guay— Decitre Part-Dieu
5/5
“ "Le spectacle est le mauvais reve de la société moderne enchainée " ”
en 1967 paraissait un essai confinant à de la politique-fiction qui devint le manifeste visionnaire du 21ème ; du fin fond de ses brumes éthyliques un étudiant en cinéma un peu paumé nous donnait ce texte intégralement composé de punchlines (un siècle après le Capital de Marx, en -50 avant E.M...) in situ et programmatique. Nous n'avons pas dévié. Dommage....Depuis, l'individu s'est affirmé comme morceau de masse, les loisirs ont remplacé la culture, et les egos ont gonflé en mode stade du miroir : il est plus que jamais nécessaire de (re)découvrir ce « grand oeuvre ». La version lue par GD himself (https://www.youtube.com/watch?v=eE_nu1n7-jI) ne remplace pas la version papier(ndlr..) est également précieuse.
Majeur et essentiel...
en 1967 paraissait un essai confinant à de la politique-fiction qui devint le manifeste visionnaire du 21ème ; du fin fond de ses brumes éthyliques un étudiant en cinéma un peu paumé nous donnait ce texte intégralement composé de punchlines (un siècle après le Capital de Marx, en -50 avant E.M...) in situ et programmatique. Nous n'avons pas dévié. Dommage....Depuis, l'individu s'est affirmé comme morceau de masse, les loisirs ont remplacé la culture, et les egos ont gonflé en mode stade du miroir : il est plus que jamais nécessaire de (re)découvrir ce « grand oeuvre ». La version lue par GD himself (https://www.youtube.com/watch?v=eE_nu1n7-jI) ne remplace pas la version papier(ndlr..) est également précieuse.
Majeur et essentiel...
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
4/5

5/5
“ Immuable actualité ”
Il est toujours étrange de constater que de nombreux livres, malgré les années qui inlassablement défilent et qu'ils semblent traverser sans prendre un pli, restent d'une brulante actualité.
Il y a cinquante ans l'auteur nous alertait dès les premières lignes : "tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation", ces paroles résonnent aujourd'hui avec une force presque ambivalente : cette maxime va-t-elle s'avérer de plus en plus vraie - au fur et à mesure notamment des retombées digitales sur l'univers social ?
Tout en gardant bien la saveur des années soixante, cette œuvre semble presque s'"actualiser" et se décline avec une surprenante pertinence sur nos quotidiens bien des années plus tard. Une lecture frappante!
Il est toujours étrange de constater que de nombreux livres, malgré les années qui inlassablement défilent et qu'ils semblent traverser sans prendre un pli, restent d'une brulante actualité.
Il y a cinquante ans l'auteur nous alertait dès les premières lignes : "tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation", ces paroles résonnent aujourd'hui avec une force presque ambivalente : cette maxime va-t-elle s'avérer de plus en plus vraie - au fur et à mesure notamment des retombées digitales sur l'univers social ?
Tout en gardant bien la saveur des années soixante, cette œuvre semble presque s'"actualiser" et se décline avec une surprenante pertinence sur nos quotidiens bien des années plus tard. Une lecture frappante!
“ Intéressant ”
Sur le contenu:
Analyse intéressante et assez cohérente sur l'état de la vie sociale. Il écrit la perte de repères, la désillusion, un sens altéré de la vie sociale, une sorte de déshumanisation de l'être au profit de l'aliénation consommatrice.
Chaque chapitre donne à entrer dans un aspect de sa vision particulière de la société.
Beaucoup de notion intéressante à découvrir comme celle de l'image, du spectacle, de la séparation....
Analyse trop hâtive et pas assez éclairée sur le rôle de la science dans les théories sociales.
Il décrit également la bourgeoisie et la bureaucratie comme "acteurs" et le prolétariat comme "spectateurs". A mon sens, bien qu’il soit nécessaire de distinguer ces deux entités, elle subissent cependant de manière égales les forces pressantes du monde du spectacle.
Sur le style:
Hermétique, mais tout de même intéressant. tournures d'expression originales.
Sur le contenu:
Analyse intéressante et assez cohérente sur l'état de la vie sociale. Il écrit la perte de repères, la désillusion, un sens altéré de la vie sociale, une sorte de déshumanisation de l'être au profit de l'aliénation consommatrice.
Chaque chapitre donne à entrer dans un aspect de sa vision particulière de la société.
Beaucoup de notion intéressante à découvrir comme celle de l'image, du spectacle, de la séparation....
Analyse trop hâtive et pas assez éclairée sur le rôle de la science dans les théories sociales.
Il décrit également la bourgeoisie et la bureaucratie comme "acteurs" et le prolétariat comme "spectateurs". A mon sens, bien qu’il soit nécessaire de distinguer ces deux entités, elle subissent cependant de manière égales les forces pressantes du monde du spectacle.
Sur le style:
Hermétique, mais tout de même intéressant. tournures d'expression originales.

5/5
“ La société du spectacle : notre société ? ”
"Effacement des limites du moi et du monde par l'écrasement du moi qu'assiège la présence-absence du monde", aliénation par la consommation d'illusions, prolétarisation par désocialisation, partition de l'homme et de la Société par la représentation du réel en spectaculaire ... Longue est la liste, que dresse Guy Debord, des symptômes/outils de la société du spectacle qui impose sa quasi-domination sur tout le monde moderne dans lequel nous vivons. Critique radicale, cet ouvrage, à la forme à la fois originale et utile pour retrouver des assertions précises, peut paraître assez hermétique au néophyte de la sociologie, mais il est une grille de lecture indispensable pour comprendre, au-delà des paradigmes usuels et constamment rabâchés, quel est l'emprise d'une certaine vision-du-monde sur nos vies, extérieurement et, ce qui semble encore plus effrayant, dans notre façon de penser le monde et nos rapports sociaux.
"Effacement des limites du moi et du monde par l'écrasement du moi qu'assiège la présence-absence du monde", aliénation par la consommation d'illusions, prolétarisation par désocialisation, partition de l'homme et de la Société par la représentation du réel en spectaculaire ... Longue est la liste, que dresse Guy Debord, des symptômes/outils de la société du spectacle qui impose sa quasi-domination sur tout le monde moderne dans lequel nous vivons. Critique radicale, cet ouvrage, à la forme à la fois originale et utile pour retrouver des assertions précises, peut paraître assez hermétique au néophyte de la sociologie, mais il est une grille de lecture indispensable pour comprendre, au-delà des paradigmes usuels et constamment rabâchés, quel est l'emprise d'une certaine vision-du-monde sur nos vies, extérieurement et, ce qui semble encore plus effrayant, dans notre façon de penser le monde et nos rapports sociaux.
- Polémique
- Indispensable
- Instructif
- révélation
A propos de Guy Debord

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5/5
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