La Science Classique. Xvieme-Xviiieme Siecle, Dictionnaire Critique

Par : Robert Halleux, Michel Blay

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  • Nombre de pages871
  • PrésentationRelié
  • Poids1.615 kg
  • Dimensions18,0 cm × 26,2 cm × 4,9 cm
  • ISBN2-08-211566-6
  • EAN9782082115667
  • Date de parution09/10/1998
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

Succédant à la science d'Aristote, de Ptolémée et de Galien, la science que nous appelons classique s'est déployée en Occident pendant plus de trois siècles, accompagnée, dans sa genèse, par la constitution d'une nouvelle raison. Le projet mécaniste et la mathématisation gouvernent désormais l'appréhension conjointe de la nature céleste et terrestre. Ils sont servis par de nouvelles méthodes centrées sur le couple ratio - experientia, le calcul et l'expérience : dès lors, calculer, mesurer, observer, déduire sont pratiqués de concert. Vouée à une application universelle, la science classique a suscité dans ses débuts des recherches peu conformes, nous semble-t-il aujourd'hui, à la mise en oeuvre d'une raison véritablement scientifique. Quel rôle l'expérience alchimique a-t-elle joué dans la méthode expérimentale ? Dans quelle mesure les spéculations mystiques sur les nombres ont-elles nourri la mathématisation de l'univers ? Comment expliquer que Kepler ait dressé des horoscopes et que Van Helmont ait cru fabriquer de l'or ? Autant de paradoxes qui invitent à se pencher sur le contexte et l'environnement conceptuel de la science classique. Regroupant en quatre parties plusieurs dizaines d'essais, ce Dictionnaire critique traite, dans un premier temps, des milieux, des réseaux et des institutions qui ont contribué à l'apparition de la science classique, ainsi qu'à sa diffusion. Il présente ensuite les acteurs principaux de cette révolution, puis analyse les concepts et les débats les plus caractéristiques : de l'infini à l'hermétisme en passant par les instruments, les atomes ou le mécanisme, ce sont autant de facettes, polies une à une, de la nouvelle science. Enfin, une quatrième partie décrit, de façon plus large, l'évolution des territoires du savoir, comme l'histoire naturelle ou l'homme, le mouvement ou la lumière, l'algèbre et la géométrie. Conduite par une équipe internationale de chercheurs, cette entreprise montre que, dans ses conquêtes et jusque dans ses égarements, la raison scientifique propre à la science classique, soucieuse de saisir la vérité des choses, a modelé la vision du monde des hommes du XXe siècle.
Succédant à la science d'Aristote, de Ptolémée et de Galien, la science que nous appelons classique s'est déployée en Occident pendant plus de trois siècles, accompagnée, dans sa genèse, par la constitution d'une nouvelle raison. Le projet mécaniste et la mathématisation gouvernent désormais l'appréhension conjointe de la nature céleste et terrestre. Ils sont servis par de nouvelles méthodes centrées sur le couple ratio - experientia, le calcul et l'expérience : dès lors, calculer, mesurer, observer, déduire sont pratiqués de concert. Vouée à une application universelle, la science classique a suscité dans ses débuts des recherches peu conformes, nous semble-t-il aujourd'hui, à la mise en oeuvre d'une raison véritablement scientifique. Quel rôle l'expérience alchimique a-t-elle joué dans la méthode expérimentale ? Dans quelle mesure les spéculations mystiques sur les nombres ont-elles nourri la mathématisation de l'univers ? Comment expliquer que Kepler ait dressé des horoscopes et que Van Helmont ait cru fabriquer de l'or ? Autant de paradoxes qui invitent à se pencher sur le contexte et l'environnement conceptuel de la science classique. Regroupant en quatre parties plusieurs dizaines d'essais, ce Dictionnaire critique traite, dans un premier temps, des milieux, des réseaux et des institutions qui ont contribué à l'apparition de la science classique, ainsi qu'à sa diffusion. Il présente ensuite les acteurs principaux de cette révolution, puis analyse les concepts et les débats les plus caractéristiques : de l'infini à l'hermétisme en passant par les instruments, les atomes ou le mécanisme, ce sont autant de facettes, polies une à une, de la nouvelle science. Enfin, une quatrième partie décrit, de façon plus large, l'évolution des territoires du savoir, comme l'histoire naturelle ou l'homme, le mouvement ou la lumière, l'algèbre et la géométrie. Conduite par une équipe internationale de chercheurs, cette entreprise montre que, dans ses conquêtes et jusque dans ses égarements, la raison scientifique propre à la science classique, soucieuse de saisir la vérité des choses, a modelé la vision du monde des hommes du XXe siècle.