La Sagesse de la Monteuse de film

Par : Noëlle Boisson

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages112
  • PrésentationBroché
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions10,5 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-915543-09-7
  • EAN9782915543094
  • Date de parution07/03/2005
  • CollectionSagesse d'un métier
  • ÉditeurJean-Claude Béhar

Résumé

1993, Saigon : tournage du film de Jean-Jacques Annaud, L'Amant.
La rivière dormait, plate, immobile. Soudain, la jeune vietnamienne a émis un son étrange, un appel strident et fluide qui affleurait l'eau. Puis, du plus lointain de la rivière un passeur est arrivé lentement sur sa barque. Le montage est comme cela. Dans le silence, après l'agitation du tournage, le réalisateur continue son aventure. Le monteur est là, sait depuis longtemps ce qu'on attend de lui, reconnaît l'appel et s'adapte à celui qui lui a fait signe. Il emmène "l'autre" sur sa barque, mouvante, souple et légère, traversant sans bruit les incertitudes, les intempéries intérieures, et le dépose quelques mois plus tard sur l'autre rive. Alors le passeur repart. Les monteurs apparaissent ainsi dans la vie d'un réalisateur, de manière épisodique, discrète, efficace. Sans eux, la route n'aurait pas de suite.
1993, Saigon : tournage du film de Jean-Jacques Annaud, L'Amant.
La rivière dormait, plate, immobile. Soudain, la jeune vietnamienne a émis un son étrange, un appel strident et fluide qui affleurait l'eau. Puis, du plus lointain de la rivière un passeur est arrivé lentement sur sa barque. Le montage est comme cela. Dans le silence, après l'agitation du tournage, le réalisateur continue son aventure. Le monteur est là, sait depuis longtemps ce qu'on attend de lui, reconnaît l'appel et s'adapte à celui qui lui a fait signe. Il emmène "l'autre" sur sa barque, mouvante, souple et légère, traversant sans bruit les incertitudes, les intempéries intérieures, et le dépose quelques mois plus tard sur l'autre rive. Alors le passeur repart. Les monteurs apparaissent ainsi dans la vie d'un réalisateur, de manière épisodique, discrète, efficace. Sans eux, la route n'aurait pas de suite.