La route de Myos Hormos 2 volumes. L'armée romaine dans le désert oriental d'Egypte

Par : Hélène Cuvigny

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  • Nombre de pages950
  • PrésentationPack
  • Poids3.55 kg
  • Dimensions24,5 cm × 33,0 cm × 4,6 cm
  • ISBN978-2-7247-0340-5
  • EAN9782724703405
  • Date de parution07/03/2007
  • CollectionFouilles de l'IFAO
  • ÉditeurIFAO

Résumé

Fondé au 2e siècle av. J.-C. sur la rive occidentale de la mer Rouge, le port de Myos Hormos connut son apogée au lendemain de la conquête romaine de l'Egypte; c'est alors que des caravanes allaient et venaient entre Koptos, le grand port nilotique, et Myos Hormos, transbordant produits occidentaux et érythréens. Pourtant, la plupart des fortins (praesidia) dont les Romains ont équipé cette route, qu'ils appelaient la " route de Myos Hormos " ou " route Myshormitique ", datent d'une époque ultérieure et ne semblent guère en phase avec le trafic commercial. A défaut d'informations sur les échanges de Rome avec l'Inde et l'Arabie, quatre saisons de fouilles et de relevés sur les fortins de la route de Myos Hormos entre 1994 et 1997 ont précisé les connaissances sur l'action de Rome dans le désert Oriental égyptien pendant la période où fonctionna le réseau de praesidia, de Vespasien jusqu'au début du 3e siècle. Chacun de ces fortins, commandé par un curator praesidii responsable devant le préfet du désert de Bérénice, servait de relais pour la poste officielle, assurant une communication rapide des nouvelles du désert et des ordres venus de la vallée. Les dépotoirs, en particulier ceux de Krokodilô et de Maximianon, ont livré des détritus divers, témoins du quotidien des occupants : céramique, verrerie, cuir, textiles, déchets alimentaires et, surtout, textes grecs et latins sur ostraca. Trouvés par centaines, ceux-ci nous font entrer dans l'intimité de la poignée de militaires qui vivaient à l'abri de ces murs en symbiose avec des civils au statut indécis. Les ostraca parlent de la police du désert, des remous perpétrés par les " barbares ", mais aussi des affaires de Philoklès, épicier et proxénète sous le règne de Trajan, et, en général, de la façon dont la vie s'organisait dans ces conditions extrêmes.
Fondé au 2e siècle av. J.-C. sur la rive occidentale de la mer Rouge, le port de Myos Hormos connut son apogée au lendemain de la conquête romaine de l'Egypte; c'est alors que des caravanes allaient et venaient entre Koptos, le grand port nilotique, et Myos Hormos, transbordant produits occidentaux et érythréens. Pourtant, la plupart des fortins (praesidia) dont les Romains ont équipé cette route, qu'ils appelaient la " route de Myos Hormos " ou " route Myshormitique ", datent d'une époque ultérieure et ne semblent guère en phase avec le trafic commercial. A défaut d'informations sur les échanges de Rome avec l'Inde et l'Arabie, quatre saisons de fouilles et de relevés sur les fortins de la route de Myos Hormos entre 1994 et 1997 ont précisé les connaissances sur l'action de Rome dans le désert Oriental égyptien pendant la période où fonctionna le réseau de praesidia, de Vespasien jusqu'au début du 3e siècle. Chacun de ces fortins, commandé par un curator praesidii responsable devant le préfet du désert de Bérénice, servait de relais pour la poste officielle, assurant une communication rapide des nouvelles du désert et des ordres venus de la vallée. Les dépotoirs, en particulier ceux de Krokodilô et de Maximianon, ont livré des détritus divers, témoins du quotidien des occupants : céramique, verrerie, cuir, textiles, déchets alimentaires et, surtout, textes grecs et latins sur ostraca. Trouvés par centaines, ceux-ci nous font entrer dans l'intimité de la poignée de militaires qui vivaient à l'abri de ces murs en symbiose avec des civils au statut indécis. Les ostraca parlent de la police du désert, des remous perpétrés par les " barbares ", mais aussi des affaires de Philoklès, épicier et proxénète sous le règne de Trajan, et, en général, de la façon dont la vie s'organisait dans ces conditions extrêmes.