La robe et la plume. René Pichot de la Graverie, avocat et magistrat à Laval au XVIIIème siècle

Par : Frédérique Pitou

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  • Nombre de pages387
  • PrésentationBroché
  • Poids0.625 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN2-86847-803-4
  • EAN9782868478030
  • Date de parution20/05/2003
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Bien que méconnu de nos contemporains, y compris dans sa propre ville, René Pichot de la Graverie (1690-1768) est une grande figure du XVIIIe siècle lavallois. Il embrasse en 1712 la profession d'avocat avant d'obtenir en 1745 la charge de premier juge du siège ordinaire que la maladie lui fait abandonner en 1764. Lors de ces cinquante dernières années de vie professionnelle, il ne cesse d'écrire, rapportant tout d'abord les sentences remarquables qu'il doit rendre, puis les assemblées auxquelles il participe, enfin les incidents de la vie urbaine. Restée manuscrite, cette masse documentaire est une mine de renseignements, non seulement sur la justice, mais aussi sur la société et l'exercice du pouvoir dans une ville manufacturière et seigneuriale du XVIIIe siècle. On y lit également la " vision du monde " d'un petit juge de bailliage, attaché à la dignité de la magistrature qu'il considère comme le premier corps du royaume et soucieux avant tout de l'intérêt public. C'est toujours en son nom qu'il agit, où qu'il se situe, comme syndic des avocats, comme marguillier, comme directeur des hôpitaux, comme premier juge. Ses actions éclairent ce que pouvait être la marge de manœuvre d'un notable provincial dans le premier XVIIIe siècle, ses écrits montrent les limites de sa modernité : s'il est contemporain de Voltaire et admise son Siècle de Louis XIV, il réprouve absolument " l'irreligion " de ses autres ouvrages ; Pichot n'est pas un homme des Lumières.
Bien que méconnu de nos contemporains, y compris dans sa propre ville, René Pichot de la Graverie (1690-1768) est une grande figure du XVIIIe siècle lavallois. Il embrasse en 1712 la profession d'avocat avant d'obtenir en 1745 la charge de premier juge du siège ordinaire que la maladie lui fait abandonner en 1764. Lors de ces cinquante dernières années de vie professionnelle, il ne cesse d'écrire, rapportant tout d'abord les sentences remarquables qu'il doit rendre, puis les assemblées auxquelles il participe, enfin les incidents de la vie urbaine. Restée manuscrite, cette masse documentaire est une mine de renseignements, non seulement sur la justice, mais aussi sur la société et l'exercice du pouvoir dans une ville manufacturière et seigneuriale du XVIIIe siècle. On y lit également la " vision du monde " d'un petit juge de bailliage, attaché à la dignité de la magistrature qu'il considère comme le premier corps du royaume et soucieux avant tout de l'intérêt public. C'est toujours en son nom qu'il agit, où qu'il se situe, comme syndic des avocats, comme marguillier, comme directeur des hôpitaux, comme premier juge. Ses actions éclairent ce que pouvait être la marge de manœuvre d'un notable provincial dans le premier XVIIIe siècle, ses écrits montrent les limites de sa modernité : s'il est contemporain de Voltaire et admise son Siècle de Louis XIV, il réprouve absolument " l'irreligion " de ses autres ouvrages ; Pichot n'est pas un homme des Lumières.