La révolution mexicaine de Ricardo Flores Magon

Par : AAEL

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  • Nombre de pages159
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-902963-49-1
  • EAN9782902963492
  • Date de parution01/05/2004
  • ÉditeurSpartacus

Résumé

La révolution de 1910 est née d'une volonté d'en finir avec la mainmise de Porfirio Diaz sur la société mexicaine qui traversait toutes les couches sociales. Toutes, Indiens, paysans sans terre, ouvriers de l'industrie naissante, couches moyennes et même membres de la grande bourgeoisie se heurtaient en effet à une répression systématique quand elles tentaient de défendre leurs intérêts contre les clans qu'il favorisait et les fonctionnaires entièrement à ses ordres. La révolution fut donc d'abord l'œuvre de mouvements divers, brièvement réunis, puis souvent adversaires. Parmi ceux-ci, le Parti libéral mexicain (PLM), créé en 1901 avec pour but de poursuivre l'œuvre réformatrice de Benito Juarez, se radicalisa progressivement et adopta des positions anarchistes-communistes. Dès avant le déclenchement de la révolution, il appelait le peuple à ne pas subordonner ses intérêts à ceux qui ne voulaient qu'une révolution politique, qu'un changement de gouvernement. Seule la révolution sociale, que le PLM résume par la devise Tierra y Libertad ! - l'expropriation de la terre et des usines qui devraient être exploitées en commun - méritait que les prolétaires prennent les armes et risquent leur vie.
La révolution de 1910 est née d'une volonté d'en finir avec la mainmise de Porfirio Diaz sur la société mexicaine qui traversait toutes les couches sociales. Toutes, Indiens, paysans sans terre, ouvriers de l'industrie naissante, couches moyennes et même membres de la grande bourgeoisie se heurtaient en effet à une répression systématique quand elles tentaient de défendre leurs intérêts contre les clans qu'il favorisait et les fonctionnaires entièrement à ses ordres. La révolution fut donc d'abord l'œuvre de mouvements divers, brièvement réunis, puis souvent adversaires. Parmi ceux-ci, le Parti libéral mexicain (PLM), créé en 1901 avec pour but de poursuivre l'œuvre réformatrice de Benito Juarez, se radicalisa progressivement et adopta des positions anarchistes-communistes. Dès avant le déclenchement de la révolution, il appelait le peuple à ne pas subordonner ses intérêts à ceux qui ne voulaient qu'une révolution politique, qu'un changement de gouvernement. Seule la révolution sociale, que le PLM résume par la devise Tierra y Libertad ! - l'expropriation de la terre et des usines qui devraient être exploitées en commun - méritait que les prolétaires prennent les armes et risquent leur vie.