Voici une réécriture iconoclaste de l'histoire des débuts de la Troisième République. Influencés par la mémoire militante, les historiens ont souvent décrit les années qui ont suivi le 4 septembre 1870 essentiellement comme un combat sans merci entre les républicains, supposés unis, et les tenants de l'Ordre moral, perçus comme les partisans d'un retour à l'Ancien Régime.
L'étude de journaux, de correspondances, de rapports de police, de discours publics, de souvenirs intimes, a conduit Jérôme Grévy à reconsidérer les rapports de force au sein du " parti républicain ". Il montre comment un petit groupe, rassemblé autour de Gambetta, élabora et diffusa une nouvelle conception de la République et de l'exercice du pouvoir républicain. Soutenu par des républicains de la veille, des anciens combattants de la défense nationale, des industriels alsaciens, des francs-maçons anticléricaux, il réussit à imposer une ligne politique modérée aux intransigeants et à supplanter les libéraux. Ainsi se mit en place une Répulique " ouverte ", sagement réformiste mais néanmoins fermement républicaine.
L'auteur décrit les réseaux républicains de sociabilité, des cafés et salons parisiens aux associations de gymnastique et de tir, et démonte l'organisation légale et clandestine mise en place pour conquérir le pouvoir : comités électoraux, équipes de rédaction de La République française et La Petite République française, fonctionnaires, militaires... Il explique pourquoi, en dépit du succès de son programme, Gambetta, accusé par certains de n'être qu'un " opportuniste ", fut écarté du pouvoir par les républicains.
Autour de la dissolution manquée de 1877, premier coup de tonnerre de l'histoire républicaine contemporaine, Jérôme Grévy brosse la fresque de ce double " septennat " qui a changé la France.
Voici une réécriture iconoclaste de l'histoire des débuts de la Troisième République. Influencés par la mémoire militante, les historiens ont souvent décrit les années qui ont suivi le 4 septembre 1870 essentiellement comme un combat sans merci entre les républicains, supposés unis, et les tenants de l'Ordre moral, perçus comme les partisans d'un retour à l'Ancien Régime.
L'étude de journaux, de correspondances, de rapports de police, de discours publics, de souvenirs intimes, a conduit Jérôme Grévy à reconsidérer les rapports de force au sein du " parti républicain ". Il montre comment un petit groupe, rassemblé autour de Gambetta, élabora et diffusa une nouvelle conception de la République et de l'exercice du pouvoir républicain. Soutenu par des républicains de la veille, des anciens combattants de la défense nationale, des industriels alsaciens, des francs-maçons anticléricaux, il réussit à imposer une ligne politique modérée aux intransigeants et à supplanter les libéraux. Ainsi se mit en place une Répulique " ouverte ", sagement réformiste mais néanmoins fermement républicaine.
L'auteur décrit les réseaux républicains de sociabilité, des cafés et salons parisiens aux associations de gymnastique et de tir, et démonte l'organisation légale et clandestine mise en place pour conquérir le pouvoir : comités électoraux, équipes de rédaction de La République française et La Petite République française, fonctionnaires, militaires... Il explique pourquoi, en dépit du succès de son programme, Gambetta, accusé par certains de n'être qu'un " opportuniste ", fut écarté du pouvoir par les républicains.
Autour de la dissolution manquée de 1877, premier coup de tonnerre de l'histoire républicaine contemporaine, Jérôme Grévy brosse la fresque de ce double " septennat " qui a changé la France.