La Republique A L'Epreuve Du Crime. La Construction Du Crime Comme Objet Politique 1880-1920

Par : Martine Kaluszynski

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  • Nombre de pages251
  • PrésentationBroché
  • Poids0.465 kg
  • Dimensions16,0 cm × 25,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-275-02194-9
  • EAN9782275021942
  • Date de parution11/10/2002
  • CollectionDroit et société
  • ÉditeurLGDJ

Résumé

Comment le " crime " est-il devenu un objet politique ? Quels ont été les passages, les moments, les processus qui ont permis cette évolution et ont contribué à construire la question, aujourd'hui éminemment politique, de la sécurité publique et privée ? C'est sous la Troisième République que le crime se construit scientifiquement, politiquement ; c'est au miroir du crime, entre autres, que la République se dévoile dans ses principes et son action, plus complexe et originale qu'on ne pouvait l'imaginer. L'émergence d'un savoir scientifique à la fin du XIXe siècle, la criminologie, va épauler la décision politique. Comment la République se saisit de cette question ? Comment s'ajuste-t-elle et quelles décisions, quelles mesures, quels principes ou politiques découleront de cette combinaison où la science sociale devient un savoir qui fonde le politique. Loin de se réduire à une émanation du pouvoir central, la construction du crime se révèle le produit d'interactions complexes, d'une part entre différentes instances possibles de traitement de la question pénale, d'autre part entre des acteurs qui évoluent selon des configurations particulières sur diverses scènes. C'est pourquoi du rapport Bonnemaison aux débats actuels sur la criminalité juvénile nous restons dans une tradition et une certaine " continuité " républicaine. En ce sens, ce travail socio-historique a également vocation à contribuer aux débats contemporains sur la question de la délinquance et de la sécurité révélant des connexions intéressantes et permettant ainsi de rompre avec une vision essentialiste de l'Etat, de la nation et de ses institutions pour les envisager comme des manifestations historiques relativement récentes et changeantes.
Comment le " crime " est-il devenu un objet politique ? Quels ont été les passages, les moments, les processus qui ont permis cette évolution et ont contribué à construire la question, aujourd'hui éminemment politique, de la sécurité publique et privée ? C'est sous la Troisième République que le crime se construit scientifiquement, politiquement ; c'est au miroir du crime, entre autres, que la République se dévoile dans ses principes et son action, plus complexe et originale qu'on ne pouvait l'imaginer. L'émergence d'un savoir scientifique à la fin du XIXe siècle, la criminologie, va épauler la décision politique. Comment la République se saisit de cette question ? Comment s'ajuste-t-elle et quelles décisions, quelles mesures, quels principes ou politiques découleront de cette combinaison où la science sociale devient un savoir qui fonde le politique. Loin de se réduire à une émanation du pouvoir central, la construction du crime se révèle le produit d'interactions complexes, d'une part entre différentes instances possibles de traitement de la question pénale, d'autre part entre des acteurs qui évoluent selon des configurations particulières sur diverses scènes. C'est pourquoi du rapport Bonnemaison aux débats actuels sur la criminalité juvénile nous restons dans une tradition et une certaine " continuité " républicaine. En ce sens, ce travail socio-historique a également vocation à contribuer aux débats contemporains sur la question de la délinquance et de la sécurité révélant des connexions intéressantes et permettant ainsi de rompre avec une vision essentialiste de l'Etat, de la nation et de ses institutions pour les envisager comme des manifestations historiques relativement récentes et changeantes.