La règle d'or. Le retour d'une maxime oubliée
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- Nombre de pages174
- PrésentationBroché
- Poids0.24 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-204-08427-7
- EAN9782204084277
- Date de parution18/06/2009
- CollectionSciences humaines et religions
- ÉditeurCerf
Résumé
Cet ouvrage est le premier livre en langue française qui ait jamais été consacré à cette maxime morale universelle (" ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse "), attestée dans toutes les cultures et religions du monde depuis le Ve siècle avant Jésus-Christ, depuis Confucius, le bouddhisme et l'hindouisme, l'Egypte ancienne, la Mésopotamie, le mazdéisme, la Bible et enfin l'islam. Elle joue un rôle majeur dans l'histoire de la pensée chrétienne où elle est considérée comme l'expression de la loi naturelle. Luther et les réformateurs lui accordent une place éminente dans leur prédication. Elle devient un argument majeur des Quakers contre l'esclavage au XVIIe siècle. L'ouvrage analyse les différentes formes que peut prendre cette maxime et dissipe les malentendus qu'elle peut engendrer. Il décrit son extension géographique et ses avatars dans la pensée morale occidentale. Il met en évidence le paradoxe de son statut dans le christianisme : maxime de la loi naturelle dans toute la tradition, mais, dans l'enseignement de Jésus, exigence d'un amour qui va jusqu'à l'amour des ennemis. Enfin l'auteur analyse les fondements anthropologiques de son fonctionnement, prenant sa source dans l'empathie naturelle et son efficacité dans l'injonction qui nous pousse à nous mettre à la place de l'autre et à renverser les rôles.
Cet ouvrage est le premier livre en langue française qui ait jamais été consacré à cette maxime morale universelle (" ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse "), attestée dans toutes les cultures et religions du monde depuis le Ve siècle avant Jésus-Christ, depuis Confucius, le bouddhisme et l'hindouisme, l'Egypte ancienne, la Mésopotamie, le mazdéisme, la Bible et enfin l'islam. Elle joue un rôle majeur dans l'histoire de la pensée chrétienne où elle est considérée comme l'expression de la loi naturelle. Luther et les réformateurs lui accordent une place éminente dans leur prédication. Elle devient un argument majeur des Quakers contre l'esclavage au XVIIe siècle. L'ouvrage analyse les différentes formes que peut prendre cette maxime et dissipe les malentendus qu'elle peut engendrer. Il décrit son extension géographique et ses avatars dans la pensée morale occidentale. Il met en évidence le paradoxe de son statut dans le christianisme : maxime de la loi naturelle dans toute la tradition, mais, dans l'enseignement de Jésus, exigence d'un amour qui va jusqu'à l'amour des ennemis. Enfin l'auteur analyse les fondements anthropologiques de son fonctionnement, prenant sa source dans l'empathie naturelle et son efficacité dans l'injonction qui nous pousse à nous mettre à la place de l'autre et à renverser les rôles.