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  • Nombre de pages171
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-259-24918-8
  • EAN9782259249188
  • Date de parution07/04/2016
  • CollectionQuestions de caractère
  • ÉditeurCoédition Plon/France Culture

Résumé

Parce qu'elle est à la fois morale (la vertu de réserve) et érotique (« elle fait le charme de l'amour comme le prix des abandons », disait Louise de Vilmorin), la pudeur est sans doute la plus troublante des vertus. Deux philosophes s'emploient ici à en faire l'éloge, et pour cela sont conduits à s'interroger sur le sexe des anges et la vie amoureuse de Kant. Valeur désuète et même ringarde ? Loin de là : véritable piment du désir, infiniment plus charmante que ses sœurs la pruderie, la décence, la honte et l'escartefiguerie, la pudeur est sans doute le sentiment le plus propre à l'homme, être fragile oscillant à jamais entre l'ange et la bête.
Parce qu'elle est à la fois morale (la vertu de réserve) et érotique (« elle fait le charme de l'amour comme le prix des abandons », disait Louise de Vilmorin), la pudeur est sans doute la plus troublante des vertus. Deux philosophes s'emploient ici à en faire l'éloge, et pour cela sont conduits à s'interroger sur le sexe des anges et la vie amoureuse de Kant. Valeur désuète et même ringarde ? Loin de là : véritable piment du désir, infiniment plus charmante que ses sœurs la pruderie, la décence, la honte et l'escartefiguerie, la pudeur est sans doute le sentiment le plus propre à l'homme, être fragile oscillant à jamais entre l'ange et la bête.

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RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
La collection « Questions de caractère » possède les mêmes vertus que l’émission quotidienne de philosophie de France Culture dont elle est, d’une certaine manière, l’émanation. On y retrouve le goût d’approfondir des questions philosophiques qui n’ont rien d’évidentes tout en ayant l’apparence de la simplicité. Chaque publication est liée à une série d’émissions dialoguées avec les meilleures spécialistes de la question et qui constitue un véritable régal intellectuel. Soulignons à ce titre le remarquable travail depuis 2007 de Raphael Enthoven, Adele Van Reeth et Géraldine Mosna Savoye qui n’ont cessé d’explorer les chemins escarpés des pensées philosophiques les plus exigeantes avec un remarquable souci de pédagogie. Après la jouissance, la méchanceté, le snobisme et l’obstination voici la pudeur qui se présente sous la forme d’un amène petit volume qui se glissera facilement dans une poche et vous accompagnera dans vos déplacements ou vous tiendra compagnie dans toutes les salles d’attente de France et de Navarre, pour un prix fort démocratique relativement à la somme de connaissances qu’il recèle. Cette fois Adèle Van Reeth dialogue avec le philosophe Eric Fiat et , disons le tout net, l’exercice auquel se livre les deux interlocuteurs est un composé d’intelligence et d’érudition . L’approfondissement de la notion de pudeur se confond avec son éloge car comme l’indique Eric Fiat l’exhibition des vertus équivaut à leur annulation. « La pudeur ne peut pas se proclamer. Celui qui proclame qu’il est pudique, immédiatement se révèle impudique. » C’est une vertu fragile entourée de récifs avec lesquels il ne faut pas la confondre, la honte par exemple qui est elle même la cristallisation finale du pressentiment pudique de cette honte à venir. Lévinas affirmait d’ailleurs que la femme nue est encore vêtue de sa pudeur. Le dialogue entre les deux philosophes se composent par petites touches où sont abordées les notions d’érotisme et de pornographie, de désir et d’escartefiguerie et sont convoqués Kant – qui serait l’inventeur du porte-jarretelles – Aristote, Proust, Rousseau et Sade et … Pagnol. On ne citera pas tous les auteurs qui se croisent dans ce merveilleux petit volume mais disons que ses pages sont très bien fréquentées. On ressort de cette lecture vivifiée par autant de connaissances en mouvement car la force du dialogue est justement de nous éclairer en cheminant. On arrive à la conclusion avec le désir de reprendre à la première page, juste pour le plaisir. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
La collection « Questions de caractère » possède les mêmes vertus que l’émission quotidienne de philosophie de France Culture dont elle est, d’une certaine manière, l’émanation. On y retrouve le goût d’approfondir des questions philosophiques qui n’ont rien d’évidentes tout en ayant l’apparence de la simplicité. Chaque publication est liée à une série d’émissions dialoguées avec les meilleures spécialistes de la question et qui constitue un véritable régal intellectuel. Soulignons à ce titre le remarquable travail depuis 2007 de Raphael Enthoven, Adele Van Reeth et Géraldine Mosna Savoye qui n’ont cessé d’explorer les chemins escarpés des pensées philosophiques les plus exigeantes avec un remarquable souci de pédagogie. Après la jouissance, la méchanceté, le snobisme et l’obstination voici la pudeur qui se présente sous la forme d’un amène petit volume qui se glissera facilement dans une poche et vous accompagnera dans vos déplacements ou vous tiendra compagnie dans toutes les salles d’attente de France et de Navarre, pour un prix fort démocratique relativement à la somme de connaissances qu’il recèle. Cette fois Adèle Van Reeth dialogue avec le philosophe Eric Fiat et , disons le tout net, l’exercice auquel se livre les deux interlocuteurs est un composé d’intelligence et d’érudition . L’approfondissement de la notion de pudeur se confond avec son éloge car comme l’indique Eric Fiat l’exhibition des vertus équivaut à leur annulation. « La pudeur ne peut pas se proclamer. Celui qui proclame qu’il est pudique, immédiatement se révèle impudique. » C’est une vertu fragile entourée de récifs avec lesquels il ne faut pas la confondre, la honte par exemple qui est elle même la cristallisation finale du pressentiment pudique de cette honte à venir. Lévinas affirmait d’ailleurs que la femme nue est encore vêtue de sa pudeur. Le dialogue entre les deux philosophes se composent par petites touches où sont abordées les notions d’érotisme et de pornographie, de désir et d’escartefiguerie et sont convoqués Kant – qui serait l’inventeur du porte-jarretelles – Aristote, Proust, Rousseau et Sade et … Pagnol. On ne citera pas tous les auteurs qui se croisent dans ce merveilleux petit volume mais disons que ses pages sont très bien fréquentées. On ressort de cette lecture vivifiée par autant de connaissances en mouvement car la force du dialogue est justement de nous éclairer en cheminant. On arrive à la conclusion avec le désir de reprendre à la première page, juste pour le plaisir. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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