La productivité des grandes villes

Par : Marie-Paule Rousseau

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7178-3467-2
  • EAN9782717834673
  • Date de parution17/01/1998
  • CollectionVilles
  • ÉditeurEconomica

Résumé

L'efficacité économique des grandes villes est contestée dans un discours assez dominant qui prône la vertu des villes petites ou moyennes et rejette la grande ville. Pourtant, Tokyo, New York, Paris ou Londres sont des géants économiques et les économies d'agglomération apportent un fondement théorique, déjà ancien, expliquant comment la proximité d'activités nombreuses et diversifiées entraîne une plus grande efficacité du système productif. L'agglomération parisienne, étudiée dans une première partie, est ainsi 35 % plus productive que le reste de la France. La moitié de la surproductivité se retrouve dans les surcoûts supportés par les entreprises franciliennes (salaires et loyers) et dans ceux supportés par les ménages franciliens (transports et loyers). Les autres grandes agglomérations du monde (Tokyo, Osaka, New York, Los Angeles, Chicago, Londres, Madrid et Milan) présentent également une productivité du travail plus forte que dans le reste du pays. On montre que l'écart de productivité est d'autant plus important que la taille de la ville, mesurée par son nombre d'emplois, est grande.
L'efficacité économique des grandes villes est contestée dans un discours assez dominant qui prône la vertu des villes petites ou moyennes et rejette la grande ville. Pourtant, Tokyo, New York, Paris ou Londres sont des géants économiques et les économies d'agglomération apportent un fondement théorique, déjà ancien, expliquant comment la proximité d'activités nombreuses et diversifiées entraîne une plus grande efficacité du système productif. L'agglomération parisienne, étudiée dans une première partie, est ainsi 35 % plus productive que le reste de la France. La moitié de la surproductivité se retrouve dans les surcoûts supportés par les entreprises franciliennes (salaires et loyers) et dans ceux supportés par les ménages franciliens (transports et loyers). Les autres grandes agglomérations du monde (Tokyo, Osaka, New York, Los Angeles, Chicago, Londres, Madrid et Milan) présentent également une productivité du travail plus forte que dans le reste du pays. On montre que l'écart de productivité est d'autant plus important que la taille de la ville, mesurée par son nombre d'emplois, est grande.