La prison à Paris au XIIIe siècle. Formes et réfomes

Par : Sophie Abdela

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  • Nombre de pages309
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN979-10-267-0780-6
  • EAN9791026707806
  • Date de parution04/04/2019
  • CollectionEpoques
  • ÉditeurChamp Vallon

Résumé

On sait peu de choses sur la prison d'Ancien Régime. Les historiens, fascinés par le pénitencier, l'ont largement négligée. Ce livre comble cette lacune en explorant le monde carcéral parisien du XVIIIe siècle, et particulièrement la geôle ordinaire. La prison y est abordée comme un objet urbain parfaitement intégré dans les dynamiques et les trajectoires quotidiennes de la capitale. Entre ville et prison, les échanges sont nombreux, voire incessants : visiteurs et voisins rendent l'isolement du monde carcéral impossible, peut-être même indésirable.
La prison est aussi considérée comme un objet économique. D'une part, son fonctionnement quotidien dépend des - rares - fonds qui lui sont accordés par l'Etat et par les élites de la capitale. D'autre part, elle s'inscrit dans les circuits financiers de Paris par le biais d'une panoplie de marchands chargés de fournir l'univers carcéral en marchandises et denrées de toutes sortes. Pour eux, la prison n'est qu'une occasion d'affaires.
Finalement, la prison est un objet social : les détenus comme le personnel s'organisent et tentent de préserver un équilibre fragile. Ils y tissent des liens - de collaboration ou de concurrence, voire d'opposition - qui contribuent à façonner la prison et à la réformer.
On sait peu de choses sur la prison d'Ancien Régime. Les historiens, fascinés par le pénitencier, l'ont largement négligée. Ce livre comble cette lacune en explorant le monde carcéral parisien du XVIIIe siècle, et particulièrement la geôle ordinaire. La prison y est abordée comme un objet urbain parfaitement intégré dans les dynamiques et les trajectoires quotidiennes de la capitale. Entre ville et prison, les échanges sont nombreux, voire incessants : visiteurs et voisins rendent l'isolement du monde carcéral impossible, peut-être même indésirable.
La prison est aussi considérée comme un objet économique. D'une part, son fonctionnement quotidien dépend des - rares - fonds qui lui sont accordés par l'Etat et par les élites de la capitale. D'autre part, elle s'inscrit dans les circuits financiers de Paris par le biais d'une panoplie de marchands chargés de fournir l'univers carcéral en marchandises et denrées de toutes sortes. Pour eux, la prison n'est qu'une occasion d'affaires.
Finalement, la prison est un objet social : les détenus comme le personnel s'organisent et tentent de préserver un équilibre fragile. Ils y tissent des liens - de collaboration ou de concurrence, voire d'opposition - qui contribuent à façonner la prison et à la réformer.