La politique criminelle des états autoritaires. La crise moderne du droit pénal

Par : Henri Donnedieu de Vabres

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  • Nombre de pages223
  • PrésentationBroché
  • Poids0.388 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-247-08552-1
  • EAN9782247085521
  • Date de parution04/11/2009
  • CollectionBibliothèque Dalloz
  • ÉditeurDalloz
  • PréfacierJean Danet

Résumé

Offrant le spectacle alterné de ses crises de faiblesse et de ses rigueurs capricieuses, notre politique criminelle ne se donne l'illusion de marcher droit que parce qu'elle boite des deux pieds. Mais, en fait, avons-nous une politique criminelle ? La supériorité présente des régimes autoritaires sur les régimes libéraux tient à leur sens de l'actualité, à leur vigueur juvénile, au sentiment qu'ils ont de répondre à des besoins nouvellement manifestés.
Les gouvernements des États démocratiques, qui n'appliquent pas de sanctions pénales administratives, qui ne soumettent pas la répression à des considérations de race, ou de caste, qui ne possèdent pas de " chambre des aveux spontanés ", ont la fierté de se relier à des principes plus élevés et plus durables. Leur " potentiel " est d'un ordre supérieur. Mais ils ont le tort de n'avoir guère changé leur politique criminelle, dans un temps où le bouleversement des conditions économiques, sociales, internationales impose à toutes choses un changement.
Le désaccord entre les exigences nouvelles du milieu et les formes constantes de la réaction contre le crime crée un malaise. Seule une réforme d'ensemble, un remaniement hardi de nos institutions répressives permettra l'économie d'une révolution.
Offrant le spectacle alterné de ses crises de faiblesse et de ses rigueurs capricieuses, notre politique criminelle ne se donne l'illusion de marcher droit que parce qu'elle boite des deux pieds. Mais, en fait, avons-nous une politique criminelle ? La supériorité présente des régimes autoritaires sur les régimes libéraux tient à leur sens de l'actualité, à leur vigueur juvénile, au sentiment qu'ils ont de répondre à des besoins nouvellement manifestés.
Les gouvernements des États démocratiques, qui n'appliquent pas de sanctions pénales administratives, qui ne soumettent pas la répression à des considérations de race, ou de caste, qui ne possèdent pas de " chambre des aveux spontanés ", ont la fierté de se relier à des principes plus élevés et plus durables. Leur " potentiel " est d'un ordre supérieur. Mais ils ont le tort de n'avoir guère changé leur politique criminelle, dans un temps où le bouleversement des conditions économiques, sociales, internationales impose à toutes choses un changement.
Le désaccord entre les exigences nouvelles du milieu et les formes constantes de la réaction contre le crime crée un malaise. Seule une réforme d'ensemble, un remaniement hardi de nos institutions répressives permettra l'économie d'une révolution.