La Pitié dangereuse (ou l'impatience du coeur)

Par : Stefan Zweig

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  • Nombre de pages498
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.266 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-253-16747-1
  • EAN9782253167471
  • Date de parution16/05/2012
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurAlzir Hella
  • TraducteurBrigitte Vergne-Cain
  • TraducteurGérard Rudent

Résumé

En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite la fille de son hôte à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas qu'il attribue à ce que Stefan Zweig appelle l' "impatience du coeur" . Les personnages du seul roman que Stefan Zweig ait achevé sont les spectateurs hébétés de leur tragédie, symboles d'une civilisation décadente mais incapable de résister à l'ivresse d'une dernière valse.
La prose de Stefan Zweig, brillante et raffinée, est comme le vestige de cette civilisation engloutie par la folie du XXe siècle. Une histoire d'amour déchirante où la fatalité aveugle ceux qu'elle veut perdre.
En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite la fille de son hôte à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas qu'il attribue à ce que Stefan Zweig appelle l' "impatience du coeur" . Les personnages du seul roman que Stefan Zweig ait achevé sont les spectateurs hébétés de leur tragédie, symboles d'une civilisation décadente mais incapable de résister à l'ivresse d'une dernière valse.
La prose de Stefan Zweig, brillante et raffinée, est comme le vestige de cette civilisation engloutie par la folie du XXe siècle. Une histoire d'amour déchirante où la fatalité aveugle ceux qu'elle veut perdre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 4 notes dont 1 avis lecteur
Une leçon de vie sur la notion de handicap !
"La Pitié Dangereuse" de Stefan Zweig, publié en 1939, n'est autre qu'une leçon de vie sur la notion de handicap, de pitié et de tolérance ; cruellement moderne et instructif ! Le lecteur comprend alors, au même titre que notre héros, le lieutenant Anton Hofmiller, qu'en voulant à tout prix bien se comporter avec un invalide, il fait justement tout le contraire ! Car un paralysé, comme Edith qui ne peut plus marcher, tient simplement à ce qu'on le traite comme une personne normale. Certes, notre fragile héroïne ne peut pas marcher, mais à part cela, tout fonctionne chez elle ! Elle parle, joue aux échecs, lit des livres, sort sur la terrasse et surtout - et c'est là que se situe le nœud du problème - est capable d'éprouver des sentiments amoureux ! Des sentiments, de la passion et du désir sexuel pour un valide, ce qui tombe pourtant sous le sens, pour le commun des mortels, qu'elle n'a, ni le temps d'y songer - tant sa vie n'a aucun sens -, ni la capacité, ni le droit... Car il est en effet difficile d'imaginer qu'un corps incapable de fonctionner correctement - inspirant donc du dégoût -, puisse avoir "l'audace" d'aimer un valide, un homme qu'Edith ne pourra jamais avoir et encore moins imaginer une relation charnelle avec lui ! Après tout, comment le pourrait-elle, elle ne peut même pas marcher ! De plus, Hofmiller est étonné lui-même d'inspirer des sentiments à cette jeune fille, alors qu'il n'éprouvait pour elle que de la pitié... En cela, Stefan Zweig nous remet à notre place, nous confronte à nos propres préjugés et jugements souvent injustes. Une leçon de vie, une claque au visage et un doigt accusateur pointé sur le lecteur, qui au lieu de se comporter normalement et de considérer la personne handicapée comme un être humain parfaitement conscient, se complique la vie - et celle de l'invalide - en rendant les choses pénibles et parfois dramatiques. La succession d'éléments maladroits, d'erreurs, de mauvaises prises de décisions, d'incapacité de se décider, amèneront donc à un insoutenable et magistral suspens, tenant le cœur du lecteur dans un étau, jusqu'à la révélation finale ; prévisible et tragique...
"La Pitié Dangereuse" de Stefan Zweig, publié en 1939, n'est autre qu'une leçon de vie sur la notion de handicap, de pitié et de tolérance ; cruellement moderne et instructif ! Le lecteur comprend alors, au même titre que notre héros, le lieutenant Anton Hofmiller, qu'en voulant à tout prix bien se comporter avec un invalide, il fait justement tout le contraire ! Car un paralysé, comme Edith qui ne peut plus marcher, tient simplement à ce qu'on le traite comme une personne normale. Certes, notre fragile héroïne ne peut pas marcher, mais à part cela, tout fonctionne chez elle ! Elle parle, joue aux échecs, lit des livres, sort sur la terrasse et surtout - et c'est là que se situe le nœud du problème - est capable d'éprouver des sentiments amoureux ! Des sentiments, de la passion et du désir sexuel pour un valide, ce qui tombe pourtant sous le sens, pour le commun des mortels, qu'elle n'a, ni le temps d'y songer - tant sa vie n'a aucun sens -, ni la capacité, ni le droit... Car il est en effet difficile d'imaginer qu'un corps incapable de fonctionner correctement - inspirant donc du dégoût -, puisse avoir "l'audace" d'aimer un valide, un homme qu'Edith ne pourra jamais avoir et encore moins imaginer une relation charnelle avec lui ! Après tout, comment le pourrait-elle, elle ne peut même pas marcher ! De plus, Hofmiller est étonné lui-même d'inspirer des sentiments à cette jeune fille, alors qu'il n'éprouvait pour elle que de la pitié... En cela, Stefan Zweig nous remet à notre place, nous confronte à nos propres préjugés et jugements souvent injustes. Une leçon de vie, une claque au visage et un doigt accusateur pointé sur le lecteur, qui au lieu de se comporter normalement et de considérer la personne handicapée comme un être humain parfaitement conscient, se complique la vie - et celle de l'invalide - en rendant les choses pénibles et parfois dramatiques. La succession d'éléments maladroits, d'erreurs, de mauvaises prises de décisions, d'incapacité de se décider, amèneront donc à un insoutenable et magistral suspens, tenant le cœur du lecteur dans un étau, jusqu'à la révélation finale ; prévisible et tragique...
  • drame
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  • Stefan Zweig
  • armée
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  • tragédie
  • 1939
  • La Pitié Dangereuse
  • romance dramatique
  • pitié
  • promesses
Stefan Zweig
Stefan Zweig voit le jour le 28 novembre 1881 dans une famille juive à Vienne. Après des études de philosophie et de littérature, le jeune homme part à la découverte du monde, lors de voyages au cours desquels il se lie avec le milieu des artistes et des intellectuels. Il parcourt l'Europe, l'Amérique, l'Afrique et s'emploie dès cette période à des activités rédactionnelles très variées (poésies, théâtre, nouvelles, traductions et biographies) qui le rendent vite réputé parmi les écrivains. L'accession d'Hitler au pouvoir et la propagation de l'antisémitisme en Autriche forcent Zweig à l'exil en 1934, retrouvant sa vie d'errance et de voyages. Désespéré par la situation politique et morale en Europe, Zweig se suicide le 22 février 1942 au Brésil, laissant derrière lui une oeuvre prolifique et inestimable dont on retiendra notamment " Vingt-quatre heures de la vie d'une femme ", " La Confusion des sentiments " ou encore " Le Joueur d'échecs ".
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