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À découvrir
J’ai lu La Peste pendant la période de confinement, et ce roman frappe par la justesse des situations et comportements qui s’enchaînent dans une société repliée sur elle-même. J’avoue ne pas savoir si Camus a connu une telle période de confinement, mais il a certainement bien perçu les conséquences sur les humains. En revanche, à part quelques phrases lumineuses, j’ai été un peu déçu par le style très froid, un sentiment de distance par rapport aux personnages, qui ont du mal à prendre forme humaine.
Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi mou, le récit se traîne et je n'ai pas été accrochée par l'histoire... Dommage car selon les dires de certains c'est le meilleur de Camus... Bof.
Tout d'abord, à moins que ce ne soit l'édition de mon livre, mais l'écriture est épouvantable ; petite, serrée, étouffante, décourageante. Quand au texte, même chose ; lourd, répétitif, plutôt mal écrit pour un homme de lettre dont on a tant parlé cette année. Un livre à étudier, mais certainement pas pour le plaisir de la lecture.
Envoyé spécial à Oran :
L'histoire se présente davantage comme une chronique d guerre que comme un roman ; les faits s'y suivent pour comprendre le déroulement des événements, un peu à la manière d'un journaliste ou d'un historien. A travers
la personne du Docteur Rieux, on suit ses observations, ses analyses, ses rencontres et ses décisions à la lumière des différentes étapes qui permettent de découvrir l'ampleur du mal, ce mal qui finit par avoir un nom : la Peste. Dans le quotidien des différents personnages principaux, rapidement dépassés par la gravité de la situation, qui font face à cette épidémie de peste qui ravage une ville aussi violemment qu'un raz-de-marée, on découvre les différents comportements des gens ; ceux qui réfléchissent, ceux qui se battent, ceux qui luttent pour les autres, ceux qui baissent les bras, et aussi une sorte de repli sur soi morbide et collectif.
Au-delà de la vraisemblance du récit, Camus apporte sans doute sa touche d'écrivain, en transformant la Peste comme un ennemi invisible et contre lequel personne ne peut rien ; un tel fléau plus fort que la médecine (de l'époque), plus fort que les intelligences, plus fort les (vaines) mesures de protection (mise en quarantaine de la ville) ou d'enrayement (brûler les morts, fosses publiques)... est comme un monstre invincible qu'il faut laisser passer. La ville s'installe peu à peu dans un isolement funeste, où l'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels.
Camus après avoir assommés ses habitants, et après un réveil confus comme quand on sort étourdi d'un cauchemar, laisse entrevoir qu'un tel fléau peut se reproduire et qu'il faut être lucide ; quand on sait que certains ont fait le parallèle de cette histoire avec le fléau nazi qui a entraîné les mêmes comportements humains, la vigilance est de mise ; mais je ne vais pas me lancer sur ce terrain-là, bien qu'il soit intéressant.
Je regrette d'avoir perdu mon temps à lire ce livre...
au début ça pouvait aller...mais quand on dépasse le premier chapitre, c'est plus qu'ennuyant...toujours la même chose, on a l'impression de lire 20 fois les mêmes lignes, de plus c'est un roman qui est écrit petit et qui donne l'impression de mettre 20 minutes pour lire une page...
Je ne recommande pas du tout ce livre
Chronique d'une épidémie de peste à Oran
"La Peste" d'Albert Camus met en scène le quotidien des habitants d'Oran durant une épidémie de peste, en décrivant l'attitude de différents protagonistes qui acceptent, luttent ou se résignent devant la maladie.
Bien que n'étant pas dénué d'intérêt sur le fond, l'ouvrage de Camus m'a paru difficile à lire et l'écriture me semblait un peu lourde.
"La Peste" reste néanmoins un classique qui apporte beaucoup sur le comportement des gens face à une adversité commune, en l’occurrence une épidémie.