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  • Nombre de pages259
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7427-6518-2
  • EAN9782742765188
  • Date de parution26/12/2006
  • CollectionBabel
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurMarianne Millon

Résumé

Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse. Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique pour éclairer les contradictions humaines.
Opposant civilisation et barbarie, raison et passion, lumière et obscurité, ce roman rappelle que, depuis la nuit des temps, c'est la peur de l'autre - plutôt que l'autre lui-même - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse. Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique pour éclairer les contradictions humaines.
Opposant civilisation et barbarie, raison et passion, lumière et obscurité, ce roman rappelle que, depuis la nuit des temps, c'est la peur de l'autre - plutôt que l'autre lui-même - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Le narrateur, fatigué de la vieille Europe, décide de partir s'exiler sur une île perdue dans l'océan. Un malaise plane dés son arrivée, l'ancien climatologue dont il doit prendre la relève est introuvable, son binôme pour les mois à venir, est plongé dans une apathie étrange. A la tombée de la nuit, il en découvrira la raison : des créatures amphibiennes viennent l'assaillir... Il sera entraîner dans la spirale d'une guerre sans merci. Ce huis-clos fantastique est une réflexion sur l'altérité, comment les Européens réagissent toujours par la violence défensive face à la nouveauté de l'étranger, en ne se posant jamais la question du pourquoi.
Le narrateur, fatigué de la vieille Europe, décide de partir s'exiler sur une île perdue dans l'océan. Un malaise plane dés son arrivée, l'ancien climatologue dont il doit prendre la relève est introuvable, son binôme pour les mois à venir, est plongé dans une apathie étrange. A la tombée de la nuit, il en découvrira la raison : des créatures amphibiennes viennent l'assaillir... Il sera entraîner dans la spirale d'une guerre sans merci. Ce huis-clos fantastique est une réflexion sur l'altérité, comment les Européens réagissent toujours par la violence défensive face à la nouveauté de l'étranger, en ne se posant jamais la question du pourquoi.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.4/5
sur 5 notes dont 2 avis lecteurs
5/5
AAAAAAAAAAH !! Ceci est un cri d’extase. Cela devrait suffire à donner une idée de l’effet que m’a fait ce livre mais je vais tout de même m’exprimer de manière civilisée. De prime abord, le sujet m’emballait grave sa race. Et une fois le livre entamé, je fus happée par l’ambiance et le cadre angoissant de cette île perdue au milieu de nulle part. Le personnage du narrateur débarque innocemment sur l’île, prêt à y vivre une année entière, avec des raisons de fuir la civilisation qui lui sont propres et qu’il évoque juste assez pour se faire une idée, et point trop pour ne pas digresser. Donc, le narrateur s’aperçoit vite que tout ne tourne pas rond sur l’île. Son seul voisin, une espèce de brute aux allures de psychopathe, ne va pas s’empresser de faire sa connaissance malgré l’hostilité environnemental qu’ils partagent dorénavant. Le narrateur, à peine installé dans sa maison de climatologue, va devoir subir les attaques cauchemardesques de monstres aquatiques digne d’un délire lovecraftien. Confronté à la dure réalité de l’île, son unique objectif sera de survivre aux assauts répétés et hargneux des bestioles en attendant le retour du bateau supposé le récupérer l’année suivante. Par la force des choses et après un certain nombre d’événements, le narrateur et la brute vont finir par s’allier. Réfugiés dans le phare, seul abri face à l’invasion meurtrière venue du fond des océans, les deux hommes, que pas mal de choses opposent, vont devoir cohabiter et lutter pour leur survie. Leur entente ne sera possible que dans une alliance contre les monstres, une alliance pour survivre. Batís Caffó, homme mystérieux un brin primaire mais néanmoins favorisé par son expérience face aux monstres, a tout ou presque du néandertalien. La description physique que nous en fait le narrateur le rapproche de la bête, ainsi que sa psychologie rigide. Le narrateur, plus subtil dans ses raisonnements et réflexions, évoluera de manière différente face aux bestioles.
AAAAAAAAAAH !! Ceci est un cri d’extase. Cela devrait suffire à donner une idée de l’effet que m’a fait ce livre mais je vais tout de même m’exprimer de manière civilisée. De prime abord, le sujet m’emballait grave sa race. Et une fois le livre entamé, je fus happée par l’ambiance et le cadre angoissant de cette île perdue au milieu de nulle part. Le personnage du narrateur débarque innocemment sur l’île, prêt à y vivre une année entière, avec des raisons de fuir la civilisation qui lui sont propres et qu’il évoque juste assez pour se faire une idée, et point trop pour ne pas digresser. Donc, le narrateur s’aperçoit vite que tout ne tourne pas rond sur l’île. Son seul voisin, une espèce de brute aux allures de psychopathe, ne va pas s’empresser de faire sa connaissance malgré l’hostilité environnemental qu’ils partagent dorénavant. Le narrateur, à peine installé dans sa maison de climatologue, va devoir subir les attaques cauchemardesques de monstres aquatiques digne d’un délire lovecraftien. Confronté à la dure réalité de l’île, son unique objectif sera de survivre aux assauts répétés et hargneux des bestioles en attendant le retour du bateau supposé le récupérer l’année suivante. Par la force des choses et après un certain nombre d’événements, le narrateur et la brute vont finir par s’allier. Réfugiés dans le phare, seul abri face à l’invasion meurtrière venue du fond des océans, les deux hommes, que pas mal de choses opposent, vont devoir cohabiter et lutter pour leur survie. Leur entente ne sera possible que dans une alliance contre les monstres, une alliance pour survivre. Batís Caffó, homme mystérieux un brin primaire mais néanmoins favorisé par son expérience face aux monstres, a tout ou presque du néandertalien. La description physique que nous en fait le narrateur le rapproche de la bête, ainsi que sa psychologie rigide. Le narrateur, plus subtil dans ses raisonnements et réflexions, évoluera de manière différente face aux bestioles.
  • Passionnant
  • Terrifiant
  • Vibrant
La Peau Froide
La peau froide c’est un peu le mythe de Robinson revisité, les dérives de l’isolement, la dimension fantastique en plus. Deux solitudes que tout semble opposer, un jeune climatologue et le gardien du phare. Plus le temps passe plus la noirceur s’installe, ronge les cœurs et ce qu’il reste de civilisation. Aux nuits d’angoisse, peuplées de créatures sveltes venues des profondeurs de l’océan, véritables machines à tuer, s’ajoutent des journées de survie. Dans cet abandon extrême la capture d’un monstre féminin muet et lascif enfermera les personnages dans un huis clos d’une extrême noirceur. Le duo devient Trio. S’installe alors une sensualité malsaine et primitive. On vit avec les personnages des moments de pure terreur, on s’inquiète de la dérive des sentiments où tout devient pulsion. Un livre auquel je repense souvent.
La peau froide c’est un peu le mythe de Robinson revisité, les dérives de l’isolement, la dimension fantastique en plus. Deux solitudes que tout semble opposer, un jeune climatologue et le gardien du phare. Plus le temps passe plus la noirceur s’installe, ronge les cœurs et ce qu’il reste de civilisation. Aux nuits d’angoisse, peuplées de créatures sveltes venues des profondeurs de l’océan, véritables machines à tuer, s’ajoutent des journées de survie. Dans cet abandon extrême la capture d’un monstre féminin muet et lascif enfermera les personnages dans un huis clos d’une extrême noirceur. Le duo devient Trio. S’installe alors une sensualité malsaine et primitive. On vit avec les personnages des moments de pure terreur, on s’inquiète de la dérive des sentiments où tout devient pulsion. Un livre auquel je repense souvent.
Fungus
5/5
Albert Sanchez Piñol
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