La passion de l'égalité. Essai sur la civilisation socialiste

Par : Drieu Godefridi

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  • Nombre de pages152
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-930650-12-8
  • EAN9782930650128
  • Date de parution01/10/2017
  • ÉditeurTexquis

Résumé

Le projet de cet essai est d'identifier l'essence universelle du socialisme - un travail jusqu'ores maintes fois tenté, jamais mené à bien. Est-ce la propriété publique des moyens de production qui définit le socialisme ? Mais quid alors du socialisme non communiste ? Est-ce la justice sociale ? Mais comment définir ce terme ? Serait-ce la planification de l'économie, ou un combinat de différents principes économiques et moraux ? Aucune de ces hypothèses ne permet de rendre compte du socialisme dans toute son extension.
L'auteur dépasse ces tentatives pour atteindre ce qu'il nomme, dans la suite des socialistes Georges Sorel et Henri de Man, l'essence morale du socialisme. La thèse est que le socialisme, dans l'intégralité de ses écoles, courants et chapelles, depuis Gracchus Babeuf jusqu'à Thomas Piketty, en passant par Karl Marx, Stuart Mill, John Rawls et les "communautariens" de type Michael Walzer, se laisse réduire à la valeur de l'égalité matérielle, comme s'y laisse réduire la variété de ses expériences historiques concrètes.
L'égalité matérielle est le motif, l'inspiration, le projet, le critère distinctif et l'horizon ultime du socialisme. Qu'on ôte au socialisme l'égalité matérielle, il ne reste rien. Par l'impôt exponentiel, par la standardisation législative des relations humaines, et par la généralisation de l'éthique socialiste, l'Occident atteint un degré de socialisation (Sozialisierung) sans précédent dans son histoire.
Dans le sein d'une civilisation, une autre est née : c'était le pronostic du socialiste Marx comme du libéral Schumpeter.
Le projet de cet essai est d'identifier l'essence universelle du socialisme - un travail jusqu'ores maintes fois tenté, jamais mené à bien. Est-ce la propriété publique des moyens de production qui définit le socialisme ? Mais quid alors du socialisme non communiste ? Est-ce la justice sociale ? Mais comment définir ce terme ? Serait-ce la planification de l'économie, ou un combinat de différents principes économiques et moraux ? Aucune de ces hypothèses ne permet de rendre compte du socialisme dans toute son extension.
L'auteur dépasse ces tentatives pour atteindre ce qu'il nomme, dans la suite des socialistes Georges Sorel et Henri de Man, l'essence morale du socialisme. La thèse est que le socialisme, dans l'intégralité de ses écoles, courants et chapelles, depuis Gracchus Babeuf jusqu'à Thomas Piketty, en passant par Karl Marx, Stuart Mill, John Rawls et les "communautariens" de type Michael Walzer, se laisse réduire à la valeur de l'égalité matérielle, comme s'y laisse réduire la variété de ses expériences historiques concrètes.
L'égalité matérielle est le motif, l'inspiration, le projet, le critère distinctif et l'horizon ultime du socialisme. Qu'on ôte au socialisme l'égalité matérielle, il ne reste rien. Par l'impôt exponentiel, par la standardisation législative des relations humaines, et par la généralisation de l'éthique socialiste, l'Occident atteint un degré de socialisation (Sozialisierung) sans précédent dans son histoire.
Dans le sein d'une civilisation, une autre est née : c'était le pronostic du socialiste Marx comme du libéral Schumpeter.
La loi du genre
4/5
Drieu Godefridi
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