La "Paneurope". Un débat d'idées dans l'entre-deux-guerres
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- Nombre de pages392
- PrésentationBroché
- Poids0.7 kg
- Dimensions15,9 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
- ISBN2-84050-286-0
- EAN9782840502869
- Date de parution01/12/2003
- CollectionMonde germanique
- ÉditeurPU Paris-Sorbonne
Résumé
En créant en 1923 l'Union Paneuropéenne, le comte Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972) a lancé une dynamique que le processus de construction européenne a prolongée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
A partir de la perspective d'Europe continentale et fédéraliste décrite dans le livre-programme Paneuropa, l'Union Paneuropéenne enregistra d'indéniables succès, dont le congrès de 1926 témoigna fortement, et le mouvement paneuropéen connut une phase ascendante qui se termina avec l'initiative prise par Aristide Briand à la tribune de la SDN en 1929. Après l'échec de ce projet de fédération et celui de la tentative d'une mobilisation des peuples dans un " parti européen " dont Coudenhove-Kalergi eut l'idée en 1932, les années trente furent marquées, suite à l'interdiction du mouvement en Allemagne, par un repli géographique et politique sur l'Autriche où Coudenhove-Kalergi mit son association au service de la diplomatie des gouvernements Dollfuss, puis Schuschnigg tout en tentant de créer une coalition pour servir de rempart contre le Troisième Reich. La signature, en octobre 1936, de l'axe Rome-Berlin l'amena à réviser ses positions sur la place de la Grande-Bretagne au sein de l'Europe et il œuvrait à relancer la coopération économique et politique autour d'un axe Paris-Londres lorsque l'invasion de l'Autriche en mars 1938 porta un coup quasiment fatal au mouvement dans ses structures de l'entre-deux-guerres. Cet ouvrage étudie la genèse du projet paneuropéen dans son horizon culturel, décrit son déploiement dans l'histoire de l'entre-deux-guerres et analyse le débat intellectuel qu'il cristallisa en Allemagne et en France. En dessinant le rôle qu'ont joué des problèmes tels que la réflexion sur les fondements de la civilisation européenne, l'interrogation identitaire, la délimitation des notions d'Europe et d'Occident, le rapport à la modernité politique et, plus généralement, la conscience d'une crise de la civilisation, il éclaire, pour les lecteurs d'aujourd'hui, les fondements historiques et culturels de la question européenne.
En créant en 1923 l'Union Paneuropéenne, le comte Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972) a lancé une dynamique que le processus de construction européenne a prolongée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
A partir de la perspective d'Europe continentale et fédéraliste décrite dans le livre-programme Paneuropa, l'Union Paneuropéenne enregistra d'indéniables succès, dont le congrès de 1926 témoigna fortement, et le mouvement paneuropéen connut une phase ascendante qui se termina avec l'initiative prise par Aristide Briand à la tribune de la SDN en 1929. Après l'échec de ce projet de fédération et celui de la tentative d'une mobilisation des peuples dans un " parti européen " dont Coudenhove-Kalergi eut l'idée en 1932, les années trente furent marquées, suite à l'interdiction du mouvement en Allemagne, par un repli géographique et politique sur l'Autriche où Coudenhove-Kalergi mit son association au service de la diplomatie des gouvernements Dollfuss, puis Schuschnigg tout en tentant de créer une coalition pour servir de rempart contre le Troisième Reich. La signature, en octobre 1936, de l'axe Rome-Berlin l'amena à réviser ses positions sur la place de la Grande-Bretagne au sein de l'Europe et il œuvrait à relancer la coopération économique et politique autour d'un axe Paris-Londres lorsque l'invasion de l'Autriche en mars 1938 porta un coup quasiment fatal au mouvement dans ses structures de l'entre-deux-guerres. Cet ouvrage étudie la genèse du projet paneuropéen dans son horizon culturel, décrit son déploiement dans l'histoire de l'entre-deux-guerres et analyse le débat intellectuel qu'il cristallisa en Allemagne et en France. En dessinant le rôle qu'ont joué des problèmes tels que la réflexion sur les fondements de la civilisation européenne, l'interrogation identitaire, la délimitation des notions d'Europe et d'Occident, le rapport à la modernité politique et, plus généralement, la conscience d'une crise de la civilisation, il éclaire, pour les lecteurs d'aujourd'hui, les fondements historiques et culturels de la question européenne.