La nation, l'État et la démocratie en France de 1789 à 1914
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- Nombre de pages364
- PrésentationBroché
- Poids0.625 kg
- Dimensions17,1 cm × 23,9 cm × 3,0 cm
- ISBN2-200-21644-0
- EAN9782200216443
- Date de parution01/09/1995
- CollectionU
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
Cet ouvrage analyse la progression parallèle du sentiment national, du rôle de l'Etat et de la pratique démocratique en France, de la Révolution française à la Première Guerre mondiale. Si le long XIXe siècle a pu être présenté à juste titre comme celui de la France des notables, il est également celui où émerge la citoyenneté. Celle-ci est repérable par le combat séculaire qui va aboutir au suffrage universel - masculin seulement, les femmes restant exclues de cet élément essentiel de la vie de la Cité. La démocratie, c'est aussi cette exception française qui tend à l'assimilation avec la République : pourquoi et comment, à la différence de ses voisins, la France a-t-elle en définitive conjugué ces deux notions ? Ce combat est indissociable de l'extension des fonctions de l'Etat, de son intervention pour fonder la société à partir d'une communauté organique, en se faisant garant de l'ordre, éducateur, agent social, etc. L'Etat a une histoire : en ce sens, le XIXe siècle hérite d'une vieille tradition, et se situe entre volonté de réforme et poids du passé, avec un affrontement idéologique particulièrement violent autour de son rôle. Quant à la nation, une notion plus abstraite et plus symbolique mais dont l'utilisation politique peut conduire à cette forme d'exacerbation que constitue le nationalisme, elle prend tout son sens à une époque où le besoin identitaire émerge avec violence et universalité à travers toute l'Europe.
Chacun de ces trois grands thèmes est traité dans une des trois parties de l'ouvrage ; chaque mot est défini, replacé dans son contexte lexical, historique, et est comparé pour en montrer l'originalité (ainsi de la nation, par rapport à la patrie ou au peuple) ; chaque partie retrace l'évolution de la notion abordée, en remontant à l'Ancien Régime, jusqu'au Moyen Âge parfois.
Le point essentiel de l'ouvrage est l'idée de complémentarité entre les trois notions étudiées : être citoyen, c'est donc s'inscrire à la fois dans un sentiment identitaire (nation), dans une société ordonnée (Etat), et dans un processus de démocratisation de la vie de la Cité (démocratie).
Cet ouvrage analyse la progression parallèle du sentiment national, du rôle de l'Etat et de la pratique démocratique en France, de la Révolution française à la Première Guerre mondiale. Si le long XIXe siècle a pu être présenté à juste titre comme celui de la France des notables, il est également celui où émerge la citoyenneté. Celle-ci est repérable par le combat séculaire qui va aboutir au suffrage universel - masculin seulement, les femmes restant exclues de cet élément essentiel de la vie de la Cité. La démocratie, c'est aussi cette exception française qui tend à l'assimilation avec la République : pourquoi et comment, à la différence de ses voisins, la France a-t-elle en définitive conjugué ces deux notions ? Ce combat est indissociable de l'extension des fonctions de l'Etat, de son intervention pour fonder la société à partir d'une communauté organique, en se faisant garant de l'ordre, éducateur, agent social, etc. L'Etat a une histoire : en ce sens, le XIXe siècle hérite d'une vieille tradition, et se situe entre volonté de réforme et poids du passé, avec un affrontement idéologique particulièrement violent autour de son rôle. Quant à la nation, une notion plus abstraite et plus symbolique mais dont l'utilisation politique peut conduire à cette forme d'exacerbation que constitue le nationalisme, elle prend tout son sens à une époque où le besoin identitaire émerge avec violence et universalité à travers toute l'Europe.
Chacun de ces trois grands thèmes est traité dans une des trois parties de l'ouvrage ; chaque mot est défini, replacé dans son contexte lexical, historique, et est comparé pour en montrer l'originalité (ainsi de la nation, par rapport à la patrie ou au peuple) ; chaque partie retrace l'évolution de la notion abordée, en remontant à l'Ancien Régime, jusqu'au Moyen Âge parfois.
Le point essentiel de l'ouvrage est l'idée de complémentarité entre les trois notions étudiées : être citoyen, c'est donc s'inscrire à la fois dans un sentiment identitaire (nation), dans une société ordonnée (Etat), et dans un processus de démocratisation de la vie de la Cité (démocratie).