La musique des sphères. Musique, science et ordre naturel de l'Univers

Par : J James
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages267
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.41 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-268-02480-6
  • EAN9782268024806
  • Date de parution01/02/1997
  • CollectionL'Esprit et la matière
  • ÉditeurRocher (Editions du)
  • TraducteurFrédéric Révérend
  • TraducteurPaul Cristatus
  • TraducteurJean-Pierre Morby

Résumé

Les philosophes grecs concevaient le cosmos comme un mécanisme ordonné et majestueux dont le fonctionnement fluide créait une harmonie céleste, musicale : la musique des sphères. Depuis le Ve siècle avant Jésus-Christ quand Pythagore composait ses lois sur la science et la musique, jusqu'à l'épanouissement du romantisme, plus de deux mille ans après, science et musique procédaient d'une même approche intellectuelle et constituaient un tout. La séparation graduelle et régulière de ces deux disciplines, amorcée par la révolution scientifique de la Renaissance, atteignit son apogée avec le romantisme. Au XXe siècle, science et musique se rejoignent de nouveau. De même, l'idée classique selon laquelle l'univers est régi par des forces que nous ne contrôlons pas redevient dominante. Cependant, le hasard et le chaos ont remplacé toute idée d'harmonie céleste : la musique des sphères serait donc devenue, sinon muette, du moins désaccordée. Jamie James retrace l'histoire musicale de l'Occident, depuis l'Antiquité gréco-latine jusqu'à nos jours, des premiers chants sacrés jusqu'à la musique dodécaphonique, et démontre que la musique n'a jamais été autonome mais ne s'exprime qu'à travers les idées de son temps, alternant acceptation et rejet des théories scientifiques dominantes. Un essai au cœur des rapports qui unissent la musique et les sciences, plus particulièrement mathématiques et astrophysiques.
Les philosophes grecs concevaient le cosmos comme un mécanisme ordonné et majestueux dont le fonctionnement fluide créait une harmonie céleste, musicale : la musique des sphères. Depuis le Ve siècle avant Jésus-Christ quand Pythagore composait ses lois sur la science et la musique, jusqu'à l'épanouissement du romantisme, plus de deux mille ans après, science et musique procédaient d'une même approche intellectuelle et constituaient un tout. La séparation graduelle et régulière de ces deux disciplines, amorcée par la révolution scientifique de la Renaissance, atteignit son apogée avec le romantisme. Au XXe siècle, science et musique se rejoignent de nouveau. De même, l'idée classique selon laquelle l'univers est régi par des forces que nous ne contrôlons pas redevient dominante. Cependant, le hasard et le chaos ont remplacé toute idée d'harmonie céleste : la musique des sphères serait donc devenue, sinon muette, du moins désaccordée. Jamie James retrace l'histoire musicale de l'Occident, depuis l'Antiquité gréco-latine jusqu'à nos jours, des premiers chants sacrés jusqu'à la musique dodécaphonique, et démontre que la musique n'a jamais été autonome mais ne s'exprime qu'à travers les idées de son temps, alternant acceptation et rejet des théories scientifiques dominantes. Un essai au cœur des rapports qui unissent la musique et les sciences, plus particulièrement mathématiques et astrophysiques.