La Maternelle. Une Ecole En Jeu : L'Enfant Avant L'Eleve

Par : Guy-Patrick Azémar

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  • Nombre de pages230
  • PrésentationBroché
  • Poids0.57 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,7 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-86260-300-7
  • EAN9782862603001
  • Date de parution01/04/1990
  • Collectionmutations
  • ÉditeurAutrement (éditions)

Résumé

La scolarité commence à six ans. En droit, l'école maternelle est facultative. Entre le temps de la (toute) petite enfance et celui de l'instruction élémentaire, elle est pourtant devenue un passage obligé : la quasi-totalité des enfants de 3 ans à 5 ans, et un tiers des enfants de 2 ans fréquentent aujourd'hui l'école avant l'Ecole. Succès d'estime ou usage réaliste d'une institution qui conjugue les avantages d'un monde de garde gratuit et d'une préparation efficace à la " grande " école ? A l'époque de l'enfant-souci, caractérisée par une prolifération des discours et des patiques pédagogiques, le consensus sur la " petite " école traduit-il une reconnaissance de la spécificité de ce lieu d'éducation et de son rôle ? Rien n'est moins sûr. Parce que le système scolaire et la société dans son ensemble priment la précocité, on demande désormais à la maternelle d'être plus performante, plus rentable scolairement parlant. Apprendre plus et plus tôt n'apparaît-il pas comme l'assurance d'optimiser les chances de réussite dans la compétition sociale ? " Au nom de l'enfant ", la pré-école est sommée, et en premier lieu par la famille, de se transformer en école avant l'heure. " Pour son bien ", l'enfant est poussé à se convertir au plus vite en élève. Il devient alors urgent de saisir le sens de l'action de la maternelle, cette école qui n'est pas exactement une école, cette école à habiter qui accueille l'enfant avant l'élève et lui laisse le loisir d'apprendre à la riche manière des enfants, où le plaisir du jeu féconde le désir de faire et de comprendre.
La scolarité commence à six ans. En droit, l'école maternelle est facultative. Entre le temps de la (toute) petite enfance et celui de l'instruction élémentaire, elle est pourtant devenue un passage obligé : la quasi-totalité des enfants de 3 ans à 5 ans, et un tiers des enfants de 2 ans fréquentent aujourd'hui l'école avant l'Ecole. Succès d'estime ou usage réaliste d'une institution qui conjugue les avantages d'un monde de garde gratuit et d'une préparation efficace à la " grande " école ? A l'époque de l'enfant-souci, caractérisée par une prolifération des discours et des patiques pédagogiques, le consensus sur la " petite " école traduit-il une reconnaissance de la spécificité de ce lieu d'éducation et de son rôle ? Rien n'est moins sûr. Parce que le système scolaire et la société dans son ensemble priment la précocité, on demande désormais à la maternelle d'être plus performante, plus rentable scolairement parlant. Apprendre plus et plus tôt n'apparaît-il pas comme l'assurance d'optimiser les chances de réussite dans la compétition sociale ? " Au nom de l'enfant ", la pré-école est sommée, et en premier lieu par la famille, de se transformer en école avant l'heure. " Pour son bien ", l'enfant est poussé à se convertir au plus vite en élève. Il devient alors urgent de saisir le sens de l'action de la maternelle, cette école qui n'est pas exactement une école, cette école à habiter qui accueille l'enfant avant l'élève et lui laisse le loisir d'apprendre à la riche manière des enfants, où le plaisir du jeu féconde le désir de faire et de comprendre.