La Martinière. Chirurgien de Louis XV

Par : François Iselin

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.393 kg
  • Dimensions16,7 cm × 21,6 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-262-03265-4
  • EAN9782262032654
  • Date de parution30/09/2010
  • Collectionles metiers de versailles
  • ÉditeurPerrin

Résumé

" Sire, c'est à Versailles qu'il faut être malade ! " C'est par cette rude injonction que, le 29 avril 1774, Louis XV, chambré au Petit Trianon, est rappelé à ses devoirs par le chirurgien La Martinière. Le médecin restera aux côtés du souverain jusqu'à sa mort, quinze jours plus tard. A la Cour, " premier chirurgien de Sa Majesté " est un titre prestigieux. Son titulaire n'est jamais loin du roi, prévenant le moindre incident de santé. Il est de tous les secrets de famille... François Iselin retrace ici l'extraordinaire aventure de Germain Pichault de La Martinière, qui fit ses débuts de chirurgien-barbier au service de Charles de Lorraine, grand écuyer de France. Fait La Martinière, il occupe la fonction de premier chirurgien du Roi auprès de Louis XV pendant trente ans. Il sert ensuite Louis XVI pendant les neuf premières années de son règne. Cette intimité avec les rois ne doit pas occulter le réformateur qu'il fut. Sous sa férule, la chirurgie deviendra une spécialité à part entière, exercée par des docteurs de l'Université. Les traces de son œuvre sont encore présentes: il est à l'origine de la création de l'Académie de chirurgie et de l'Ecole de chirurgie; on lui doit également des réformes du Service de santé des Armées, toujours en vigueur.
" Sire, c'est à Versailles qu'il faut être malade ! " C'est par cette rude injonction que, le 29 avril 1774, Louis XV, chambré au Petit Trianon, est rappelé à ses devoirs par le chirurgien La Martinière. Le médecin restera aux côtés du souverain jusqu'à sa mort, quinze jours plus tard. A la Cour, " premier chirurgien de Sa Majesté " est un titre prestigieux. Son titulaire n'est jamais loin du roi, prévenant le moindre incident de santé. Il est de tous les secrets de famille... François Iselin retrace ici l'extraordinaire aventure de Germain Pichault de La Martinière, qui fit ses débuts de chirurgien-barbier au service de Charles de Lorraine, grand écuyer de France. Fait La Martinière, il occupe la fonction de premier chirurgien du Roi auprès de Louis XV pendant trente ans. Il sert ensuite Louis XVI pendant les neuf premières années de son règne. Cette intimité avec les rois ne doit pas occulter le réformateur qu'il fut. Sous sa férule, la chirurgie deviendra une spécialité à part entière, exercée par des docteurs de l'Université. Les traces de son œuvre sont encore présentes: il est à l'origine de la création de l'Académie de chirurgie et de l'Ecole de chirurgie; on lui doit également des réformes du Service de santé des Armées, toujours en vigueur.

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Une autre approche de l'Histoire
Aborder un tel sujet pourrait être fastidieux, un enchevêtrement de termes techniques et de descriptions qui avouons-le seraient peu ragoutantes : la médecine, d’autant plus à l’époque de Louis XV. Dans l’imaginaire, dont le mien, c’était un temps encore barbare où la chirurgie n’en était pas vraiment une, où l’on pensait qu’une simple saignée ou une sudation soignerait tous les maux, dans les cas extrêmes on pratiquait des ablations « à la sauvage ». Ce livre m’a démontré que je me trompais, cette lecture fût un bel enseignement. Les pages regorgent d’informations aussi bien sur la médecine que la chirurgie. Mais aussi et surtout sur le fonctionnement de l’époque, l’évolution hiérarchique et le combat mené avec succès, non sans encombre, par la Martinière pour faire accepter la Chirurgie comme une spécialité à part entière et valorisée. Après lui, elle ne sera plus considérée comme une discipline au service des médecins. François Iselin mène habilement le récit sous la forme d’une biographie, entrecoupée d’anecdotes, qui vous fait rapidement oublier que c’est un livre d’Histoire que vous avez entre les mains. La Grande Histoire racontée par la petite est la « méthode » la plus ludique et agréable qu’il soit.
Aborder un tel sujet pourrait être fastidieux, un enchevêtrement de termes techniques et de descriptions qui avouons-le seraient peu ragoutantes : la médecine, d’autant plus à l’époque de Louis XV. Dans l’imaginaire, dont le mien, c’était un temps encore barbare où la chirurgie n’en était pas vraiment une, où l’on pensait qu’une simple saignée ou une sudation soignerait tous les maux, dans les cas extrêmes on pratiquait des ablations « à la sauvage ». Ce livre m’a démontré que je me trompais, cette lecture fût un bel enseignement. Les pages regorgent d’informations aussi bien sur la médecine que la chirurgie. Mais aussi et surtout sur le fonctionnement de l’époque, l’évolution hiérarchique et le combat mené avec succès, non sans encombre, par la Martinière pour faire accepter la Chirurgie comme une spécialité à part entière et valorisée. Après lui, elle ne sera plus considérée comme une discipline au service des médecins. François Iselin mène habilement le récit sous la forme d’une biographie, entrecoupée d’anecdotes, qui vous fait rapidement oublier que c’est un livre d’Histoire que vous avez entre les mains. La Grande Histoire racontée par la petite est la « méthode » la plus ludique et agréable qu’il soit.
  • Passionnant
  • Surprenant