La malvoisine

Tout paraissait alors facile à la ferme-épicerie de la Malvoisine. On y venait de tout le pays pour s'approvisionner, ou bien c'était Eugène, le patron, qui, avec sa charrette, allait de ferme en ferme, tel un colporteur. Et puis, un jour, pris sous un orage violent, Eugène attrapa un "chaud et froid" et en mourut. La male bête venait de frapper. Et elle s'acharna : successivement, le grand valet, le petit Maurice, la vieille tante, Eglantine elle-même, la femme d'Eugène, meurent d'accident ou de maladie.
Le pays prend peur ; on évite la Malvoisine - sait-on jamais ? Armand et Odile penseront, par leur amour et l'enfant qui leur naît, mettre un terme à la malédiction, mais finit-on jamais avec la male bête ? ... Bien des années plus tard, un homme viendra, qui relèvera les ruines. Une histoire, une terrible histoire des Temps modernes où renaissent toutes les terreurs des temps anciens. Une belle histoire racontée dans une langue forte et colorée, violente et sensible, où revivent la terre et les hommes de la mystérieuse Vendée.