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  • Nombre de pages109
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.044 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-330-08153-9
  • EAN9782330081539
  • Date de parution16/08/2017
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel

Résumé

Diana, huit ans, a disparu. Ceux qui l'ont approchée dans sa courte vie viennent prendre la parole et dire ce qui s'est noué sous leurs yeux : grand-mère, tante, demi-frère, instituteurs, directrices d'école, médecins, assistantes sociales, gendarmes, procureur... — tous impuissants à empêcher la répétition du pire. Ce choeur de voix, écrit dans une langue dégagée de tout effet de style, est d'une authenticité rare.
Un premier roman d'une lecture bouleversante, interrogeant les responsabilités de chacun dans les tragédies de la maltraitante.
Diana, huit ans, a disparu. Ceux qui l'ont approchée dans sa courte vie viennent prendre la parole et dire ce qui s'est noué sous leurs yeux : grand-mère, tante, demi-frère, instituteurs, directrices d'école, médecins, assistantes sociales, gendarmes, procureur... — tous impuissants à empêcher la répétition du pire. Ce choeur de voix, écrit dans une langue dégagée de tout effet de style, est d'une authenticité rare.
Un premier roman d'une lecture bouleversante, interrogeant les responsabilités de chacun dans les tragédies de la maltraitante.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
4/5
malaise dans la société
Voici sans doute le livre choc de la rentrée, douloureux mais si réel, si essentiel. Diana petite fille de 8 ans a disparu. Ceux qui l'ont approchée témoignent, de son frère à ses instituteurs, directrices d'école, gendarmes...Un livre très court mais si dense qu'on le lit dans un frisson d'incompréhension et nous sommes glacés! Un livre sur la maltraitance, sur le secret qui entoure ces faits, sur l'hésitation des services sociaux, des enseignants et des familles a signaler des soupçons de mauvais traitement...la crainte de se tromper...et l'affreuse vérité avant la culpabilité.
Voici sans doute le livre choc de la rentrée, douloureux mais si réel, si essentiel. Diana petite fille de 8 ans a disparu. Ceux qui l'ont approchée témoignent, de son frère à ses instituteurs, directrices d'école, gendarmes...Un livre très court mais si dense qu'on le lit dans un frisson d'incompréhension et nous sommes glacés! Un livre sur la maltraitance, sur le secret qui entoure ces faits, sur l'hésitation des services sociaux, des enseignants et des familles a signaler des soupçons de mauvais traitement...la crainte de se tromper...et l'affreuse vérité avant la culpabilité.
  • Emouvant
  • douleur
  • maltraitance

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.4/5
sur 10 notes dont 8 avis lecteurs
Un livre coup de poing !
A tour de rôle, chaque personne ayant côtoyé Diana, 8 ans, prend la parole pour raconter son histoire : sa grand-mère, sa tante, ses différentes institutrices, le médecin scolaire, les gendarmes… Car Diana présente de nombreux bleus, de multiples marques sur tout le corps. Mais face au mutisme de la petite fille et aux explications cohérentes des parents courtois et à l’aise, que peuvent faire les services sociaux ? Inspiré d’un fait divers, ce premier roman très bien construit, d’une écriture neutre, est un livre coup de poing.
A tour de rôle, chaque personne ayant côtoyé Diana, 8 ans, prend la parole pour raconter son histoire : sa grand-mère, sa tante, ses différentes institutrices, le médecin scolaire, les gendarmes… Car Diana présente de nombreux bleus, de multiples marques sur tout le corps. Mais face au mutisme de la petite fille et aux explications cohérentes des parents courtois et à l’aise, que peuvent faire les services sociaux ? Inspiré d’un fait divers, ce premier roman très bien construit, d’une écriture neutre, est un livre coup de poing.
  • maltraitance
Sujet poignant mais style trop monotone.
Le sujet est évidemment de ceux dont il faut parler pour que les choses bougent un peu plus. L'histoire qui nous est racontée rappelle malheureusement trop d'affaires qui nous restent en mémoire comme un immense gâchis. Rien que pour cela, ce roman doit exister. Il questionne la société et son fonctionnement et interroge le lecteur sur ce regard qu'on détourne souvent quand une main s'abat sur un enfant. L'autre qualité de ce roman, pour moi, est la polyphonie que l'auteur a choisi pour raconter cette histoire. C'est très original et cela fonctionne un peu comme un texte de théâtre. Aucun narrateur ne vient mettre un commentaire sur cette histoire. Mais cette idée théâtrale est aussi ce qui m'a un peu perturbé pendant ma lecture. Certains tours de parole sont surprenants. Quand un personnage coupe littéralement la parole d'un autre pour dire quelques mots, on ne sait plus où on en est, et le drame qui se joue retombe un peu comme un soufflet. C'est terrible de dire cela vu le sujet traité, et pourtant, c'est comme ça que je l'ai ressenti. J'ai vraiment été perturbée par ces petites coupures dans le récit. Ce même récit, d'ailleurs, souffre aussi de ne pas avoir de vrai récit cadre. L'institutrice qui débute le récit voit un journal et remonte le fil de ses souvenirs, mais que viennent faire les autres voix dans ces souvenirs ? Il en est de même pour certaines tournures de phrases qui sonnent un peu faux, sans doute la faute à cet écrit oralisant choisi par l'auteur. Il me semble que ce sont des défauts inhérents à la forme de récit qui a été choisie par l'auteur, même si on les oublie assez vite. Au final, je retiens un récit plaintif, où tout le monde tente de se justifier, se plaint de ne pas avoir été entendu, où tout le monde affirme que ce n'est pas sa faute, comme on l'entend quand un tel drame arrive. D'ailleurs, tous les personnages ont un peu le même ton dans ce récit. C'est un premier roman, mais la forme semblait faciliter la multiplication des tons, le jeu sur la langue des différents personnages qui sont au contraire un peu monocordes, alors que tous n'ont sans doute pas la même voix, loin de là. On n'entend pas Diana et personne ne la plaint vraiment. Comme en écho à ce qu'a été sa vie, personne ne prend de responsabilité et tout le monde se cache derrière la procédure, une plainte ou l'attitude des parents qui cachaient bien leur jeu. Pour finir, je retiendrai le procédé théâtral de narration vraiment original, une prise de risque évidente avec un sujet pas facile mais bien traité, mais une froideur dans la narration et une unité de ton un peu dommageable pour le récit.
Le sujet est évidemment de ceux dont il faut parler pour que les choses bougent un peu plus. L'histoire qui nous est racontée rappelle malheureusement trop d'affaires qui nous restent en mémoire comme un immense gâchis. Rien que pour cela, ce roman doit exister. Il questionne la société et son fonctionnement et interroge le lecteur sur ce regard qu'on détourne souvent quand une main s'abat sur un enfant. L'autre qualité de ce roman, pour moi, est la polyphonie que l'auteur a choisi pour raconter cette histoire. C'est très original et cela fonctionne un peu comme un texte de théâtre. Aucun narrateur ne vient mettre un commentaire sur cette histoire. Mais cette idée théâtrale est aussi ce qui m'a un peu perturbé pendant ma lecture. Certains tours de parole sont surprenants. Quand un personnage coupe littéralement la parole d'un autre pour dire quelques mots, on ne sait plus où on en est, et le drame qui se joue retombe un peu comme un soufflet. C'est terrible de dire cela vu le sujet traité, et pourtant, c'est comme ça que je l'ai ressenti. J'ai vraiment été perturbée par ces petites coupures dans le récit. Ce même récit, d'ailleurs, souffre aussi de ne pas avoir de vrai récit cadre. L'institutrice qui débute le récit voit un journal et remonte le fil de ses souvenirs, mais que viennent faire les autres voix dans ces souvenirs ? Il en est de même pour certaines tournures de phrases qui sonnent un peu faux, sans doute la faute à cet écrit oralisant choisi par l'auteur. Il me semble que ce sont des défauts inhérents à la forme de récit qui a été choisie par l'auteur, même si on les oublie assez vite. Au final, je retiens un récit plaintif, où tout le monde tente de se justifier, se plaint de ne pas avoir été entendu, où tout le monde affirme que ce n'est pas sa faute, comme on l'entend quand un tel drame arrive. D'ailleurs, tous les personnages ont un peu le même ton dans ce récit. C'est un premier roman, mais la forme semblait faciliter la multiplication des tons, le jeu sur la langue des différents personnages qui sont au contraire un peu monocordes, alors que tous n'ont sans doute pas la même voix, loin de là. On n'entend pas Diana et personne ne la plaint vraiment. Comme en écho à ce qu'a été sa vie, personne ne prend de responsabilité et tout le monde se cache derrière la procédure, une plainte ou l'attitude des parents qui cachaient bien leur jeu. Pour finir, je retiendrai le procédé théâtral de narration vraiment original, une prise de risque évidente avec un sujet pas facile mais bien traité, mais une froideur dans la narration et une unité de ton un peu dommageable pour le récit.
Court, poignant, révoltant
Dans le cadre des coups de cœur de la rentrée littéraire 2015, j’ai eu la chance de lire en version électronique « La maladroite» de Alexandre Seurat. Je remercie infiniment les librairies Decitre ainsi les éditions du Rouergue pour cette avant-première. Ce premier roman d’Alexandre Seurat est tout petit : à peine 79 pages indique ma liseuse. C’est court mais c’est très intense. L’auteur s’inspire d’un fait divers récent, le meurtre d’une enfant de huit ans par ses parents. On connait donc dès le début du livre l’issue fatale. Il traite la vie de Diana, de sa naissance chaotique (sous X puis récupérée par ses parents un mois après) en passant par les différents déménagements pour masquer la maltraitance jusqu’à sa disparition et sa mort… Pour donner de l’intérêt à son intrigue, l’auteur utilise le roman choral en donnant la parole à tous les protagonistes ayant croisés le chemin de Diana. Qu’il s’agisse de la famille (sa grand-mère, son frère), du personnel de l’Education Nationale (ses différentes directrices ou instituteurs) ou des autorités (médecins scolaires, gendarmes), tous ressentent la même chose : un malaise. A leur niveau, ils ont essayé d’aider Diana … mais face au mutisme de cette dernière qui en plus défend son entourage, aucun n’y parviendra. D’autres ne l’ont pas crue, l’ont littéralement ignorée et laissée dans son malheur. Ce jeu de rôle entre les parents et l’enfant (l’enfant dit exactement la même chose que les parents, semble avoir parfaitement appris sa leçon et donc semble consentante à ce traitement horrible) est aussi barbare que cruel et choquant. C’est très perturbant et met le lecteur mal à l’aise. "En quinze jours de classe, j'avais compris, les bleus, les bosses, quand j'y repense j'ai l'impression que tout s'est déroulé à travers un cauchemar. Alors, je ne vois plus ma classe, mes élèves se figent en noir et blanc - et parmi eux, il y a Diana : elle est la seule à ne pas être en noir et blanc et à ne pas être immobile, je la sais en danger, elle me regarde, comme si elle guettait de moi ce que je peux faire, ce que je vais faire. Mais dans le cauchemar, je sais que tout est déjà trop tard pour elle, elle me regarde, et je ne peux rien faire, et je voudrais qu'elle me pardonne. " Construit comme une sorte de reconstitution post mortem, ces différents témoignages successifs se lisent très vite, s’enchainent très bien et donnent beaucoup d’intérêt au roman. Impossible de lâcher le livre une fois celui-ci entamé. Et après moins de deux heures, on tourne la dernière page le cœur gros… Usant d’un style simple, sobre mais percutant, Alexandre Seurat traite sans pathos, ni voyeurisme la maltraitance d’un enfant, thème qu’il semble parfaitement maitrisé. On ne peut qu’être touché et révolté par ce qu’on lit. Mais qu’aurait on fait si on avait été à la place des instituteurs, directrices ou autres médecins scolaires ? Comment des parents peuvent-ils à ce point haïr leur enfant et leur faire subir de tels traitements ? Ce roman choc, poignant nous remue et nous interroge… Habile et bien mené, ce premier roman est une vraie réussite. Je vous le conseille. 4/5
Dans le cadre des coups de cœur de la rentrée littéraire 2015, j’ai eu la chance de lire en version électronique « La maladroite» de Alexandre Seurat. Je remercie infiniment les librairies Decitre ainsi les éditions du Rouergue pour cette avant-première. Ce premier roman d’Alexandre Seurat est tout petit : à peine 79 pages indique ma liseuse. C’est court mais c’est très intense. L’auteur s’inspire d’un fait divers récent, le meurtre d’une enfant de huit ans par ses parents. On connait donc dès le début du livre l’issue fatale. Il traite la vie de Diana, de sa naissance chaotique (sous X puis récupérée par ses parents un mois après) en passant par les différents déménagements pour masquer la maltraitance jusqu’à sa disparition et sa mort… Pour donner de l’intérêt à son intrigue, l’auteur utilise le roman choral en donnant la parole à tous les protagonistes ayant croisés le chemin de Diana. Qu’il s’agisse de la famille (sa grand-mère, son frère), du personnel de l’Education Nationale (ses différentes directrices ou instituteurs) ou des autorités (médecins scolaires, gendarmes), tous ressentent la même chose : un malaise. A leur niveau, ils ont essayé d’aider Diana … mais face au mutisme de cette dernière qui en plus défend son entourage, aucun n’y parviendra. D’autres ne l’ont pas crue, l’ont littéralement ignorée et laissée dans son malheur. Ce jeu de rôle entre les parents et l’enfant (l’enfant dit exactement la même chose que les parents, semble avoir parfaitement appris sa leçon et donc semble consentante à ce traitement horrible) est aussi barbare que cruel et choquant. C’est très perturbant et met le lecteur mal à l’aise. "En quinze jours de classe, j'avais compris, les bleus, les bosses, quand j'y repense j'ai l'impression que tout s'est déroulé à travers un cauchemar. Alors, je ne vois plus ma classe, mes élèves se figent en noir et blanc - et parmi eux, il y a Diana : elle est la seule à ne pas être en noir et blanc et à ne pas être immobile, je la sais en danger, elle me regarde, comme si elle guettait de moi ce que je peux faire, ce que je vais faire. Mais dans le cauchemar, je sais que tout est déjà trop tard pour elle, elle me regarde, et je ne peux rien faire, et je voudrais qu'elle me pardonne. " Construit comme une sorte de reconstitution post mortem, ces différents témoignages successifs se lisent très vite, s’enchainent très bien et donnent beaucoup d’intérêt au roman. Impossible de lâcher le livre une fois celui-ci entamé. Et après moins de deux heures, on tourne la dernière page le cœur gros… Usant d’un style simple, sobre mais percutant, Alexandre Seurat traite sans pathos, ni voyeurisme la maltraitance d’un enfant, thème qu’il semble parfaitement maitrisé. On ne peut qu’être touché et révolté par ce qu’on lit. Mais qu’aurait on fait si on avait été à la place des instituteurs, directrices ou autres médecins scolaires ? Comment des parents peuvent-ils à ce point haïr leur enfant et leur faire subir de tels traitements ? Ce roman choc, poignant nous remue et nous interroge… Habile et bien mené, ce premier roman est une vraie réussite. Je vous le conseille. 4/5
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