La Maison De Dietrich De 1684 A Nos Jours

Par : Michel Hau

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  • Nombre de pages400
  • PrésentationRelié
  • Poids1.25 kg
  • Dimensions17,0 cm × 25,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN2-85369-183-7
  • EAN9782853691833
  • Date de parution01/11/1998
  • ÉditeurOberlin (Editions)

Résumé

"La Maison De Dietrich est un cas, nullement aberrant, sauf par la perfection, ou, comme l'écrit Michel Hau, un cas limite. Plus de trois siècles, et de père en fils... : Exemple parfait de capitalisme rhénan, je dirai volontiers patrimonique, il est étroitement lié à une structure familiale, la famille-souche comme aimait à l'écrire Le Play, une forte structure, un engagement moral qui subordonne le profit à la reproduction des valeurs et à un bien commun étendu à une large communauté d'habitants, d'où un choix territorial, d'où cette gamme large, sans cesse élargie de techniques maîtrisées et de matériel d'équipement, en un mot, un investissement sur l'avenir préféré à la satisfaction du besoin éphémère immédiat... À l'aune des entreprises, sur l'axe des temps, De Dietrich est presque unique. Sans doute, sa fidélité au "rien de trop" de la sagesse antique lui a servi. De Dietrich a évité le gigantisme. Savoir refuser de grossir, rester une entreprise moyenne, quand on pouvait plus. Il en va là, comme des étoiles moyennes, comme notre Soleil et De Dietrich qui durent. Il faut savoir choisir entre l'éclat d'un jour et la durée. La durée est la suprême récompense de la sagesse. Est-ce un hasard si les Dietrich ont toujours préféré produire des biens de consommation durable, je l'ai dit, de consommation familiale et collective, d'investissement, de production plus que de consommation immédiate. Choix en accord secret avec une éthique de la durée. Beaucoup de gens auront intérêt à se reporter à cet ouvrage. L'historien social, l'économiste, le chercheur en sciences humaines, mais aussi l'historien tout court et bien évidemment, pour son plaisir, l'honnête homme." Pierre Chaunu, de l'Institut
"La Maison De Dietrich est un cas, nullement aberrant, sauf par la perfection, ou, comme l'écrit Michel Hau, un cas limite. Plus de trois siècles, et de père en fils... : Exemple parfait de capitalisme rhénan, je dirai volontiers patrimonique, il est étroitement lié à une structure familiale, la famille-souche comme aimait à l'écrire Le Play, une forte structure, un engagement moral qui subordonne le profit à la reproduction des valeurs et à un bien commun étendu à une large communauté d'habitants, d'où un choix territorial, d'où cette gamme large, sans cesse élargie de techniques maîtrisées et de matériel d'équipement, en un mot, un investissement sur l'avenir préféré à la satisfaction du besoin éphémère immédiat... À l'aune des entreprises, sur l'axe des temps, De Dietrich est presque unique. Sans doute, sa fidélité au "rien de trop" de la sagesse antique lui a servi. De Dietrich a évité le gigantisme. Savoir refuser de grossir, rester une entreprise moyenne, quand on pouvait plus. Il en va là, comme des étoiles moyennes, comme notre Soleil et De Dietrich qui durent. Il faut savoir choisir entre l'éclat d'un jour et la durée. La durée est la suprême récompense de la sagesse. Est-ce un hasard si les Dietrich ont toujours préféré produire des biens de consommation durable, je l'ai dit, de consommation familiale et collective, d'investissement, de production plus que de consommation immédiate. Choix en accord secret avec une éthique de la durée. Beaucoup de gens auront intérêt à se reporter à cet ouvrage. L'historien social, l'économiste, le chercheur en sciences humaines, mais aussi l'historien tout court et bien évidemment, pour son plaisir, l'honnête homme." Pierre Chaunu, de l'Institut