La lutte des signes. 40 ans d'autocollants politiques

Par : Zvonimir Novak

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.57 kg
  • Dimensions21,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-914980-83-8
  • EAN9782914980838
  • Date de parution29/09/2009
  • ÉditeurLibertaires (Les Editions)

Résumé

Depuis quarante ans, l'autocollant politique fleurit nos murs. Son terrain de prédilection : le mobilier urbain. Mauvaises herbes des panneaux de signalisation, des boîtes aux lettres, des bancs publics, il est chez lui...partout. Il n'a aucun respect, le malséant ! Si bien qu'il peut atterrir sur le coeur d'un manifestant, sur le front d'une femme en colère, le contact est immédiat, un collé serré avec le revendiquant, l'exaspéré, le militant devenu homme-sandwich des signes. La clef de son succès se trouve bien là, dans cette aptitude à passer d'un support à un autre. Est-il dérivé historique de l'affiche ? Non ! Issu d'une autre branche, celle de la petite imagerie d'influence, héritier des vignettes emblématiques de la Révolution Française, du papillon et de l'insigne de journée, l'autocollant est un concentré de graphisme. Pourtant il n'a fait l'objet d'aucune étude d'ensemble. Il est donc temps de réparer cette injustice et d'ouvrir notre regard sur le monde des signes politiques. Car ce bel éphémère écrit l'histoire au quotidien, celle vécue par le principal acteur de terrain : le militant. Rafraîchisseur de mémoire, un voyage en autocollant permet de revivre des évènements oubliés, une manifestation mémorable, un meeting passé inaperçu. Bavard insatiable, il balance tellement qu'il devient un indicateur privilégié de l'identité des structures militantes et un révélateur de notre culture politique. Cet agitateur d'idées, véritable transpiration des villes, prouve que nos sociétés sont encore bien vivantes !
Depuis quarante ans, l'autocollant politique fleurit nos murs. Son terrain de prédilection : le mobilier urbain. Mauvaises herbes des panneaux de signalisation, des boîtes aux lettres, des bancs publics, il est chez lui...partout. Il n'a aucun respect, le malséant ! Si bien qu'il peut atterrir sur le coeur d'un manifestant, sur le front d'une femme en colère, le contact est immédiat, un collé serré avec le revendiquant, l'exaspéré, le militant devenu homme-sandwich des signes. La clef de son succès se trouve bien là, dans cette aptitude à passer d'un support à un autre. Est-il dérivé historique de l'affiche ? Non ! Issu d'une autre branche, celle de la petite imagerie d'influence, héritier des vignettes emblématiques de la Révolution Française, du papillon et de l'insigne de journée, l'autocollant est un concentré de graphisme. Pourtant il n'a fait l'objet d'aucune étude d'ensemble. Il est donc temps de réparer cette injustice et d'ouvrir notre regard sur le monde des signes politiques. Car ce bel éphémère écrit l'histoire au quotidien, celle vécue par le principal acteur de terrain : le militant. Rafraîchisseur de mémoire, un voyage en autocollant permet de revivre des évènements oubliés, une manifestation mémorable, un meeting passé inaperçu. Bavard insatiable, il balance tellement qu'il devient un indicateur privilégié de l'identité des structures militantes et un révélateur de notre culture politique. Cet agitateur d'idées, véritable transpiration des villes, prouve que nos sociétés sont encore bien vivantes !