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Venise, fin du XVIe siècle. Toute sa vie, le Tintoret, peintre volcanique, anticonformiste et ambitieux, s'est battu pour asseoir sa réputation. A l'approche de la mort, il s'interroge sur son existence en tant qu'artiste et sa vie familiale mouvementée. Au coeur de ses pensées, sa fille illégitime adorée : Marietta, l'incarnation de ses rêves et son oeuvre la plus réussie. Dans une Sérénissime au décor singulier, Melania G.
Mazzucco fait renaître le faste d'une époque et sa galerie de personnages, parmi lesquels se détache, toute d'ombre et de lumière, la figure solitaire et émouvante de Marietta.
critique
Tintoret, le célèbre peintre Vénitien se meurt. Il se rappelle de sa vie, de ses amours illégitimes, de sa fille Marietta née d’une union adultère. Celle-ci peindra avec un grand talent mais le quittera pour un homme, elle fera un enfant et mourra peu après. C’est l’ange du titre. Même absente, elle sera présente à chaque minute de sa vie, et jusqu’au jour de sa mort où elle lui apparaitra en songe. Pendant son agonie, il ne pense pas qu’à elle mais aussi à Dieu qui lui pris son ange. Tintoret lui en veut. Il comprend qu’il paie son amour interdit pour sa fille. Il accueillera la mort avec lucidité car il partira dans un voyage avec sa chérie. L’attente sera terminée. A travers la vie de ce peintre, c’est une étude sur l’art, la vie de Venise de cette époque, une réflexion sur les relations hommes/femmes et parents/enfants.