La loi naturelle et les droits de l'homme

Par : Pierre Manent
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages137
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-13-082490-9
  • EAN9782130824909
  • Date de parution04/03/2020
  • CollectionQuadrige
  • ÉditeurPUF

Résumé

La doctrine des droits de l'homme est devenue l'unique référence légitime pour ordonner le monde humain et orienter la vie sociale et individuelle. Dès lors, la loi politique n'a plus d'autre raison d'être que de garantir les droits humains, toujours plus étendus. La loi ne commande plus, ne dirige plus, n'oriente plus : elle autorise. Elle ne protège plus la vie des institutions – qu'il s'agisse de la nation, de la famille, de l'université –, mais donne à tout individu l'autorisation inconditionnelle d'y accéder.
L'institution n'est donc plus protégée ni réglée par une loi opposable à l'individu ; celui-ci jouit d'un droit inconditionnellement opposable à l'institution. Pierre Manent montre que cette perspective livre les éléments constituants de la vie humaine à une critique arbitraire et illimitée, privant la vie individuelle comme la vie sociale de tout critère d'évaluation. Une fois que sont garantis les droits égaux de faire telle action ou de conduire telle démarche, il reste à déterminer positivement les règles qui rendent cette action juste ou cette démarche salutaire pour le bien commun.
La loi naturelle de la recherche du bien commun se confond ainsi avec la recherche des réponses à la question : comment orienter ou diriger l'action que j'ai le droit de faire ?
La doctrine des droits de l'homme est devenue l'unique référence légitime pour ordonner le monde humain et orienter la vie sociale et individuelle. Dès lors, la loi politique n'a plus d'autre raison d'être que de garantir les droits humains, toujours plus étendus. La loi ne commande plus, ne dirige plus, n'oriente plus : elle autorise. Elle ne protège plus la vie des institutions – qu'il s'agisse de la nation, de la famille, de l'université –, mais donne à tout individu l'autorisation inconditionnelle d'y accéder.
L'institution n'est donc plus protégée ni réglée par une loi opposable à l'individu ; celui-ci jouit d'un droit inconditionnellement opposable à l'institution. Pierre Manent montre que cette perspective livre les éléments constituants de la vie humaine à une critique arbitraire et illimitée, privant la vie individuelle comme la vie sociale de tout critère d'évaluation. Une fois que sont garantis les droits égaux de faire telle action ou de conduire telle démarche, il reste à déterminer positivement les règles qui rendent cette action juste ou cette démarche salutaire pour le bien commun.
La loi naturelle de la recherche du bien commun se confond ainsi avec la recherche des réponses à la question : comment orienter ou diriger l'action que j'ai le droit de faire ?
L'amour et l'amitié
Allan Bloom
E-book
13,99 €
Montaigne
Pierre Manent
E-book
10,99 €