La ligne brisée
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- Nombre de pages194
- PrésentationBroché
- Poids0.187 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,2 cm
- ISBN2-08-067163-4
- EAN9782080671639
- Date de parution01/10/1995
- ÉditeurFlammarion
Résumé
"Si le mot bonheur a un sens, je peux me flatter de l'avoir compris mieux que d'autres. J'avais tout : un mari brillant qui m'aimait, sept enfants merveilleux, un travail passionnant. On était en 1978 : je venais d'être nommée ministre. Pouvait-il rien m'arriver ? Le bonheur ? La chance ? Le hasard ? Qu'on appelle cela comme on voudra. Mais trop de bonheur, peut-être, trop de chance, trop de hasard.
Le jour de Noël de cette année-là, notre vie a basculé. Jean-Marc, mon mari, victime d'une thrombose de la carotide, a sombré dans un coma profond qui l'a conduit aux portes de la mort. Quand, enfin, il s'est réveillé, je l'ai regardé sans comprendre. Rien ne me rappelait l'homme que j'aimais, sinon la certitude que c'était ainsi qu'il était désormais : vivant, oui, mais paralysé - hémiplégique et aphasique.
Nous avons dû, l'un et l'autre, reconstruire nos vies. Elles ont, l'une et l'autre, trouvé un nouveau sens, pris une nouvelle direction, au-delà de la ligne brisée".
Le jour de Noël de cette année-là, notre vie a basculé. Jean-Marc, mon mari, victime d'une thrombose de la carotide, a sombré dans un coma profond qui l'a conduit aux portes de la mort. Quand, enfin, il s'est réveillé, je l'ai regardé sans comprendre. Rien ne me rappelait l'homme que j'aimais, sinon la certitude que c'était ainsi qu'il était désormais : vivant, oui, mais paralysé - hémiplégique et aphasique.
Nous avons dû, l'un et l'autre, reconstruire nos vies. Elles ont, l'une et l'autre, trouvé un nouveau sens, pris une nouvelle direction, au-delà de la ligne brisée".
"Si le mot bonheur a un sens, je peux me flatter de l'avoir compris mieux que d'autres. J'avais tout : un mari brillant qui m'aimait, sept enfants merveilleux, un travail passionnant. On était en 1978 : je venais d'être nommée ministre. Pouvait-il rien m'arriver ? Le bonheur ? La chance ? Le hasard ? Qu'on appelle cela comme on voudra. Mais trop de bonheur, peut-être, trop de chance, trop de hasard.
Le jour de Noël de cette année-là, notre vie a basculé. Jean-Marc, mon mari, victime d'une thrombose de la carotide, a sombré dans un coma profond qui l'a conduit aux portes de la mort. Quand, enfin, il s'est réveillé, je l'ai regardé sans comprendre. Rien ne me rappelait l'homme que j'aimais, sinon la certitude que c'était ainsi qu'il était désormais : vivant, oui, mais paralysé - hémiplégique et aphasique.
Nous avons dû, l'un et l'autre, reconstruire nos vies. Elles ont, l'une et l'autre, trouvé un nouveau sens, pris une nouvelle direction, au-delà de la ligne brisée".
Le jour de Noël de cette année-là, notre vie a basculé. Jean-Marc, mon mari, victime d'une thrombose de la carotide, a sombré dans un coma profond qui l'a conduit aux portes de la mort. Quand, enfin, il s'est réveillé, je l'ai regardé sans comprendre. Rien ne me rappelait l'homme que j'aimais, sinon la certitude que c'était ainsi qu'il était désormais : vivant, oui, mais paralysé - hémiplégique et aphasique.
Nous avons dû, l'un et l'autre, reconstruire nos vies. Elles ont, l'une et l'autre, trouvé un nouveau sens, pris une nouvelle direction, au-delà de la ligne brisée".