La liberté chez Descartes et la théologie

Par : Etienne Gilson
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  • Nombre de pages454
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions13,7 cm × 20,9 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-7116-0796-8
  • EAN9782711607969
  • Date de parution01/10/2002
  • CollectionHistoire de la philosophie
  • ÉditeurVrin
  • PréfacierJean-Luc Marion

Résumé

Dans sa thèse de 1913, La liberté chez Descartes et la théologie, Etienne Gilson inaugure le geste qu'il prolongera dans l'Index scolastico-cartésien et les Etudes sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien : situer l'oeuvre de Descartes dans le contexte intellectuel de son époque. S'il est certain qu'avec Descartes la philosophie tout entière semble prendre un nouveau départ, il n'en est pas moins sûr que cette pensée s'est formée sous l'influence de la théologie scolastique à laquelle Descartes fut initié lors de ses études chez les Jésuites.
Etienne Gilson se propose ainsi d'éclairer de cette influence les définitions cartésiennes de la liberté. Notion cardinale de sa philosophie, la liberté fut en effet, avant Descartes, l'objet de nombreuses réflexions théologiques : elle se présente donc comme le point de rencontre privilégié de ces deux systèmes de pensée. Par cette entrée dans l'oeuvre de Descartes, Etienne Gilson nous invite à la lire d'un oeil neuf : c'est ainsi qu'il nous permet, par exemple, de déplacer le coeur de l'apport cartésien de la définition de la liberté humaine (pour laquelle il emprunte beaucoup aux grands penseurs scolastiques) à celle de la liberté divine.
Dès lors, Descartes se révèle plus fidèle à la tradition scolastique qu'il ne l'affirme : n'en transformant les cadres que lorsqu'il s'y trouve contraint par les exigences de sa physique, il s'efforce de minimiser autant que possible les modifications qu'il y applique. Armés de cette lecture gilsonienne de Descartes, c'est à sa juste valeur que nous pouvons enfin mesurer l'audace conceptuelle du philosophe par qui notre modernité philosophique a vu le jour.
Dans sa thèse de 1913, La liberté chez Descartes et la théologie, Etienne Gilson inaugure le geste qu'il prolongera dans l'Index scolastico-cartésien et les Etudes sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien : situer l'oeuvre de Descartes dans le contexte intellectuel de son époque. S'il est certain qu'avec Descartes la philosophie tout entière semble prendre un nouveau départ, il n'en est pas moins sûr que cette pensée s'est formée sous l'influence de la théologie scolastique à laquelle Descartes fut initié lors de ses études chez les Jésuites.
Etienne Gilson se propose ainsi d'éclairer de cette influence les définitions cartésiennes de la liberté. Notion cardinale de sa philosophie, la liberté fut en effet, avant Descartes, l'objet de nombreuses réflexions théologiques : elle se présente donc comme le point de rencontre privilégié de ces deux systèmes de pensée. Par cette entrée dans l'oeuvre de Descartes, Etienne Gilson nous invite à la lire d'un oeil neuf : c'est ainsi qu'il nous permet, par exemple, de déplacer le coeur de l'apport cartésien de la définition de la liberté humaine (pour laquelle il emprunte beaucoup aux grands penseurs scolastiques) à celle de la liberté divine.
Dès lors, Descartes se révèle plus fidèle à la tradition scolastique qu'il ne l'affirme : n'en transformant les cadres que lorsqu'il s'y trouve contraint par les exigences de sa physique, il s'efforce de minimiser autant que possible les modifications qu'il y applique. Armés de cette lecture gilsonienne de Descartes, c'est à sa juste valeur que nous pouvons enfin mesurer l'audace conceptuelle du philosophe par qui notre modernité philosophique a vu le jour.
Etienne Gilson
Etienne Gilson (1884-1978) enseigne l'histoire de la philosophie à Lille et à Strasbourg avant d'arriver à la Sorbonne en 1921 où vient enfin d'être créé un enseignement d'histoire de la philosophie médiévale. En 1923, il occupe la chaire d'histoire de la philosophie au Collège de France. Il est élu à l'Académie française en 1946.
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