La Lecon D'Allemand

Par : Siegfried Lenz

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  • Nombre de pages459
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.445 kg
  • Dimensions13,4 cm × 21,4 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-221-09460-3
  • EAN9782221094600
  • Date de parution22/03/2001
  • CollectionPavillons
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

" C'était en 43 - puisqu'il faut bien commencer par quelque chose dans la matinée ou dans l'après-midi, par un beau vendredi d'avril. Mon père, Jens Ole Jepsen, responsable du poste avancé de Rugbüll, le dernier poste de police à l'extrême bord du Schleswig-Holstein, s'apprêtait à se rendre en service commandé à Bleekenwarf pour remettre au peintre Max Ludwig Nansen, que tout le monde chez nous appelait et n'a pas cessé d'appeler le peintre, une interdiction de peindre décidée par Berlin. Posément, mon père rassembla ses affaires - la pèlerine, les jumelles, le ceinturon, la lampe de poche - puis, retardant intentionnellement l'heure du départ, s'assit à son bureau pour y faire je ne sais trop quoi. Et alors que je l'attendais déjà, immobile et bien emmitouflé, il déboutonnait et reboutonnait son uniforme, jetait de temps à autre un coup d'œil à cette journée de printemps ratée et prêtait l'oreille au vent. "
" C'était en 43 - puisqu'il faut bien commencer par quelque chose dans la matinée ou dans l'après-midi, par un beau vendredi d'avril. Mon père, Jens Ole Jepsen, responsable du poste avancé de Rugbüll, le dernier poste de police à l'extrême bord du Schleswig-Holstein, s'apprêtait à se rendre en service commandé à Bleekenwarf pour remettre au peintre Max Ludwig Nansen, que tout le monde chez nous appelait et n'a pas cessé d'appeler le peintre, une interdiction de peindre décidée par Berlin. Posément, mon père rassembla ses affaires - la pèlerine, les jumelles, le ceinturon, la lampe de poche - puis, retardant intentionnellement l'heure du départ, s'assit à son bureau pour y faire je ne sais trop quoi. Et alors que je l'attendais déjà, immobile et bien emmitouflé, il déboutonnait et reboutonnait son uniforme, jetait de temps à autre un coup d'œil à cette journée de printemps ratée et prêtait l'oreille au vent. "
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