La justice en verité. Une histoire romaine du dire-vrai
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- Nombre de pages144
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.19 kg
- Dimensions14,6 cm × 21,0 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-247-21667-3
- EAN9782247216673
- Date de parution17/11/2022
- CollectionLes sens du droit. Essai
- ÉditeurDalloz
Résumé
Comprendre comment le jugement s'est imposé comme expression d'un dire vrai dans la culture juridique française. Le pouvoir du juge tient à ce qu'il est censé dire le vrai, et cette image d'un juge en majesté est un héritage du passé, res iudicata pro veritate habetur . La présomption de vérité judiciaire est régulièrement rappelée par les juges de la Cour de cassation. Pourtant aucun texte ne la pose et il faut y voir un des principes fondamentaux du droit arrivés jusqu'à nous dans les bagages de l'histoire.
Que la chose jugée soit présumée vraie sert sans doute à conforter l'autorité du jugement, mais n'y a-t-il pas d'autres façons d'y parvenir ? Si le rapport du jugement à la vérité semble nécessaire dans notre société judéo-chrétienne, quel rôle le juge occupe-t-il dans l'édiction de cette vérité ? Les traditions juridiques européennes sont variables et il faut se demander pourquoi le modèle français a positionné le juge en ministre de la vérité.
Que la chose jugée soit présumée vraie sert sans doute à conforter l'autorité du jugement, mais n'y a-t-il pas d'autres façons d'y parvenir ? Si le rapport du jugement à la vérité semble nécessaire dans notre société judéo-chrétienne, quel rôle le juge occupe-t-il dans l'édiction de cette vérité ? Les traditions juridiques européennes sont variables et il faut se demander pourquoi le modèle français a positionné le juge en ministre de la vérité.
Comprendre comment le jugement s'est imposé comme expression d'un dire vrai dans la culture juridique française. Le pouvoir du juge tient à ce qu'il est censé dire le vrai, et cette image d'un juge en majesté est un héritage du passé, res iudicata pro veritate habetur . La présomption de vérité judiciaire est régulièrement rappelée par les juges de la Cour de cassation. Pourtant aucun texte ne la pose et il faut y voir un des principes fondamentaux du droit arrivés jusqu'à nous dans les bagages de l'histoire.
Que la chose jugée soit présumée vraie sert sans doute à conforter l'autorité du jugement, mais n'y a-t-il pas d'autres façons d'y parvenir ? Si le rapport du jugement à la vérité semble nécessaire dans notre société judéo-chrétienne, quel rôle le juge occupe-t-il dans l'édiction de cette vérité ? Les traditions juridiques européennes sont variables et il faut se demander pourquoi le modèle français a positionné le juge en ministre de la vérité.
Que la chose jugée soit présumée vraie sert sans doute à conforter l'autorité du jugement, mais n'y a-t-il pas d'autres façons d'y parvenir ? Si le rapport du jugement à la vérité semble nécessaire dans notre société judéo-chrétienne, quel rôle le juge occupe-t-il dans l'édiction de cette vérité ? Les traditions juridiques européennes sont variables et il faut se demander pourquoi le modèle français a positionné le juge en ministre de la vérité.