La Gloire De L'Algerie. Ecrivains Et Photographes De Flaubert A Camus

Par : Elisabeth Fechner

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  • Nombre de pages187
  • PrésentationRelié
  • Poids1.13 kg
  • Dimensions23,8 cm × 29,3 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-7021-3144-1
  • EAN9782702131442
  • Date de parution20/11/2001
  • ÉditeurCalmann-Lévy

Résumé

Jusqu'à la Conquête de 1830, ce sont bien sûr les peintres et les dessinateurs qui accompagnent l'armée d'Afrique. Il faut attendre Napoléon III pour que les photographes s'emparent de l'Algérie. Mais ils ne savent pas encore saisir le mouvement et leurs clichés sont retouchés par des illustrateurs. Le talent des envoyés spéciaux, Théophile Gautier, Eugène Fromentin, Alexandre Dumas, Alphonse Daudet ou Gustave Flaubert, fait le reste, sublimer un paysage, évoquer une senteur inconnue, glorifier cette lumière éblouissante que la pellicule n'arrive pas à fixer. Avec le développement du chemin de fer, la photographie trouve une terre d'élection en Algérie. Les oasis de Biskra et de Touggourt, la Kabylie et les dromadaires, mais aussi la Casbah et les odalisques, tout ce qui est typique, exotique rencontre la faveur des opérateurs. La mode est aux cartes postales comme aux récits de ces écrivains tombés amoureux fous de ce pays, André Gide, Isabelle Eberhardt, Henry de Montherlant. La célébration triomphaliste du Centenaire favorise encore les photographes chargés de dresser l'inventaire du patrimoine. Villes, villages, vestiges et hommes, on photographie à tout va. Côté littérature, voici venu le temps des Algérianistes et de l'Ecole d'Alger, des universitaires et celui des petits gars de Bab el-Oued...
Jusqu'à la Conquête de 1830, ce sont bien sûr les peintres et les dessinateurs qui accompagnent l'armée d'Afrique. Il faut attendre Napoléon III pour que les photographes s'emparent de l'Algérie. Mais ils ne savent pas encore saisir le mouvement et leurs clichés sont retouchés par des illustrateurs. Le talent des envoyés spéciaux, Théophile Gautier, Eugène Fromentin, Alexandre Dumas, Alphonse Daudet ou Gustave Flaubert, fait le reste, sublimer un paysage, évoquer une senteur inconnue, glorifier cette lumière éblouissante que la pellicule n'arrive pas à fixer. Avec le développement du chemin de fer, la photographie trouve une terre d'élection en Algérie. Les oasis de Biskra et de Touggourt, la Kabylie et les dromadaires, mais aussi la Casbah et les odalisques, tout ce qui est typique, exotique rencontre la faveur des opérateurs. La mode est aux cartes postales comme aux récits de ces écrivains tombés amoureux fous de ce pays, André Gide, Isabelle Eberhardt, Henry de Montherlant. La célébration triomphaliste du Centenaire favorise encore les photographes chargés de dresser l'inventaire du patrimoine. Villes, villages, vestiges et hommes, on photographie à tout va. Côté littérature, voici venu le temps des Algérianistes et de l'Ecole d'Alger, des universitaires et celui des petits gars de Bab el-Oued...