La géante dans la barque de pierre et autres contes d'Islande

Par : ARNASON JON
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  • Nombre de pages419
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.475 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7143-0827-9
  • EAN9782714308276
  • Date de parution03/10/2003
  • CollectionCollection Merveilleux
  • ÉditeurCorti (Editions José)
  • TraducteurJean Renaud

Résumé

La première grande collecte de contes islandais date de 1862-64. Jon Arnason réunit deux volumes qui feront désormais autorité en Islande, à l'instar des Kinder and Haus-Märcbert des Grimm en Allemagne. Son travail fut considérable, tant en amont (collecte, tri, etc.) qu'en aval (relecture, uniformisation, etc.). Sans que la notion de typologie des contes soit encore d'actualité, il a déjà quelques idées de regroupement par thème, de " classification ". Il compose ses recueils en dix parties : les mythes (comprenant les fameuses histoires d'Elfes, de Trolls et de géants), les histoires de fantôme, de magie, d'animaux, les récits religieux, les histoires de proscrits, les contes merveilleux proprement dits, etc. Il est également un peu intervenu dans les textes, simplifiant les passages obscurs, corrigeant les fautes de grammaire et les maladresses, supprimant les particularités propres à chaque conteur et, se conformant aux vœux des Islandais instruits de son époque, faisant disparaître toute influence étrangère dans la langue. Quant au style proprement dit, Jon Arnason chercha à l'uniformiser, à le rendre proche de la langue quotidienne des gens du peuple, tout en lui gardant un certain raffinement. Ce faisant, il créa ce qu'on pourrait appeler le style du conte populaire islandais : en réalité un style littéraire, qui allait exercer une grande influence sur ses successeurs. Parmi ce vaste ensemble, Jean Renaud - à qui la collection Merveilleux doit déjà la belle collecte danoise de Kristensen - et Asdis Magnusdottir - professeure de littérature médiévale à Reykjavik - ont choisi les plus représentatifs, tant par leur étrangeté singulière propre à l'Islande - cette touche nordique si particulière qu'on retrouve dans les sagas et jusque dans la littérature contemporaine - que par leur beauté.
La première grande collecte de contes islandais date de 1862-64. Jon Arnason réunit deux volumes qui feront désormais autorité en Islande, à l'instar des Kinder and Haus-Märcbert des Grimm en Allemagne. Son travail fut considérable, tant en amont (collecte, tri, etc.) qu'en aval (relecture, uniformisation, etc.). Sans que la notion de typologie des contes soit encore d'actualité, il a déjà quelques idées de regroupement par thème, de " classification ". Il compose ses recueils en dix parties : les mythes (comprenant les fameuses histoires d'Elfes, de Trolls et de géants), les histoires de fantôme, de magie, d'animaux, les récits religieux, les histoires de proscrits, les contes merveilleux proprement dits, etc. Il est également un peu intervenu dans les textes, simplifiant les passages obscurs, corrigeant les fautes de grammaire et les maladresses, supprimant les particularités propres à chaque conteur et, se conformant aux vœux des Islandais instruits de son époque, faisant disparaître toute influence étrangère dans la langue. Quant au style proprement dit, Jon Arnason chercha à l'uniformiser, à le rendre proche de la langue quotidienne des gens du peuple, tout en lui gardant un certain raffinement. Ce faisant, il créa ce qu'on pourrait appeler le style du conte populaire islandais : en réalité un style littéraire, qui allait exercer une grande influence sur ses successeurs. Parmi ce vaste ensemble, Jean Renaud - à qui la collection Merveilleux doit déjà la belle collecte danoise de Kristensen - et Asdis Magnusdottir - professeure de littérature médiévale à Reykjavik - ont choisi les plus représentatifs, tant par leur étrangeté singulière propre à l'Islande - cette touche nordique si particulière qu'on retrouve dans les sagas et jusque dans la littérature contemporaine - que par leur beauté.

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sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Il était une fois une île là-haut, près du cercle polaire, où cohabitaient les trolls, les géants, les elfes et les hommes. Ceux-ci avaient pour nom Sigurður ou Helga, et vivaient dans l’Eyjafjörður ou dans le Svarfaðardalur. Plongez-vous dans l’imaginaire islandais où sont mis en scène les vices et les vertus des hommes ! Ne vous y trompez pas, ces contes n’ont rien à voir avec Disney, et les héros ne finissent pas toujours heureux avec beaucoup d’enfants. L’amour et la mort y sont représentés dans toute leur cruauté et leur violence. Ici, la méchanceté et la stupidité sont punies, la bonté et la perspicacité récompensées. Ainsi s’achève l’histoire.
Il était une fois une île là-haut, près du cercle polaire, où cohabitaient les trolls, les géants, les elfes et les hommes. Ceux-ci avaient pour nom Sigurður ou Helga, et vivaient dans l’Eyjafjörður ou dans le Svarfaðardalur. Plongez-vous dans l’imaginaire islandais où sont mis en scène les vices et les vertus des hommes ! Ne vous y trompez pas, ces contes n’ont rien à voir avec Disney, et les héros ne finissent pas toujours heureux avec beaucoup d’enfants. L’amour et la mort y sont représentés dans toute leur cruauté et leur violence. Ici, la méchanceté et la stupidité sont punies, la bonté et la perspicacité récompensées. Ainsi s’achève l’histoire.
À la veillée
Au XIXe siècle, comme les frères Grimm et leurs Contes des enfants et de la maison, Jón Árnason collecta des douzaines de contes traditionnels islandais. Caveat lector : ces contes ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Vous y trouverez du sang, de la violence, du sexe. Les méchants ou les stupides sont le plus souvent punis, et le plus souvent de manière définitive. On trouve dans ce recueil des petits bijoux, allant d’un ou deux paragraphes à une dizaine de pages. Ils sont empreints de christianisme, mais le fond païen est encore très présent, avec elfes et trolls. Une très belle collection, pour découvrir l’imaginaire islandais.
Au XIXe siècle, comme les frères Grimm et leurs Contes des enfants et de la maison, Jón Árnason collecta des douzaines de contes traditionnels islandais. Caveat lector : ces contes ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Vous y trouverez du sang, de la violence, du sexe. Les méchants ou les stupides sont le plus souvent punis, et le plus souvent de manière définitive. On trouve dans ce recueil des petits bijoux, allant d’un ou deux paragraphes à une dizaine de pages. Ils sont empreints de christianisme, mais le fond païen est encore très présent, avec elfes et trolls. Une très belle collection, pour découvrir l’imaginaire islandais.
  • Indispensable
  • Dépaysant
  • Islande