Pour certains, l'histoire de la garnison messine entre 1918 et 1939 se résume à de belles images... " Journées inoubliables " de 1918 ; impressionnantes prises d'armes à Chambière ou place de la République présences d'illustres chefs militaires, Pétain qui reçut là son bâton de maréchal, de Lattre et son brillant 151, de Gaulle hautain théoricien incompris, Giraud prestigieux avec sa " nouba " et son escadron d'escorte. Et cependant, en raison de tant de sang versé et de ruines accumulées au cours de la Grande Guerre considérée comme la " der des der ", beaucoup de Français se démobilisèrent. Se croyant protégés par la ligne Maginot, ils refusèrent l'effort nécessaire, alors que les Allemands, exaltés par Hitler, sacrifiaient une partie de leur bien-être en préparant la revanche. La guerre de 1939-1940 - comme celle de 1870 - était perdue d'avance. Et Metz fut finalement déclarée " ville ouverte " à la fin de la " drôle de guerre ". Ce fut à nouveau l'annexion, cette fois l'annexion de fait. La nouvelle garnison nazie compta surtout des états-majors et des services, mais aussi temporairement la Division S.S. Leibstandarte, puis des écoles de cadets et de transmissions. La ceinture des forts et une pénurie de carburant chez les assaillants ne firent que retarder, jusqu'en novembre 1944, la libération de Metz par les forces américaines.
Pour certains, l'histoire de la garnison messine entre 1918 et 1939 se résume à de belles images... " Journées inoubliables " de 1918 ; impressionnantes prises d'armes à Chambière ou place de la République présences d'illustres chefs militaires, Pétain qui reçut là son bâton de maréchal, de Lattre et son brillant 151, de Gaulle hautain théoricien incompris, Giraud prestigieux avec sa " nouba " et son escadron d'escorte. Et cependant, en raison de tant de sang versé et de ruines accumulées au cours de la Grande Guerre considérée comme la " der des der ", beaucoup de Français se démobilisèrent. Se croyant protégés par la ligne Maginot, ils refusèrent l'effort nécessaire, alors que les Allemands, exaltés par Hitler, sacrifiaient une partie de leur bien-être en préparant la revanche. La guerre de 1939-1940 - comme celle de 1870 - était perdue d'avance. Et Metz fut finalement déclarée " ville ouverte " à la fin de la " drôle de guerre ". Ce fut à nouveau l'annexion, cette fois l'annexion de fait. La nouvelle garnison nazie compta surtout des états-majors et des services, mais aussi temporairement la Division S.S. Leibstandarte, puis des écoles de cadets et de transmissions. La ceinture des forts et une pénurie de carburant chez les assaillants ne firent que retarder, jusqu'en novembre 1944, la libération de Metz par les forces américaines.