La fille de l'ogre

Par : Catherine Bardon
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  • Nombre de pages501
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-266-33302-3
  • EAN9782266333023
  • Date de parution05/10/2023
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

Le bouleversant destin de Flor de Oro Trujillo, la fille d'un des plus sinistres dictateurs que la terre ait portés. 1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien de moins que la tête de l'Etat. Il est déterminé à faire de sa fille une femme cultivée et sophistiquée, à la hauteur de sa propre ambition. Elle quitte alors sa famille pour devenir pensionnaire en France, dans le très chic collège pour jeunes filles de Bouffémont.
Quand son père prend le pouvoir, Flor de Oro rentre dans son île et rencontre celui qui deviendra le premier de ses neuf maris, Porfirio Rubirosa, un play-boy au profil trouble, mi gigolo, mi diplomate-espion, qu'elle épouse à dix-sept ans. Mais Trujillo, seul maître après Dieu, entend contrôler la vie de sa fille. Elle doit lui obéir, comme tous les Dominicains entièrement soumis au Bienfaiteur de la Patrie, ce dictateur sanguinaire.
Marquée par l'emprise de ces deux hommes à l'amour nocif, de mariages en exils, de l'Allemagne nazie aux Etats-Unis, de grâce en disgrâce, Flor de Oro luttera toute sa vie pour se libérer de leur joug.
Le bouleversant destin de Flor de Oro Trujillo, la fille d'un des plus sinistres dictateurs que la terre ait portés. 1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien de moins que la tête de l'Etat. Il est déterminé à faire de sa fille une femme cultivée et sophistiquée, à la hauteur de sa propre ambition. Elle quitte alors sa famille pour devenir pensionnaire en France, dans le très chic collège pour jeunes filles de Bouffémont.
Quand son père prend le pouvoir, Flor de Oro rentre dans son île et rencontre celui qui deviendra le premier de ses neuf maris, Porfirio Rubirosa, un play-boy au profil trouble, mi gigolo, mi diplomate-espion, qu'elle épouse à dix-sept ans. Mais Trujillo, seul maître après Dieu, entend contrôler la vie de sa fille. Elle doit lui obéir, comme tous les Dominicains entièrement soumis au Bienfaiteur de la Patrie, ce dictateur sanguinaire.
Marquée par l'emprise de ces deux hommes à l'amour nocif, de mariages en exils, de l'Allemagne nazie aux Etats-Unis, de grâce en disgrâce, Flor de Oro luttera toute sa vie pour se libérer de leur joug.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Une biographie romancée passionnante
Flor de Oro est née en 1915, à San Cristóbal, en République dominicaine. Elle est la fille d’Aminata, une femme douce qui porte une douleur que ses yeux ne parviennent pas à cacher. Quant à son père, T, il est un ancien télégraphiste, qui a fait de la prison. Il a, ensuite, intégré l’académie militaire de Haina, dans laquelle « les marines américains forment les officiers de la future armée dominicaine. » (p. 10) Il gravit brillamment les échelons militaires et lorsque, en 1924, les Américains quittent l’île, il ambitionne de prendre la tête de l’armée. Il est persuadé qu’il dirigera le pays. Aussi, sa fille doit recevoir la meilleure éducation et s’endurcir. Flor de Oro intègre le collège féminin de Bouffémont, situé en France. « cette déchirure, cette séparation signifient la fin de son enfance, cette solitude signifie les prémices de la douleur, la douleur qui se taira parfois, gommée par des bonheurs éphémères, la douleur qui plus jamais ne la quittera. » (p. 22) Ce n’est qu’au bout de trois ans qu’elle retourne sur son île, pour les vacances. Pendant trois ans, elle n’a pas vu ses parents. En 1930, le comportement de ses camarades change : Flor est, maintenant, la fille du président de République dominicaine. A la fin de ses études, en 1932, elle rentre dans son île. Pendant la réception fêtant son retour, son regard croise celui de Porfirio Rubirosa, celui qui sera le premier de ses neuf maris. Le trouble qu’elle ressent, ce jour-là, ne la quittera jamais. Flor de Oro a été, pendant longtemps, l’enfant unique de Rafael Leonidas Trujillo Molina, un grand dictateur, surnommé « l’Ogre des Caraïbes ». Appelé Bienfaiteur de la Patrie, il a, cependant, torturé son peuple. Il a régné de 1930 à 1961. « Un des pires dictateurs que le monde ait connu, cruel, manipulateur, pervers, sanguinaire, assassin, tortionnaire, violeur. Comment appeler papa un tel homme ? » (p. 376) Sa fille aînée a aimé le père et détesté le dictateur. Toute sa vie, elle a espéré une déclaration d’amour, mais la tyrannie de T s’exerçait aussi au sein de sa famille. Manipulateur, il a décidé du destin de Flor et de sa vie amoureuse. Elle avait une grande soif de liberté, elle refusait la dictature qui s’exerçait sur son peuple, mais elle n’a jamais été libre. Déchirée entre l’envie de satisfaire son père et celle de faire ses propres choix, parfois courtisée pour de mauvaises raisons, elle a tenté de s’émanciper. Hélas, d’autres chaînes se sont refermées sur elle : celles de la passion dévorante. T n’était jamais loin… Elle a essayé de s’échapper dans une relation choisie : le Jefe était toujours proche. Elle a épousé neuf hommes. J’ignorais que la République dominicaine avait été dirigée par un dictateur et j’ai été glacée par les exactions de ce dernier envers son peuple et envers ses proches. La fille de L’Ogre raconte l’Histoire de l’île et l’histoire d’une femme prisonnière de celle de son pays et de sa filiation. Dans cette biographie romancée, Catherine Baron donne vie à Flor. Je me suis attachée à elle, ses sentiments m’ont semblé authentiques et j’ai été touchée par ses meurtrissures. C’est une femme qui se rêvait libre, qui aimait son île et ses habitants, mais qui portait le poids incommensurable de sa naissance. Malgré ses douleurs, ce qui interpelle sur les photographies sur lesquelles elle apparaît, c’est son sourire, si grand et communicatif. C’est une face de sa personnalité et de son existence. J’ai adoré ce roman dans lequel la terreur et un souffle de féminisme luttent à armes inégales.
Flor de Oro est née en 1915, à San Cristóbal, en République dominicaine. Elle est la fille d’Aminata, une femme douce qui porte une douleur que ses yeux ne parviennent pas à cacher. Quant à son père, T, il est un ancien télégraphiste, qui a fait de la prison. Il a, ensuite, intégré l’académie militaire de Haina, dans laquelle « les marines américains forment les officiers de la future armée dominicaine. » (p. 10) Il gravit brillamment les échelons militaires et lorsque, en 1924, les Américains quittent l’île, il ambitionne de prendre la tête de l’armée. Il est persuadé qu’il dirigera le pays. Aussi, sa fille doit recevoir la meilleure éducation et s’endurcir. Flor de Oro intègre le collège féminin de Bouffémont, situé en France. « cette déchirure, cette séparation signifient la fin de son enfance, cette solitude signifie les prémices de la douleur, la douleur qui se taira parfois, gommée par des bonheurs éphémères, la douleur qui plus jamais ne la quittera. » (p. 22) Ce n’est qu’au bout de trois ans qu’elle retourne sur son île, pour les vacances. Pendant trois ans, elle n’a pas vu ses parents. En 1930, le comportement de ses camarades change : Flor est, maintenant, la fille du président de République dominicaine. A la fin de ses études, en 1932, elle rentre dans son île. Pendant la réception fêtant son retour, son regard croise celui de Porfirio Rubirosa, celui qui sera le premier de ses neuf maris. Le trouble qu’elle ressent, ce jour-là, ne la quittera jamais. Flor de Oro a été, pendant longtemps, l’enfant unique de Rafael Leonidas Trujillo Molina, un grand dictateur, surnommé « l’Ogre des Caraïbes ». Appelé Bienfaiteur de la Patrie, il a, cependant, torturé son peuple. Il a régné de 1930 à 1961. « Un des pires dictateurs que le monde ait connu, cruel, manipulateur, pervers, sanguinaire, assassin, tortionnaire, violeur. Comment appeler papa un tel homme ? » (p. 376) Sa fille aînée a aimé le père et détesté le dictateur. Toute sa vie, elle a espéré une déclaration d’amour, mais la tyrannie de T s’exerçait aussi au sein de sa famille. Manipulateur, il a décidé du destin de Flor et de sa vie amoureuse. Elle avait une grande soif de liberté, elle refusait la dictature qui s’exerçait sur son peuple, mais elle n’a jamais été libre. Déchirée entre l’envie de satisfaire son père et celle de faire ses propres choix, parfois courtisée pour de mauvaises raisons, elle a tenté de s’émanciper. Hélas, d’autres chaînes se sont refermées sur elle : celles de la passion dévorante. T n’était jamais loin… Elle a essayé de s’échapper dans une relation choisie : le Jefe était toujours proche. Elle a épousé neuf hommes. J’ignorais que la République dominicaine avait été dirigée par un dictateur et j’ai été glacée par les exactions de ce dernier envers son peuple et envers ses proches. La fille de L’Ogre raconte l’Histoire de l’île et l’histoire d’une femme prisonnière de celle de son pays et de sa filiation. Dans cette biographie romancée, Catherine Baron donne vie à Flor. Je me suis attachée à elle, ses sentiments m’ont semblé authentiques et j’ai été touchée par ses meurtrissures. C’est une femme qui se rêvait libre, qui aimait son île et ses habitants, mais qui portait le poids incommensurable de sa naissance. Malgré ses douleurs, ce qui interpelle sur les photographies sur lesquelles elle apparaît, c’est son sourire, si grand et communicatif. C’est une face de sa personnalité et de son existence. J’ai adoré ce roman dans lequel la terreur et un souffle de féminisme luttent à armes inégales.
D'ellipse en ellipse
Malgré un sujet passionnant, ce livre reste une succession de faits, l'autrice ne se posant presque jamais pour relater des scènes spécifiques. Elle signe une sorte de chronique de vie, celle de la fille d'un dictateur prise dans un tourbillon de mariages, dans le maelström de l'Histoire – pourtant paradoxalement peu incarnée ici. Les personnages, eux aussi, accusent un certain manque de profondeur... (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/15/la-fille-de-logre-catherine-bardon/)
Malgré un sujet passionnant, ce livre reste une succession de faits, l'autrice ne se posant presque jamais pour relater des scènes spécifiques. Elle signe une sorte de chronique de vie, celle de la fille d'un dictateur prise dans un tourbillon de mariages, dans le maelström de l'Histoire – pourtant paradoxalement peu incarnée ici. Les personnages, eux aussi, accusent un certain manque de profondeur... (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/15/la-fille-de-logre-catherine-bardon/)
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