La fabrication des billets en France. Construire la confiance monétaire 1800-1914

Par : Mathieu Bidaux
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages426
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.526 kg
  • Dimensions13,7 cm × 21,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-7246-3850-9
  • EAN9782724638509
  • Date de parution17/02/2022
  • CollectionMission historique Banque Fran
  • ÉditeurSciences Po (Les Presses de)
  • PréfacierGilles Vaysset

Résumé

A l'âge de la dématérialisation, il est tentant de prophétiser la disparition prochaine du billet de banque. Ce serait faire peu de cas de la sécurité qu'il offre face aux paiements en ligne, aux pannes et attaques informatiques des systèmes bancaires, pour ne rien dire de l'anonymat et de la tranquillité qu'il procure aux consommateurs. A partir de l'exemple français, Mathieu Bidaux remonte aux sources historiques de la fabrication et de la diffusion de la monnaie fiduciaire pour expliquer la confiance qu'elle continue d'inspirer aujourd'hui.
Dès 1800, afin de procurer un moyen de paiement robuste à sa clientèle, la Banque de France entoure de précautions la confection de ses billets. Tout au long du XIXe siècle, elle redouble d'innovations pour mettre cet artefact éminemment technique à l'abri des faussaires, industrialisant progressivement sa production pour répondre aux besoins croissants. Sous la pression des événements, guerres et révolutions, et avec prudence, elle abaisse la valeur faciale des coupures pour les rendre de plus en plus accessibles, tout en veillant à ce que le cours forcé les désolidarise de leur contrepartie métallique.
Si bien que, pendant la première guerre mondiale, le billet de banque se démocratise définitivement, et sa valeur d'échange est pleinement reconnue.
A l'âge de la dématérialisation, il est tentant de prophétiser la disparition prochaine du billet de banque. Ce serait faire peu de cas de la sécurité qu'il offre face aux paiements en ligne, aux pannes et attaques informatiques des systèmes bancaires, pour ne rien dire de l'anonymat et de la tranquillité qu'il procure aux consommateurs. A partir de l'exemple français, Mathieu Bidaux remonte aux sources historiques de la fabrication et de la diffusion de la monnaie fiduciaire pour expliquer la confiance qu'elle continue d'inspirer aujourd'hui.
Dès 1800, afin de procurer un moyen de paiement robuste à sa clientèle, la Banque de France entoure de précautions la confection de ses billets. Tout au long du XIXe siècle, elle redouble d'innovations pour mettre cet artefact éminemment technique à l'abri des faussaires, industrialisant progressivement sa production pour répondre aux besoins croissants. Sous la pression des événements, guerres et révolutions, et avec prudence, elle abaisse la valeur faciale des coupures pour les rendre de plus en plus accessibles, tout en veillant à ce que le cours forcé les désolidarise de leur contrepartie métallique.
Si bien que, pendant la première guerre mondiale, le billet de banque se démocratise définitivement, et sa valeur d'échange est pleinement reconnue.