La doctrine de la science (1794). Tome 2, Naissance et devenir de l'impérialisme allemand

Par : Johann-Gottlieb Fichte

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  • Nombre de pages262
  • PrésentationBroché
  • Poids0.415 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-336-30277-5
  • EAN9782336302775
  • Date de parution01/03/2016
  • CollectionCivilisation allemande
  • ÉditeurL'Harmattan
  • Directeur de publicationEmile Jalley
  • TraducteurMarc Géraud

Résumé

Ce livre d'Emile Jalley a été écrit en jumelage avec un premier intitulé : Johann Gottlieb Fichte : La doctrine de la science (1794). Tome I. Johann Gottlieb Fichte (1762-1814) est un grand philosophe allemand, "fils" de Kant et "père" de Hegel. Il a été l'inventeur de la nouvelle dialectique moderne, dont feront usage Hegel, puis Marx, avant d'autres (Engels, Lénine, Mao Zédong, Bachelard, Merleau-Ponty, Sartre).
Le texte de Fichte que nous présentons ici sur la Doctrine de la science 1794 passe pour l'un des plus difficiles de la littérature philosophique, à côté du Parménide de Platon et de la Logique de Hegel. Il se présente même comme une forme de rêve chiffré (le rêve est selon Freud un rébus) apte à exercer un effet de fascination tel que l'écriture de Rimbaud ou de Mallarmé. En contraste avec cet ésotérisme théorique, Fichte, auteur des Discours à la nation allemande, a été le promoteur, à vrai dire inspiré déjà par Frédéric II le Grand, d'un nationalisme lui-même à la source d'un pangermanisme destructeur qui, pour avoir pris des formes nouvelles, n'a pas cessé d'être d'actualité.
Philosophes allemands, Fichte, Hegel et Marx ont ceci d'exceptionnel d'avoir eu, bien au-delà de tous les autres philosophes, l'influence la plus considérable sur la réalité historique. Comparables à certains égards sur ce point aux grands fondateurs de religions : Bouddha, Jésus, Mahomet. Le personnage faustéen de Fichte a été également un précurseur important d'idées modernes en psychologie développementale et en psychanalyse (Freud, Wallon, Piaget, Gesell), et à l'origine aussi en partie de la phénoménologie et de l'existentialisme (Husserl, Sartre).
Ce livre d'Emile Jalley a été écrit en jumelage avec un premier intitulé : Johann Gottlieb Fichte : La doctrine de la science (1794). Tome I. Johann Gottlieb Fichte (1762-1814) est un grand philosophe allemand, "fils" de Kant et "père" de Hegel. Il a été l'inventeur de la nouvelle dialectique moderne, dont feront usage Hegel, puis Marx, avant d'autres (Engels, Lénine, Mao Zédong, Bachelard, Merleau-Ponty, Sartre).
Le texte de Fichte que nous présentons ici sur la Doctrine de la science 1794 passe pour l'un des plus difficiles de la littérature philosophique, à côté du Parménide de Platon et de la Logique de Hegel. Il se présente même comme une forme de rêve chiffré (le rêve est selon Freud un rébus) apte à exercer un effet de fascination tel que l'écriture de Rimbaud ou de Mallarmé. En contraste avec cet ésotérisme théorique, Fichte, auteur des Discours à la nation allemande, a été le promoteur, à vrai dire inspiré déjà par Frédéric II le Grand, d'un nationalisme lui-même à la source d'un pangermanisme destructeur qui, pour avoir pris des formes nouvelles, n'a pas cessé d'être d'actualité.
Philosophes allemands, Fichte, Hegel et Marx ont ceci d'exceptionnel d'avoir eu, bien au-delà de tous les autres philosophes, l'influence la plus considérable sur la réalité historique. Comparables à certains égards sur ce point aux grands fondateurs de religions : Bouddha, Jésus, Mahomet. Le personnage faustéen de Fichte a été également un précurseur important d'idées modernes en psychologie développementale et en psychanalyse (Freud, Wallon, Piaget, Gesell), et à l'origine aussi en partie de la phénoménologie et de l'existentialisme (Husserl, Sartre).