La désintégration de l'armée congolaise de Mobutu à Kabila

Par : Kisukula Abeli Meitho

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  • Nombre de pages140
  • PrésentationBroché
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-7384-8693-2
  • EAN9782738486936
  • Date de parution11/05/2001
  • CollectionMémoires lieux de savoir
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'armée congolaise, devenue " Zaïroise " avec Mobutu et rebaptisée " Congolaise " sous Kabila, est le prototype de ce qu'un long régime dictatorial a fait subir au Congo-Zaïre et à deux générations d'hommes : la privatisation de toutes les institutions publiques voire de toute la société ! Tant les richesses nationales que les ressources humaines ont été ainsi réquisitionnées par un individu entouré d'une cour essentiellement nuisible. L'auteur décrit et analyse " du dedans " son expérience du processus de privatisation des Forces Armées Zaïroises (FAZ) : compétition forcenée entre authentiques (méritants) et prétendus hauts gradés, menant à l'effritement de l'unité de commandement et de la solidarité du métier des armes. Cela, sur un fond de répression aveugle, vrais/faux complots militaires, tribalisme outrancier, détournement des deniers publics, clochardisation des soldats entraînant le racket des populations jusqu'aux pillages des années d'" ouverture démocratique ". le duel des chefs, notamment entre les généraux (Mahele/Baramoto, Mahele/Eluki), la frustration et la démission passive des militaires culmineront avec la prise de Kinshasa par l'" armée des Kadogos " qu'encadraient les soldats de Kigali portant à bout de bras le nouveau président auto-proclamé L.D. Kabila Le nouveau régime se considère comme l'anti-thèse de l'ancien : la " rupture " va se concrétiser dans l'Armée par l'humiliation, les tortures, l'exécution de nombreux militaires des ex-FAZ. Le départ des Rwandais exigé par Kabila déclenche la seconde " Rébellion ". Les Kinois, en août 1998, appuieront la chasse à l'homme galvanisée par les propos " nationalistes " du conseiller A. Yerodia et effectué par des commandos des services spéciaux de sécurité. Depuis lors, les FAC (Forces Armées Congolaises) ont été rebâties à l'identique : armée " privatisée " incapable de sauvegarder la souveraineté de l'Etat et l'intégrité du territoire.
L'armée congolaise, devenue " Zaïroise " avec Mobutu et rebaptisée " Congolaise " sous Kabila, est le prototype de ce qu'un long régime dictatorial a fait subir au Congo-Zaïre et à deux générations d'hommes : la privatisation de toutes les institutions publiques voire de toute la société ! Tant les richesses nationales que les ressources humaines ont été ainsi réquisitionnées par un individu entouré d'une cour essentiellement nuisible. L'auteur décrit et analyse " du dedans " son expérience du processus de privatisation des Forces Armées Zaïroises (FAZ) : compétition forcenée entre authentiques (méritants) et prétendus hauts gradés, menant à l'effritement de l'unité de commandement et de la solidarité du métier des armes. Cela, sur un fond de répression aveugle, vrais/faux complots militaires, tribalisme outrancier, détournement des deniers publics, clochardisation des soldats entraînant le racket des populations jusqu'aux pillages des années d'" ouverture démocratique ". le duel des chefs, notamment entre les généraux (Mahele/Baramoto, Mahele/Eluki), la frustration et la démission passive des militaires culmineront avec la prise de Kinshasa par l'" armée des Kadogos " qu'encadraient les soldats de Kigali portant à bout de bras le nouveau président auto-proclamé L.D. Kabila Le nouveau régime se considère comme l'anti-thèse de l'ancien : la " rupture " va se concrétiser dans l'Armée par l'humiliation, les tortures, l'exécution de nombreux militaires des ex-FAZ. Le départ des Rwandais exigé par Kabila déclenche la seconde " Rébellion ". Les Kinois, en août 1998, appuieront la chasse à l'homme galvanisée par les propos " nationalistes " du conseiller A. Yerodia et effectué par des commandos des services spéciaux de sécurité. Depuis lors, les FAC (Forces Armées Congolaises) ont été rebâties à l'identique : armée " privatisée " incapable de sauvegarder la souveraineté de l'Etat et l'intégrité du territoire.